tag:blogger.com,1999:blog-65478169665717143762024-03-13T12:50:39.168-07:00La 7 de la page 7 Blog Littéraire. sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.comBlogger436125tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-48081541607319669502018-05-11T10:55:00.004-07:002018-05-11T10:55:58.360-07:00"Après la chute" de Dennis Lehane
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4V7lSofKLKnyjK7bvh6VlymZ-NwYzmnLRoW9DsBCBFMw2fxzo7Pp3iXOu4k7-DOWP4Zl8pFB5bLnvl-zIWSQoTnghuzZYfN3ivsulZZcT_JVN67jKqMmk8XROanfhFPbpLFIPdq7akFs/s1600/couv45525359.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="580" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4V7lSofKLKnyjK7bvh6VlymZ-NwYzmnLRoW9DsBCBFMw2fxzo7Pp3iXOu4k7-DOWP4Zl8pFB5bLnvl-zIWSQoTnghuzZYfN3ivsulZZcT_JVN67jKqMmk8XROanfhFPbpLFIPdq7akFs/s200/couv45525359.jpg" width="137" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
« Après la chute » de
Dennis Lehane.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Ed. Rivages 2017. Pages 456.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Titre original : « Since we
fell »</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Résumé : Journaliste à l’avenir
prometteur, Rachel Childs grimpe les échelons à toute vitesse
jusqu’au moment où la rédaction de sa chaine de TV l’envoie à
Haïti couvrir le séisme de 2010. L’horreur dont elle est témoin
lui cause un tel choc qu’elle s’effondre en direct devant les
téléspectateurs. C’est le début de la fin. Elle perdra son
emploi et restera sujette à des attaques de panique. Cette fragilité
psychologique s’explique par le fait que la mère de Rachel, une
manipulatrice perverse, lui a toujours caché l’identité de son
père. C’est en se lançant dans une quête pour le retrouver
qu’elle croisera la route du détective privé Brian Delacroix,
dont elle tombera amoureuse. Leur mariage durera trois ans, jusqu’à
ce qu’elle découvre qu’il mène une double vie. De la quête du
père au mariage avec un homme parfait — trop parfait pour être
honnête —, Rachel va aller de révélation en révélation et tout
ce qu’elle croyait savoir sur elle-même et sur son entourage va
être remis en cause
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7 : « Lors
de sa première année de fac à Boston, Rachel assistait à un cours
sur l'histoire de la littérature anglaise depuis 1550 quand, au
volant de sa Saab, sa mère avait grillé un feu rouge à Northampton
avant d'être percutée de plein fouet par un camion d'essence qui
respectait la limite de vitesse autorisée. »
</b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Je suis une très grande fan de Dennis
Lehane, surtout de sa sage Kenzie et Gennaro. Et c'est toujours avec
anticipation que j'ouvre un de ses romans, curieuse de savoir
jusqu'où il va m'emmener. Et avec « Après la chute »,
il ne m'emmène pas vraiment loin. Le début est assez bon. On est
tenu en haleine par la description implacable de l'angoisse, par les
personnages bien campés et une intrigue qui commence à se faire
découvrir. On y croit pendant la bonne moitié du roman. Et ensuite,
tout retombe. Cela ne pouvait quand même pas être aussi évident ?
Et bien si pourtant. Lehane ne nous prend pas par surprise avec une
histoire alambiquée qui nous aurait permise de continuer son
histoire avec entrain. Non Lehane nous sert une histoire où le fil
central est ténu. Difficilement acceptable et narrativement faible.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Pourtant cela avait bien commencé, on
sentait l'angoisse de Rachel, ce personnage était palpable, on
pouvait presque sentir sa peur. Pour un final de ce type ?
Jusqu'au bout, on continue sa lecture, espérant que Lehane nous
offre plus tellement il nous avait habitués à mieux. Et pourtant
non. Inlassablement, on tourne les pages en espérant un feu
d'artifice qui rachèterait le manque d'originalité de l'intrigue. Et
jamais rien ne vient. Une vrai déception. Lehane nous a habitué à
mieux. A bien mieux !</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Extrait : «<i> Les chemins de
Rachel et de Brian Delacroix se croisèrent à nouveau au printemps,
dans un bar du South End, un an après leur dernier échange de
mails. Lui, s'y était rendu parce que l'établissement se situait à
quelques centaines de mètres seulement de son immeuble, et que ce
soir-là, le premier de l'année à annoncer l'été, un parfum
d'optimisme flottait dans les rues mouillées. Elle y entra parce que
son divorce avait été prononcé l'après-midi même et qu'elle
avait besoin de courage. »</i></div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-80982575901625988312018-05-06T07:35:00.001-07:002018-05-06T07:36:21.898-07:00"Le seigneur des anneaux" de JRR Tolkien<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicPIpcuxgXsmROO3qVU6Aa6sMeVzdSHA3jhlDIaNkS86NznBbK7I0ogKFt7LzBy0ilkg99x9hEjPXGRzZR4B3tDG840uY1dCSwhKXi68obYSn-ObB6Rg5imWQvqpmK6478fzIRhWzh85M/s1600/le+seigneur+des+anneaux.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="245" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicPIpcuxgXsmROO3qVU6Aa6sMeVzdSHA3jhlDIaNkS86NznBbK7I0ogKFt7LzBy0ilkg99x9hEjPXGRzZR4B3tDG840uY1dCSwhKXi68obYSn-ObB6Rg5imWQvqpmK6478fzIRhWzh85M/s200/le+seigneur+des+anneaux.jpg" width="140" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
« Le Seigneur des Anneaux »
de J.R.R. Tolkien</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Ed. Pocket 2011. Pages 1390.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Titre Original : « The Lord
of the Rings »
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Résumé : Un jeune Hobbit nommé
Frodon Sacquet, hérite d'un anneau. Mais il se trouve que cet anneau
est L'Anneau UNIQUE, un instrument de pouvoir absolu crée pour
Sauron, le Seigneur des ténèbres, pour lui permettre de régner sur
la Terre du Milieu et de réduire en esclavage ses peuples. Frodon a
donc comme mission de détruire l'anneau en le jetant dans les laves
de la Crevasse du Destin où l'Anneau à été forgé et ainsi le
détruir pour toujours. Pour cela, Frodon sera aidé d'une Compagnie
constituée d'Hobbits, d'Hommes, d'un Magicien, d'un Nain, et d'un
Elfe, Un tel périple signifie s'aventurer très loin en Mordor, les
terres du Seigneur des ténèbres, où est rassemblée son armée
d'Orques maléfiques.<br />
La Compagnie doit non seulement combattre
les forces extérieures du mal mais aussi les dissensions internes et
l'influence corruptrice qu'exerce l'Anneau lui-même sur Frodon...
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b>La 7 de la page 7 : « Ils
étaient, si les choses en venaient là, difficiles à abattre ou à
tuer ; et peut-être la raison pour laquelle ils aimaient si
insatiablement les bonnes choses était-elle qu'ils pouvaient s'en
passer en cas de nécessité ; ils étaient capables aussi de
survivre aux plus durs assauts du chagrin, de l'ennemi ou du temps au
point d'étonner qui, ne les connaissant pas bien, ne regardait pas
plus loin que leur panse et leur figure bien nourrie. »
</b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Peut-on vivre plus de trente ans sans
jamais avoir lu « Le Seigneur des Anneaux » ? La
réponse est clairement oui. Mais à mon corps défendant, je ne me
suis mise qu'assez récemment au fantasy. Donc... Faute avouée, à
moitié pardonnée.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Et bien évidemment, « Le
Seigneur des Anneaux » est une œuvre majeure de la littérature
de fantasy. Tolkien livre ici un récit magistral, épique et
glorieux.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Si le début a été un peu ardu, je
suis ravie d'avoir tenu le coup et d'avoir continuer l'aventure.
Certes le style est très descriptif mais c'est pour mieux imprégner
le lecteur de cette ambiance si grandiose. Non seulement l'histoire
est magistrale mais elle est portée par des personnages
gigantesques. Ils sont complets et complexes, qu'ils soient hobbits,
homme, elfes ou mages, ils nous transportent et nous accompagnent
dans le monde de Tolkien. Et quel monde ! Parfaitement maîtrisé,
intelligemment structuré. Un vrai chef-d’œuvre.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
On se prélasse avec avidité dans
cette lutte du bien et du mal, tremblant pour nos héros. Trahisons,
magie, corruption, amour, amitié... Tout y est. Vraiment tout.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Mention spéciale à Aragorn, bon sang
qu'on l'aime celui-là !
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Aucun regret si ce n'est de ne pas
l'avoir lu plus tôt.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Extrait : <i>« Soudain, Frodon
remarqua qu'un homme basané à l'air étranger, qui était assis
dans l'ombre près du mur, écoutait aussi avec attention la
conversation des hobbits. Il avait devant lui une grande chope, et il
fumait une pipe à long tuyau, curieusement sculptée. Ses jambes,
étendues, montraient de hautes bottes de cuir souple, de bonne
façon, mais qui avaient beaucoup d'usage et qui étaient maintenant
plaquées de boue. »
</i></div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-20221639751109750592018-03-18T12:13:00.000-07:002018-03-18T12:13:10.155-07:00"Ne fais confiance à personne" de Paul Cleave<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjttuTGj45D8ge5WtT6jT51_QHXUiZa70-u4LUV8vzHJtBRnmE5I_Pd8FgPkKNvvcHlerbDx8eeZUWza6riETjfHD5ZGs-5sr9S_E3x23TNLhDy65KbBHRj8Uss7fS6z29-Fx8AMtpFW8E/s1600/Ne+fais+confiance+%25C3%25A0+personne.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="318" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjttuTGj45D8ge5WtT6jT51_QHXUiZa70-u4LUV8vzHJtBRnmE5I_Pd8FgPkKNvvcHlerbDx8eeZUWza6riETjfHD5ZGs-5sr9S_E3x23TNLhDy65KbBHRj8Uss7fS6z29-Fx8AMtpFW8E/s200/Ne+fais+confiance+%25C3%25A0+personne.jpg" width="126" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
« Ne fais confiance à personne »
de Paul Cleave</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Ed. Sonatine 2017. Pages 460.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Titre original : « Trust No
One »
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Résumé : Il y a pire que de tuer
quelqu'un : ne pas savoir si on l'a tué.<br />Les auteurs de thrillers
ne sont pas des personnes très fréquentables. Ils jouent du plaisir
que nous avons à lire d'abominables histoires, de notre appétit
pour des énigmes qui le plus souvent baignent dans le sang. Ce jeu
dangereux peut parfois prendre des proportions inquiétantes et
favoriser un passage à l'acte aux conséquences funestes. Eux les
premiers, qui pensent connaître toutes les ficelles du crime
parfait, ne sont pas à l'abri de faire de leurs fictions une
réalité.<br />Prenez par exemple Jerry Grey, ce célèbre romancier,
qui ne sait plus très bien aujourd'hui où il en est. À force
d'inventer des meurtres plus ingénieux les uns que les autres,
n'aurait-il pas fini par succomber à la tentation ? Dans cette
institution où on le traite pour un Alzheimer précoce, Jerry
réalise que la trame de son existence comporte quelques inquiétants
trous noirs. Est-ce dans ses moments de lucidité ou dans ses moments
de démence qu'il est persuadé d'avoir commis des crimes ? Quand la
police commence à soupçonner les histoires de Jerry d'être
inspirées de faits réels, l'étau commence à se resserrer. Mais,
comme à son habitude, la vérité se révèlera bien différente et
bien plus effroyable que ce que tous ont pu imaginer !
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7 : « Non,
si j'avais une fille, je le saurais. »
</b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Un écrivain qui souffre d'Alzheimer
confond ses souvenirs avec les histoires qu'il a inventées. En voilà
un programme alléchant pour ce thriller néo-zélandais. On entre
dans ce roman avec les mêmes doutes que son personnage principal.
Que peut-on croire ? Est-on dans la réalité ? Dans les
dérives d'un cerveau malade ? La frontière entre fiction et
réalité est tellement ténue que le lecteur en vient à douter de
tous et de tout. Tout comme Jerry. Ce roman, basé sur le doute, est
assez bien maîtrisé par Cleave et on passe un bon moment de
lecture.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Jerry écrit un carnet alors qu'il n'a
pas encore complètement perdu le sens des réalités. Mais même de
cela, Cleave parvient à nous faire douter. On suspecte tout le monde
sans vraiment savoir si on peut faire confiance à notre héro
principal. C'est plutôt bien trouvé de la part de Cleave.
Toutefois, si les personnages et l'intrigue sont bien menés, on peut
regretter que Cleave en dévoile peut-être un peu trop et un peu
trop vite. Et du coup, on en découvre trop vite par soi-même,
gâchant ainsi la « surprise » finale de Cleave. On s'en
doutait et c'est bien dommage car on aurait voulu être surpris à la
fin. Le roman aurait été alors maîtrisé de bout en bout. Un bon
roman qui laisse quand même à désirer sur la fin.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Extrait : <i>« Cette entrée ne
va pas commencer par une bonne ou une mauvaise nouvelle, mais par
une nouvelle étrange. Deux pages ont été arrachées à ce carnet,
celles qui suivaient la dernière entrée. Ce n'est pas toi qui l'as
fait, et tu n'as pas écrit dessus non plus car toi-moi-nous sommes
toujours sains d'esprit. Deux pages blanches disparues. Il est
cependant possible que Sandra les ait arrachées pour l'une ou
l'autre des raisons suivantes. Soit elle veut que tu penses avoir
écrit quelque chose mais que tu ne te souviennes pas quoi, auquel
cas son mobile est obscur. Soit elle a trouvé le carnet et était en
train de le lire quand elle a renversé quelque chose sur ces pages
et a été obligée de les arracher. En tout cas, dorénavant, tu vas
devoir faire plus attention à ne pas laisser le carnet sorti. »</i>
</div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-66529124770446375002018-03-13T13:52:00.001-07:002018-03-13T13:52:08.973-07:00"Sleeping Beauties" de Stephen et Owen King<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSEhc_OWw4rLrI5kGY2mBOu7KrsEiM2TUMVG0hZHk2fMidS3mpj46rSKzKO6EaUqn30o3hKIAxs8QjPyxOT7ZTlNX-9KGcLOibEatARFHrp3GmiRQCT_OBZE9XlhjKOLGgXlSwNzgNym8/s1600/Sleeping+Beauties.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="774" data-original-width="500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSEhc_OWw4rLrI5kGY2mBOu7KrsEiM2TUMVG0hZHk2fMidS3mpj46rSKzKO6EaUqn30o3hKIAxs8QjPyxOT7ZTlNX-9KGcLOibEatARFHrp3GmiRQCT_OBZE9XlhjKOLGgXlSwNzgNym8/s200/Sleeping+Beauties.jpg" width="128" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
« Sleeping Beauties » de
Stephen et Owen King.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Ed. Albin Michel 2018. Pages 828.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Résumé : Un phénomène
inexplicable s'empare des femmes à travers la planète : une
sorte de cocon les enveloppe durant leur sommeil et si l'on tente de
les réveiller, on prend le risque de les transformer en véritable
furies vengeresses. Bientôt, presque toutes les femmes sont touchées
par la fièvre Aurora et le monde est livré à la violence des
hommes. A Dooling, petite ville des Appalaches, une seule femme
semble immunisée contre cette maladie. Cas d'étude pour la science
ou créature démoniaque, la mystérieuse Evie échappera-t-elle à
la fureur des hommes dans un monde qui les prive soudainement de
femmes ?
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7 : « C'est
l'incident déclencheur. »
</b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Dans un monde où le harcèlement des
femmes fait la une tous les jours et où l'Amérique a voté pour la
personne la moins qualifiée pour s'asseoir dans le fauteuil de
président, la famille King nous offre ici une vision du monde sans
les femmes. Elles s'endorment pour ne plus se réveiller. Non pas
qu'elles meurent, elles sont « juste » recouvertes d'un
espèce de cocon qui si il leur est enlevé, les rend furieuses
(vraiment furieuses)
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Et pendant que la Terre voit le nombre de ses membres féminins diminuer et atterrir dans un autre monde, les hommes
tentent de trouver une solution. Ils paniquent. Ils ont peur. Et ils
font tout ce qu'ils ne sont pas supposés faire. King, père et fils,
mettent en avant le côté guerrier de l'homme, la volonté de
toujours vouloir tout contrôler. Alors bien sûr, on nous sert des
salauds de la pire espèce, mais aussi des maladroits, des justes et
des perdus. Ils ne sont pas tous foncièrement mauvais. Le but du
roman n'est pas de nous montrer à quel point les femmes sont
gentilles et à quel point les hommes sont méchants... Non. On a de
tout. Même du côté féminin, ils nous démontrent que tout n'est
ni tout blanc ni tout noir. Elles aussi ont leur part d'ombre.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Et c'est là qu'entre en jeu, Evie. Être surnaturel qui tente de créer un autre monde, qui pactise avec
les animaux et qui semble en savoir beaucoup plus que ce qu'elle est
supposée savoir.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Les auteurs nous entraînent dans le
chaos et nous servent un roman qui nous parle, surtout, de la
nécessité de pouvoir tous vivre ensemble.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Certains pourraient critiquer le côté
manichéen du roman : d'un côté, les hommes, désorganisés et
violents. De l'autre côté, les femmes, organisées et vivant en
paix. Certes, on pourrait le voir de cette façon mais cela serait
une réduction un peu trop facile. Car si l'histoire peut parfois
paraître dichotomique, les personnages, eux, sont particulièrement
complexes et bien réussis. Et c'est là la grande force de ce roman.
On pourrait facilement tomber dans la facilité mais les personnages
nous en empêchent. Ils sont tous menteurs, hommes comme femmes. Ils
ont tous quelque chose à cacher, quelque chose à se reprocher.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Si il y a quelque longueurs, on leur
pardonnera. On écrit pas 828 pages sans temps mort. Il faut penser à
la santé mentale du lecteur... Mais la plupart du temps, on a pas le
temps de s'ennuyer et quand père et fils embrayent et nous lancent
dans leur histoire, il devient très difficile de lâcher le livre. La
grosse force de ce roman réside dans ses personnages
particulièrement fournis et complexes. On passe un excellent moment
de lecture. La maîtrise de Stephen King semble être héréditaire.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Extrait : <i>« Elle se souvint
de quelle manière Clint avait renoncé à exercer dans le privé,
sans même ouvrir la discussion. Tout le mal qu'ils s'étaient donné
pour monter ce cabinet, le soin avec lequel ils avaient choisi, non
seulement l'emplacement, mais aussi la ville, optant finalement pour
Dooling car c'était le centre urbain le plus peuplé de la région
où il n'y avait pas déjà un psychiatre également médecin
généraliste. »</i>
</div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-943162004648206232018-03-12T10:46:00.000-07:002018-03-12T10:46:13.575-07:00"Level 26" de Anthony E. Zuiker<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh1NRAywo1Q9HfUOZanefR_i1vpK6jKWr6wkUXmJwRlyDrCBRz3_E_LbVi6p9O3JROhxqQdRFv0_7AoAJ9lkUAVfVEOekPCvdYoIkdpx9QIhMS_Z1e2wXFDOn5YgC_UNbaB5PUIpMQ8Bc/s1600/Level+26.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="216" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh1NRAywo1Q9HfUOZanefR_i1vpK6jKWr6wkUXmJwRlyDrCBRz3_E_LbVi6p9O3JROhxqQdRFv0_7AoAJ9lkUAVfVEOekPCvdYoIkdpx9QIhMS_Z1e2wXFDOn5YgC_UNbaB5PUIpMQ8Bc/s200/Level+26.jpg" width="123" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
"Level 26" de Anthony E. Zuiker</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Ed. J'ai Lu 2010. Pages 441.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Titre Original : « Dark
Origins »
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Résumé : Les policiers du monde
entier répartissent les criminels sur une échelle de 1 à 25, selon
leur dangerosité. Un tueur échappe à cette classification. Cruel à
l'extrême, insaisissable, sévissant sur tous les continents, il ne
connaît aucune limite ni aucun mode opératoire de prédilection :
c'est le niveau 26. Un seul homme peut l'arrêter. Il s'appelle Steve
Dark, et depuis que ce monstre a massacré sa famille, il s'est juré
de cesser de traquer les psychopathes. Mais bientôt, il n'aura plus
le choix.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7 : « Mais
lorsqu'il se retourna pour tirer de nouveau, le monstre avait déjà
disparu : il l'entendit sauter à travers un vitrail et
atteindre le toit de l'église. »
</b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Soyons très francs, « Level
26 » n'est pas un roman particulièrement intéressant ni
particulièrement bien écrit. La seule réelle attraction de ce
roman réside dans son côté interactif. Certains chapitres
renvoient à un lien Youtube où se trouve des capsules
complémentaires à l'histoire écrite. C'est novateur et c'est ça
qui m'a particulièrement interpellée. Alors oui, c'est une bonne
idée de principe. Et en même temps, c'est une idée désastreuse.
Déjà les acteurs choisis ne sont pas ceux que je me représentais.
On a donc forcé des visages dans ma périphérie de lecture, ce qui
m'a plutôt agacée. Ensuite, certaines capsules n'étaient plus
disponibles. Et cela n'a en rien entraver ma lecture. Quel est
l'intérêt de l'interactivité du roman ? Du coup, plus
aucun...
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Mais l'histoire alors ? Servie par
des personnages qui souffrent d'une écriture « super-héros »
qui les rend peu sympathiques. Un méchant qui va à l'encontre de
toute notion de vraisemblance. Un level 26, un super serial killer
plus intelligent et efficace que ce qu'on a jamais connu
auparavant.On y croit pas un seul instant. L'écriture est simple et
ne contient aucune complexité, aucune nuance. Les clichés se
suivent et se ressemblent.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Une très grosse déception qui ne me
fera pas lire la suite des aventures.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Extrait : <i>« Tom Riggins
n'avait jamais aimé la salle de crise de la DAS. Elle ressemblait
trop à une salle de cours, avec ses longs bureaux en Formica
disposés sur quatre rangées. Riggins se tenait devant les trois
écrans HD dits intelligents, des modèles tactiles encore inconnus
du grand public, où un simple geste suffisait pour déplacer un
fichier, améliore un cliché ou informer les agents sur le
terrain. »
</i></div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-83146878755788831252018-03-09T06:57:00.000-08:002018-03-09T06:57:24.388-08:00"La fille d'avant"de JP Delaney<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiizsEdXfII8Jfq1qqqlHYDHpKiOjRArIbvFgjN1CJZdIhZ0uXq3D5QyW_chsbr0LP9qC-dpCJ7vVdD17Bhib4NhEieCNDzO2Q1dqsboGJCMr2-t6_EEM0HOiKELJHSsy4CxioNCexJMPg/s1600/La+fille+d%2527avant.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="404" data-original-width="250" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiizsEdXfII8Jfq1qqqlHYDHpKiOjRArIbvFgjN1CJZdIhZ0uXq3D5QyW_chsbr0LP9qC-dpCJ7vVdD17Bhib4NhEieCNDzO2Q1dqsboGJCMr2-t6_EEM0HOiKELJHSsy4CxioNCexJMPg/s200/La+fille+d%2527avant.jpg" width="123" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
« La fille d'avant » de JP.
Delaney</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Ed Le Livre de Poche 2018. Pages 506.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Titre Original : «The Girl
Before »
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Résumé : C’est sans doute la
chance de sa vie : Jane va pouvoir emménager dans une maison
ultra-moderne dessinée par un architecte énigmatique… avant de
découvrir que la locataire précédente, Emma, a connu une fin aussi
mystérieuse que prématurée. À mesure que les retournements de
situation prennent le lecteur au dépourvu, le passé d’Emma et le
présent de Jane se trouvent inextricablement liés dans ce récit
hitchcockien, saisissant et envoûtant, qui nous emmène dans les
recoins les plus obscurs de l’obsession.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7 : «Le
propriétaire est un architecte. »
</b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Tout d'abord, qui est JP Delaney ?
Le pseudonyme de Anthony Capella ou encore Tony Strong. A vous de
choisir. Ensuite, « La fille d'avant » est déjà en
cours de production cinématographique sous la direction de Ron
Howard. Et ça, cela peut être un très bon signe comme cela peut en
être un très mauvais avant de commencer sa lecture. Mais comme ce
bouquin m'a été recommandé par une de mes collègues qui, sûre
d'elle, m'a annoncé que « je ne pouvais pas ne pas aimer ».
J'aime les défis, j'ai donc commencé « La Fille d'avant ».
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Et elle avait raison. Il faudrait être
particulièrement difficile pour ne pas aimer ce thriller
psychologique. On pourra souligner une lenteur parfois récurrente au
fil des pages, mais personnellement, je n'ai pas vu le temps passer.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Un petit boulet de canon maîtrisé de
main d'expert par Delaney. Deux femmes. Une morte, l'autre en deuil.
La même maison hautement technologique, érigée par un architecte
plus que suspect. La même trame. La même histoire qui se répète.
Mais fondamentalement pas le même récit. Delaney nous prouve avec
efficacité que la même histoire peut être bien différente selon
les personnages que l'on choisit. Et c'est brillant. Le lecteur se
fait balader sans arrêt et cela pour son plus grand plaisir.
L'écriture fluide permet au lecteur de s'imprégner de cette
histoire qui devient de plus en plus complexe, se retrouvant dans
l'impossibilité de relâcher son attention et de continuer à
tourner les pages sans s'arrêter, jusqu'au dénouement final.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Mais au-delà de l'histoire, pourtant
déjà très efficace, ce sont les personnages de Delaney qui font
toute la différence. Emma, Jane, Edward, Simon. Qui sont-ils
réellement ? A qui faire confiance ? Delaney nous offre
des tableaux mouvants de chacun d'entre eux. On ne sait plus où
donner de la tête. Qui croire ? On est bousculé dans nos
certitudes. Qui sont les réelles victimes ? Le bourreau est-il
celui que l'ont croit ? On avance avec délectation dans le
sordide et on en redemande, jusqu'à l'explosion finale qui nous
laisse pantois. On a été pris par surprise et on souhaite à « La
fille d'avant » de connaître le même succès que « La
fille du train ».
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Un régal.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Extrait : <i>« Bon, d'accord,
la maison est extraordinaire. Stupéfiante, époustouflante,
incroyable. Les mots ne peuvent pas lui rendre justice. La rue était
trompeuse : deux rangées de grandes maisons quelconques, avec
cette combinaison de brique rouge victorienne et de fenêtres à
guillotine que l'on voit dans tout North London, gravissant la
colline vers Cricklewood comme une ribambelle de figurines découpées
dans du papier à journal, chacune étant la réplique exacte de sa
voisine. Seules les couleurs des portes et des petites fenêtres
au-dessus les différenciaient. »
</i></div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-17194939785451409582018-02-15T05:10:00.002-08:002018-02-15T05:10:21.311-08:00"Une vie sans fin" de Frédéric Beigbeder<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisT1ikreJcMILctTy-k1MfUkY9j6LtU4I0pBE09eFDP9EAacrlNfJkAQj8dp8_RP5O-TpZoD6b_UvKXr5jnXBtTNwqH4SB3KGdnU3H8kGfFgDelUfXU3czeaJRe_78m5jzn4TFYIPA8E4/s1600/couv55273606.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="327" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisT1ikreJcMILctTy-k1MfUkY9j6LtU4I0pBE09eFDP9EAacrlNfJkAQj8dp8_RP5O-TpZoD6b_UvKXr5jnXBtTNwqH4SB3KGdnU3H8kGfFgDelUfXU3czeaJRe_78m5jzn4TFYIPA8E4/s200/couv55273606.jpg" width="136" /></a></div>
"Une vie sans fin" de Frédéric Beigbeder.<br />
Ed. Grasset 2018. Pages 360.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Résumé: « La vie est une hécatombe. 59 millions de morts par an. 1,9 par
seconde. 158 857 par jour. Depuis que vous lisez ce paragraphe, une
vingtaine de personnes sont décédées dans le monde – davantage si vous
lisez lentement. L’humanité est décimée dans l’indifférence générale.<br />
Pourquoi tolérons-nous ce carnage quotidien sous prétexte que c’est un
processus naturel ? Avant je pensais à la mort une fois par jour.
Depuis que j’ai franchi le cap du demi-siècle, j’y pense toutes les
minutes.<br />
Ce livre raconte comment je m’y suis pris pour cesser de trépasser
bêtement comme tout le monde. Il était hors de question de décéder sans
réagir. »<br />
F. B.<br />
Contrairement aux apparences, ceci n’est pas un roman de science-fiction.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7: "En revenant de la clinique, Romy et entrée dans la cuisine avec un sourcil plus haut que l'autre." </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Si il y a eu beaucoup de polémiques en ce qui concerne ce roman, des petites vexations d'égo entre personnages du monde audiovisuel, ce n'est pas ce qui m'a attirée dans ce roman. Premièrement, j'ai toujours beaucoup aimé la plume acérée de Beigbeder. Deuxièmement, le sujet semblait être intéressant: avoir peur de mourir et tout faire pour que cela ne se produise pas. Sujet qui parle à tout un chacun, la peur de la mort et l'idée de la combattre sont omniprésentes dans nos vies. </div>
<div style="text-align: justify;">
C'est donc avec entrain que j'ai commencé à lire ce roman. Et au bout de quelques pages plutôt réussies, force est de constater qu'on s'ennuie assez vite. Le côté scientifique du texte est assez rébarbatif et ce road-trip scientifique est peu convaincant. On s'ennuie ferme et on ne tente même pas de s'impliquer dans les méandres psychologiques d'un hypocondriaque cauchemardesque beaucoup trop auto-centré que pour intéresser qui que ce soit. </div>
<div style="text-align: justify;">
Moi qui suis une grande fan de Beigbeder, ici, je me confronte à ma première grosse déception en ce qui concerne cet auteur. C'est plutôt son roman et sa quête de l'immortalité qui sont sans fin. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait: "<i>Le selfie est un curriculum visuel, une e-carte de visite, un marchepied social. Le selfie à côté d'une célébrité est plus lourd de sens. Le selfiste cherche à prouver qu'il a rencontré quelqu'un de plus connu que son voisin. Personne ne demande de selfie à un anonyme, sauf s'il a une originalité physique: nain, hydrocéphale, homme-éléphant ou grand brûlé." </i></div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-3097705638477837152018-02-15T05:02:00.000-08:002018-02-15T05:02:29.776-08:00"L'allée du sycomore" de John Grisham <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij0Pun4GO2dZeC_gxjSC_koBOjM9ClatyojqmCS9ZPYesA80qW6GsyJhipRbTbv1I4_ni-o0_lbrKMqjauGDAIbXGi6Qaqii8lVj8LZ_PVXND2QNZyklI_VlFiVwpcYI-rFvcMTSrnTEg/s1600/couv5622463.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="404" data-original-width="250" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij0Pun4GO2dZeC_gxjSC_koBOjM9ClatyojqmCS9ZPYesA80qW6GsyJhipRbTbv1I4_ni-o0_lbrKMqjauGDAIbXGi6Qaqii8lVj8LZ_PVXND2QNZyklI_VlFiVwpcYI-rFvcMTSrnTEg/s200/couv5622463.jpg" width="123" /></a></div>
"L'allée du sycomore" de John Grisham.<br />
Ed. Le Livre de Poche 2015. Pages 768.<br />
Titre Original: Sycamore Row.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Résumé: Atteint d'un cancer incurable, un riche propriétaire terrien du
Mississippi, Seth Hubbard se pend à la branche d’un sycomore après avoir
rédigé un testament dans lequel il déshérite ses enfants et lègue toute
sa fortune à Lettie Lang, sa femme de ménage noire. L’avocat Jake
Brigance est chargé de cette succession. Mais nous sommes à la fin des
années 1980, et le conflit juridique qui va opposer la famille et la
domestique est aussi brutal et dramatique que le procès pour meurtre qui
avait exacerbé les tensions raciales dans le comté de Ford, trois ans
auparavant. Un superbe roman où le déchaînement des passions humaines
ouvre le chemin d'une possible rédemption.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7</b>: "<b>Ozzie quittait l'église avec son épouse et ses quatre enfants quand on l'appela au téléphone." </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour être honnête, je ne suis pas la plus grande fan de John Grisham. Je le trouve, en règle générale, trop lent et beaucoup trop procédural pour pouvoir attirer mon attention plus que nécessaire. Mais comme "L'allée du sycomore" m'a été offert, je me suis quand même lancée dans cette histoire, mais sans trop y croire. </div>
<div style="text-align: justify;">
Et pourtant, pour une fois, Grisham m'a prise par surprise. Certes c'est un roman lent et long avec beaucoup trop de longueurs inutiles, mais l'histoire est totalement maîtrisée. On en redemanderait presque. Grisham parvient à semer de ci de là des indices qui pourraient permettre au lecteur de comprendre, de lui-même pourquoi ce chef d'entreprise blanc a tout laissé à sa domestique noire. Et quand le lecteur pense avoir enfin touché la vérité du doigt, il se trompe à nouveau, berné par un auteur qui maîtrise son sujet. </div>
<div style="text-align: justify;">
Ca reste du Grisham. Ca reste lent. Et long. Un pavé qui ne nécessitait peut-être pas autant de pages. Mais cela reste une bonne lecture. De plus, elle m'a permis de comprendre ce que j'aimais bien chez Grisham. Cet auteur n'est jamais aussi bon que quand il s'attaque aux tensions raciales. Et maintenant que je sais ça, je vais pouvoir en lire plus de ses romans. Grand bien me fasse. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait:"<i>Seth Hubbard se trouvait bien à l'endroit qu'il avait indiqué - du moins tout près - mais pas du tout dans l'état attendu; car il oscillait au bout d'une corde, à deux mètres du sol, et tournait lentement sur lui-même sous l'action du vent." </i></div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-18084579561146609212018-02-15T04:55:00.000-08:002018-02-15T04:55:02.948-08:00"Débâcle" de Lize Spit<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmpnX-46P6DD4znCuOn-Z8vUNux-WDIvV99Ft70EANJA6mddsxei6dpuapFs4ySHAr-wKUPyaP8SMPe25EN9KqEZ2DkhtbXE0kMJVgRQP50X9mndU8L9G0jo1CfuouzQizI4ukYsUcLZU/s1600/couv67329801.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="483" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmpnX-46P6DD4znCuOn-Z8vUNux-WDIvV99Ft70EANJA6mddsxei6dpuapFs4ySHAr-wKUPyaP8SMPe25EN9KqEZ2DkhtbXE0kMJVgRQP50X9mndU8L9G0jo1CfuouzQizI4ukYsUcLZU/s200/couv67329801.jpg" width="120" /></a></div>
"Débâcle" de Lize Spit<br />
Ed. Actes Sud 2018. Pages 448. <br />
Titre Original: "Het Smelt"<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Résumé: À Bovenmeer, un petit village flamand, seuls trois bébés sont nés en
1988 : Laurens, Pim et Eva. Enfants, les “trois mousquetaires” sont
inséparables, mais à l’adolescence leurs rapports, insidieusement, se
fissurent. Un été de canicule, les deux garçons conçoivent un plan :
faire se déshabiller devant eux, et plus si possible, les plus jolies
filles du village. Pour cela, ils imaginent un stratagème : la candidate
devra résoudre une énigme en posant des questions ; à chaque erreur, il
lui faudra enlever un vêtement. Eva doit fournir l’énigme et servir
d’arbitre si elle veut rester dans la bande. Elle accepte, sans savoir
encore que cet “été meurtrier” la marquera à jamais. Treize ans plus
tard, devenue adulte, Eva retourne pour la première fois dans son
village natal. Cette fois, c’est elle qui a un plan…<br />
Véritable coup de tonnerre dans le paysage littéraire aux Pays-Bas et en
Belgique, immense succès de librairie qui a valu à son auteur les plus
grands éloges, Débâcle est un roman choc, servi par une écriture
hyperréaliste et intransigeante. Une expérience de lecture inoubliable.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7: Il faut que le nœud soit à la bonne hauteur." </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cela fait maintenant deux ans que je vend ce roman à ma clientèle néerlandophone. Un véritable carton plein pour ce thriller de Lize Spit. C'est donc avec impatience que j'attendais la traduction française. Lorsqu'elle est enfin parue, je me suis jetée sur le roman et l'ai lu à une rapidité déconcertante. </div>
<div style="text-align: justify;">
Et on pourrait croire que c'est un compliment, et en fait, oui et non. Je m'explique, ce roman m'a poussée dans mes retranchements. Un sentiment de malaise s'est vite installé sans jamais vraiment me quitter. Cette impression de catastrophe imminente ne quitte jamais le lecteur qui reste en apnée afin d'avoir le fin mot de l'histoire. Que s'est-il passé entre Eva, Pim et Laurens? Qu'est ce qui a amené ce trio à exploser de manière magistrale. Ce serait facile de croire que, parfois juste l'âge sépare les inséparables. Mais ce n'est pas le cas ici, on ne peut nier l'évidence: quelque chose s'est produit. Et on prédit quelque chose de grave. </div>
<div style="text-align: justify;">
Ce roman m'a fait penser au climat belge après la découverte du drame Julie et Mélissa. Quand enfants, nos illusions et nos libertés se sont évanouies en même temps que nos parents se sont rendu compte que les monstres existaient réellement et vivaient non loin de chez eux. Un climat qui parlera à tous les trentenaires belges. </div>
<div style="text-align: justify;">
Et c'est exactement ce qui va se passer dans ce roman de Spit. Est-ce un thriller? Pas vraiment. Une enquête policière? Ça aurait pu. Mais en fait, c'est un roman sur la perte de l'enfance, l'abandon de cette innocence qui nous rend adulte ou nous détruit telle une pièce d'un puzzle qui restera toujours inachevé. </div>
<div style="text-align: justify;">
Est-ce que j'ai aimé "Débâcle"? Bon sang, non. Je ne l'ai pas du tout aimé. Ce sentiment de malaise de cette enfance gâchée m'a emportée dans des endroits sombres qu'on préfèrerait toutes et tous oublier. Et pourtant, je ne pense pas que le but de ce roman est de se faire aimer. Non. Et c'est sans doute pourquoi ce livre est percutant, brutal et brillamment réussi. Il laisse son lecteur aux abois, ne voulant pas de cette fin qui était pourtant prévisible mais qu'il a refusé d'accepter, ayant trop peur de devoir assister, impuissant, à la débâcle de cette enfance. C'est affreusement brillant. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait: <i>"Du fait de sa compagnie, j'étais rarement seule. Je me sentais pourtant plus isolée que jamais, faute de pouvoir parler de ce grand secret à Pim et à Laurens, pas seulement parce que j'avais peur qu'il se moquent de moi, mais aussi au cas où ils demanderaient à Mlle Emma de veiller sur eux en plus." </i></div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-35992891526488324832018-01-21T05:00:00.000-08:002018-01-21T05:00:02.990-08:00"L'étrangleur de Pirita" de Indrek Hargla<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjH216D9HDhKLgX0c-QWUu5Fz40NSBLqDC5UYFG4vU7KE547Ea16VxDZxaosdIztBpcu2v0Uor-u3p3paieS2o-3ah-e2jLxwLg-qYFRQTtFzzaJMM27odA5SmCi43zeRtJgXrh-bAWTMo/s1600/couv28388841.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjH216D9HDhKLgX0c-QWUu5Fz40NSBLqDC5UYFG4vU7KE547Ea16VxDZxaosdIztBpcu2v0Uor-u3p3paieS2o-3ah-e2jLxwLg-qYFRQTtFzzaJMM27odA5SmCi43zeRtJgXrh-bAWTMo/s200/couv28388841.jpg" width="125" /></a></div>
"L'étrangleur de Pirita" de Indrek Hargla.<br />
Ed. Babel Noir 2017. Pages 496.<br />
Titre Original: "Pirita Kägistaja".<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Résumé: Hiver 1431. À une lieue de Tallinn, le monastère des brigittines est en
construction depuis des dizaines d’années. Y cohabitent curieusement
moines et religieuses, menés d’une main de maîtresse par Kandis,
énigmatique abbesse. Depuis peu, l’une des sœurs ne s’exprime plus que
par d’obscurs borborygmes. Un collège de savants est réuni pour en
déterminer la cause — le malin?? Melchior l’Apothicaire découvre en
chemin, sous la neige, le cadavre d’un gentilhomme, mort étranglé
depuis l’automne.<br />
Melchior ne tarde pas à faire appel à sa fille Agatha, qu’il a, en dépit
de toutes les convenances, initiée à l’art de la médecine.<br />
Un polar médiéval sur fond de tensions internationales entre Nordiques,
Russes, chevaliers teutoniques… et de rivalités culturelles et
religieuses, aux confins de la Baltique.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7: "La bouche de la femme lui avait murmuré à l'oreille, répondant à ses serments, promettant à son tour, jurant..</b>." </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
"L'étrangleur de Pirita" est le quatrième volet de la saga de Melchior l'apothicaire. Toutefois, je n'ai pas eu de difficultés à le lire sans pour autant avoir lu les trois premiers tomes de la saga. </div>
<div style="text-align: justify;">
Par contre, il m'a été très difficile d'entrer dans cette histoire dont la lenteur est peut-être la signature la plus évidente. Cette enquête policière a pour fond un milieu ecclésiastique où, si la plume est agréable, le rythme fait effroyablement défaut. Les personnages sont intéressants mais l'histoire ne nous prend pas. On piétine, on avance et parfois on recule. Si on ne passe pas un mauvais moment, il serait mentir que de dire qu'on apprécie sa lecture à tout temps. Ce roman était beaucoup trop lent pour que je m'y investisse réellement. Dommage car il avait du potentiel. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait: "<i>L'apothicaire du conseil connaît sa ville. Même si, aux yeux des conseillers et des bourgmestres, il passe plutôt pour un artisan et un boutiquier, qu'on ne saurait décemment comparer à un marchand, il jouit néanmoins de certains privilèges auxquels le citoyens ordinaires n'ont pas droit</i>." </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-26841067128238960712018-01-21T04:09:00.002-08:002018-01-21T04:09:47.843-08:00"Underground Railroad" de Colson Whitehead<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgta8UTwEC21pyGmvO2ruFrgt0lZ9z5vhKu2UdCsZ2lcv0tcSmiT9zY_y_FIB3j-j0zvsWElt53CLX7fBf9xAmKRoQwPwwuvFPSxW2VLlpiN40ZX2qIu0LOmsIv-QiUovodplniWliEElo/s1600/couv30078473.png.jpe" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="439" data-original-width="299" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgta8UTwEC21pyGmvO2ruFrgt0lZ9z5vhKu2UdCsZ2lcv0tcSmiT9zY_y_FIB3j-j0zvsWElt53CLX7fBf9xAmKRoQwPwwuvFPSxW2VLlpiN40ZX2qIu0LOmsIv-QiUovodplniWliEElo/s200/couv30078473.png.jpe" width="135" /></a></div>
"Underground Railroad" de Colson Whitehead.<br />
Ed. Albin Michel 2017. Page 398.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Résumé: Cora, 16 ans, est une jeune esclave née sur une plantation de coton en
Géorgie. Grâce à César, elle réussit à s'échapper. Leur première étape
est la Caroline du Sud, dans une ville qui semble être le refuge idéal
mais qui cache une terrible vérité. Il leur faut fuir à nouveau,
d'autant plus que Ridgeway, le chasseur d'esclaves, est à leurs
trousses.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7: "De ces hommes, Ajarry eut cinq enfants, tous mi au monde sur le même plancher de la hutte, qu'elle leur montrait quand ils désobéissaient.</b>" </div>
<div style="text-align: justify;">
.</div>
<div style="text-align: justify;">
Non seulement "Underground railroad" est un livre brillamment écrit mais en plus, Whitehead s'offre le luxe de délivrer un roman intelligent et utile. Dans une Amérique de plus en plus tendue en raison de problèmes raciaux, "Underground Railroad" a de quoi remettre les choses en place. C'est justement dans cette Amérique là que "Underground Railroad" prend toute son ampleur. Un livre coup de poing qui rappelle la sombre période de l'esclavage où les blancs avaient plus de considération pour leur bétail que pour leurs esclaves noirs. "Underground Railroad" c'est l'histoire de ceux qui refusent. De ceux qui s'échappent. De ceux qui disent "non". Mais à quel prix. Dans une fuite qui semble perdue d'avance, Whitehead enfonce ses personnages ainsi que ses lecteurs. Nous sommes piégés dans cette fuite en compagnie des personnages de Whitehead qui ne tombe jamais dans un pathos non nécessaire. Qui raconte une histoire, leur histoire, tout simplement. </div>
<div style="text-align: justify;">
Un livre implacable à mettre entre toutes les mains. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait: "<i>La première fois que Caesar proposa à Cora de s'enfuir vers le Nord, Elle dit non. C'était sa grand-mère qui parlait à travers elle. La grand-mère de Cora n'avait jamais vu l'océan jusqu'à ce jour lumineux, dans le port de Ovidah, où l'eau l'avait éblouie après son séjour dans les cachots du fort. C'est là qu'ils avaient été parqués en attendant les navires</i>." </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-7785561798927809422018-01-21T03:41:00.000-08:002018-01-21T03:41:28.465-08:00"Bourbon Kid" de Anonyme<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPIozdI0Tq2b05qPdc7HotwdjzPYkZKxnWPgyzSgQ6aT3WjT54EJM5vi8bXZJ33iueqpQxUDw9kreOxqYhMhKd_QXEvAGxKbkhKCtr5zV-kNkVK6tqUeAbvhd7P0xf1Z8yL0gC9i3EB0Y/s1600/couv71653423.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="318" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPIozdI0Tq2b05qPdc7HotwdjzPYkZKxnWPgyzSgQ6aT3WjT54EJM5vi8bXZJ33iueqpQxUDw9kreOxqYhMhKd_QXEvAGxKbkhKCtr5zV-kNkVK6tqUeAbvhd7P0xf1Z8yL0gC9i3EB0Y/s200/couv71653423.jpg" width="126" /></a></div>
"Bourbon KId" de Anonyme.<br />
Ed. Sonatine 2017. Pages 493.<br />
Titre Original: "The Day it rained blood"<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Résumé: Les Dead Hunters ont une morale très personnelle. C’est la moindre des
choses pour une confrérie de tueurs sanguinaires. Ils ont aussi quelques
menus défauts, se croire invincibles, par exemple. Un démon va
néanmoins vite les détromper. Malin, fort et intelligent comme seuls les
démons savent parfois l’être, il va tranquillement les décimer les uns
après les autres. À une exception près. Un des membres des Hunters reste
en effet introuvable, et non des moindres : le Bourbon Kid.<br />
Notre démon va alors jeter toutes ses forces dans la bataille, depuis
les quatre cavaliers de l’Apocalypse jusqu’à une armée de morts vivants,
pour retrouver et anéantir définitivement notre tueur bien-aimé.<br />
Après Le pape, le Kid et l’Iroquois, l’auteur toujours aussi anonyme du
Livre sans nom se déchaîne littéralement dans cette nouvelle aventure du
Bourbon Kid. Et il fait souffler toutes les forces maléfiques
imaginables et inimaginables pour éprouver la capacité de résistance
d’un héros que les feux de l’enfer chatouillent à peine.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7: "Mais au bout de quelques temps, Cain a découvert que son esprit pouvait pénétrer dans le corps des gens, et si ces gens étaient en état de mort cérébrale, ou dans le coma, il pouvait prendre le dessus et contrôler leur esprit." </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On peut dire que je l'ai attendu longtemps ce dernier tome des aventures du Bourbon Kid. Etant tombée totalement amoureuse de cette saga, c'est avec impatience que j'ai ouvert ce livre. </div>
<div style="text-align: justify;">
Et comme toujours c'est sur une allure rock'n'roll qu'on est accueilli dans cette nouvelle histoire. Toujours aussi déjanté, l'auteur nous emmène encore plus loin dans sa démence créatrice. Les livres d'Anonyme se lisent comme s'écoute un bon album de hard rock. </div>
<div style="text-align: justify;">
On retrouve avec plaisir et acharnement les personnages emblématiques de l'auteur. Ils restent fidèles à ce qu'ils ont toujours été. Et c'est avec tristesse que l'on quitte l'un d'entre eux. Mais qui sait? Rien n'est impossible dans le monde d'Anonyme. </div>
<div style="text-align: justify;">
A nouveau, une grande réussite qui ne nous déçoit jamais. Ou alors, uniquement quand on le referme, triste que cela soit déjà terminé. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait: "<i>La plainte du moteur de la Mustang détonnait avec le cadre silencieux et serein de la communauté amish d'Oakfield. Bébé et Joey roulaient depuis un certain temps sur un chemin de terre cahoteux lorsqu'ils aperçurent enfin l'Eglise. Bébé remarqua devant la porte un vieux monsieur tout de noir et de gris vêtu, avec des cheveux hirsutes et une longue barbe touffue. Ce devait être l'évêque Yoder, car il ressemblait exactement à l'idée qu'elle se faisait de lui</i>." </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-72382805086693986052018-01-21T03:18:00.000-08:002018-01-21T03:41:43.956-08:00"Millenium 5: La fille qui rendait coup pour coup" de David Lagercrantz<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhohaGEoPeyMaXZ7xK9yvy0FX2rMFKjySQBbTRzVJZbNhRXWuf6prHlZEgJZnRsC5TW6_xVqHjWSMZ1blz1Q6Q6FdNnNUTdALgXQyUmMg81JclCQW-lsUOHVmmKpilZZ38IjX3zyXWyRY4/s1600/couv11097827.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="302" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhohaGEoPeyMaXZ7xK9yvy0FX2rMFKjySQBbTRzVJZbNhRXWuf6prHlZEgJZnRsC5TW6_xVqHjWSMZ1blz1Q6Q6FdNnNUTdALgXQyUmMg81JclCQW-lsUOHVmmKpilZZ38IjX3zyXWyRY4/s200/couv11097827.jpg" width="120" /></a></div>
"Millenium 5: La fille qui rendait coup pour coup" de David Lagercrantz.<br />
Actes Sud 2017. Pages 399.<br />
Titre Original: "Mannen Som Sökte sin skugga".<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Réumé: Suite aux infractions qu'elle a commises en sauvant le petit garçon
autiste dans "Ce qui ne me tue pas", Lisbeth Salander est incarcérée
dans une prison de haute sécurité pour négligence constituant un danger
public. Lorsqu'elle reçoit la visite de son ancien tuteur, Holger
Palmgren, les ombres d'une enfance qui continuent à la hanter
ressurgissent. Avec l'aide de Mikael Blomkvist, elle se lance sur la
piste de crimes d'honneur et d'abus d'Etat, exhumant de sombres secrets
liés à la recherche génétique.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7: "Ou bien c'est moi qui me mélange les pinceaux." </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
"La fille qui rendait coup pour coup" est le cinquième tome de la saga Millenium, dont le deuxième écrit pat David Lagercrantz. Autant le dire tout de suite, j'avais totalement détesté le dernier tome. Il était trop prévisible et tombait trop dans certains clichés du genre. C'est donc avec crainte que j'ai ouvert le cinquième tome. Et, autant le dire tout de suite, j'ai retrouvé un peu des premiers romans dans ce dernier. On est encore loin de l'écriture et de l'intelligence de Larson, mais "La fille qui rendait coup pour coup" est d'une meilleure qualité que son prédécesseur. <b> </b></div>
<div style="text-align: justify;">
Les personnages sont déjà plus proches de ceux de Larson. Ils retrouvent de la texture et de la profondeur. Ce dont ils manquaient furieusement dans le tome précédent. </div>
<div style="text-align: justify;">
L'intrigue n'est pas mauvaise même si elle n'atteint jamais la qualité de l'auteur original. </div>
<div style="text-align: justify;">
Oui, il y a quelques passages longs et même parfois ennuyeux. Oui, on est parfois dans une intrigue un peu prévisible. Oui, on est encore loin du travail de Larson. Mais si on veut rester totalement objectif, Lagercrantz surpasse le quatrième tome. On sent un travail plus fourni et on passe, malgré tout, un bon moment lecture. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<b></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait: "<i>Mikael était installé avec son laptop dans le train pour Örebro et parcourait le numéro d'été de Millénium, qui devait partir chez l'imprimeur le lundi suivant. Dehors, il pleuvait des cordes. Selon certaines prévisions, il se préparait un des étés les plus chauds depuis longtemps pour l'instant en tout cas, c'était le déluge.</i>" </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<b></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-25238452827552617102018-01-03T04:22:00.002-08:002018-01-03T04:22:50.600-08:00"Frappe-toi le coeur" de Amélie Nothomb<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH_sMcSBcBTN2w3eIq64Al6f9TJThRI325Ya6pz5OUBmoYac1LZxd93PYPmYylLSuIe9spXQrW9a5lyP7WNdfrfSntvTiW1oYrtPoLIkzproo1K_ZGApD2vOHSN_qufYB3oJOV0950Dbk/s1600/couv66534930.png.jpe" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="478" data-original-width="311" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH_sMcSBcBTN2w3eIq64Al6f9TJThRI325Ya6pz5OUBmoYac1LZxd93PYPmYylLSuIe9spXQrW9a5lyP7WNdfrfSntvTiW1oYrtPoLIkzproo1K_ZGApD2vOHSN_qufYB3oJOV0950Dbk/s200/couv66534930.png.jpe" width="130" /></a></div>
"Frappe-toi le coeur" de Amélie Nothomb.<br />
Ed. Albin Michel 2017. Pages 180.<br />
<br />
Résumé: « Frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie. » Alfred de Musset<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7: "Grâce à toi, nous avons un vrai mariage d'amour, un dîner simple, une soirée avec nos véritables proches, dit-il en dansant avec elle." </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le sujet de "Frappe-toi le coeur" est tout autant complexe que simplissime. L'histoire d'une mère et d'une fille. De la jalousie de la première envers la deuxième. L'idée est percutante, la plume suit le mouvement. Nothomb n'a pas son pareil pour écrire la jalousie et l'envie. Nothomb met en avant le point de vue de Diane en avant, cette enfant mal-aimée. Nothomb est juste, elle frappe au coeur (sans mauvais jeu de mots) </div>
<div style="text-align: justify;">
Diane va de déception en déception, et c'est avec tristesse et compassion qu'on suit son existence qui tourne dans cette boucle où l'amour maternel l'a enfermée. Un Nothomb efficace qui laisse le lecteur sur sa faim. Pour une fois, on aurait aimé que l'auteur nous en dise plus et ne nous laisse pas seuls à nos tristes réflexions. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait:<i> "Quelques jours plus tard, comme elle rentrait de l'école, Diane dut contourner des travaux et s'aventura sur la chaussée. Elle vit un camion rouler droit vers elle. Hypnotisée par ce bolide, elle ne s'écarta pas. Il pila trop tard: elle fut renversée. Le conducteur épouvanté appela les secours. Il raconta aux ambulanciers l'attitude étrange de la fillette, qui, heureusement n'avait rien de sérieux." </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-49904984774319678582018-01-03T04:00:00.000-08:002018-01-03T04:00:48.028-08:00"La chambre des époux" de Eric Reinhardt <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgffrZifiEq8ZmLdgptibD3Ff0Nga8Xyu6eIF3dogE7YAX1gEZAABJ_pCfcf1fye49TrWJ9kd10wuAae3KTfspQgB7xd7ZnWTsCN9zMWou0S_7HCOCSf31e2_5M5EPcPTbiZs9Oa9ijiDg/s1600/couv10360698.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="387" data-original-width="264" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgffrZifiEq8ZmLdgptibD3Ff0Nga8Xyu6eIF3dogE7YAX1gEZAABJ_pCfcf1fye49TrWJ9kd10wuAae3KTfspQgB7xd7ZnWTsCN9zMWou0S_7HCOCSf31e2_5M5EPcPTbiZs9Oa9ijiDg/s200/couv10360698.jpg" width="136" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
"La Chambre des époux" de Eric Reinhardt. </div>
<div style="text-align: justify;">
Ed. Gallimard 2017. Pages 174. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Résumé: Nicolas, une quarantaine d’années, est compositeur de musique. Un jour,
sa femme Mathilde apprend qu’elle est atteinte d’un grave cancer du sein
qui nécessite une intense chimiothérapie. Alors que Nicolas s’apprête à
laisser son travail en plan pour s’occuper d’elle, Mathilde l’exhorte à
terminer la symphonie qu’il a commencée. Elle lui dit qu’elle a besoin
d’inscrire ses forces dans un combat conjoint. Nicolas, transfiguré par
cet enjeu vital, joue chaque soir à Mathilde, au piano, dans leur
chambre à coucher, la chambre des époux, la symphonie qu’il écrit pour
l’aider à guérir. S’inspirant de ce qu’il a lui-même vécu avec son
épouse pendant qu’il écrivait son roman Cendrillon voilà dix ans, Éric
Reinhardt livre ici une saisissante méditation sur la puissance de la
beauté, de l’art et de l'amour, qui peuvent littéralement sauver des
vies.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7: "Les articles et les invitations à parler de mon roman dans les médias se multipliaient, celui-ci gagnait des places dans la liste des meilleures ventes, Jean-Marc Roberts intriguait tout azimut et me racontait chaque matin par le menu après m'avoir communiqué euphorique les chiffres de vente de la veille, ses stratégies sophistiquées." </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai eu beau tourner et retourner dans tous les sens "La Chambre des époux", je ne suis jamais parvenue à y trouver le moindre intérêt. Les phrases interminables de Reinhardt m'ont directement enrhumée dans ma lecture. Là où certains verront une sophistication littéraire, je n'ai trouvé que superficialité banale de phrases consécutives qui ne m'ont jamais atteinte. </div>
<div style="text-align: justify;">
On est dans une "semi-fiction", "semi-biographie" totalement auto-centrée qui exclut magistralement le lecteur. Le ton est pompeux, prétentieux, parfois même narcissique. </div>
<div style="text-align: justify;">
"Le mariage des époux" est un très grande déception. Je n'y ai trouvé aucun intérêt, pire ,aucun plaisir. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait: " <i>La serveuse est venue me voir à plusieurs reprises, désemparée et attendrie par ce chagrin insatiable, voulant s'assurer que je n'avais besoin de rien (je percevais touché son désarroi, son impuissance émue) mais avec le souci constant de ne pas se montrer importune</i>." <br /><b></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-5985866453290614492017-09-27T05:39:00.001-07:002017-09-27T05:39:48.355-07:00"One of us is lying" de Karen McManus<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeFUDomtMPta-SURMlGZee81SrNu7zh29dCYPJ-M_24Vf7BAy0R_Cn6NySy3kkZanwdsWwuSVaKkazaqf1HSL8Vu0Jm0rDjc1Jh8hYsVcgkPuuLeLeG93hK0gpP_4BLZphxlrCXV3I6i0/s1600/couv51965702.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="326" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeFUDomtMPta-SURMlGZee81SrNu7zh29dCYPJ-M_24Vf7BAy0R_Cn6NySy3kkZanwdsWwuSVaKkazaqf1HSL8Vu0Jm0rDjc1Jh8hYsVcgkPuuLeLeG93hK0gpP_4BLZphxlrCXV3I6i0/s200/couv51965702.jpg" width="130" /></a></div>
"One of us is lying" de Karen McManus<br />
Ed. Penguins Books 2017. Pages 368.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Résumé: Pay close attention and you might solve this.</div>
On Monday afternoon, five students at Bayview High walk into detention.<br />
Bronwyn, the brain, is Yale-bound and never breaks a rule. <br />
Addy, the beauty, is the picture-perfect homecoming princess. <br />
Nate, the criminal, is already on probation for dealing.<br />
Cooper, the athlete, is the all-star baseball pitcher.<br />
And Simon, the outcast, is the creator of Bayview High’s notorious gossip app.<br />
Only, Simon never makes it out of that classroom. Before the end of
detention Simon's dead. And according to investigators, his death wasn’t
an accident. On Monday, he died. But on Tuesday, he’d planned to post
juicy reveals about all four of his high-profile classmates, which makes
all four of them suspects in his murder. Or are they the perfect
patsies for a killer who’s still on the loose? <br />
Everyone has secrets, right? What really matters is how far you would go to protect them.<br />
<br />
<b>La 7 de la page 7: "Mr. Avery points towards the sink at the back of the room, it counter crowded with beakers and petri dishes." </b><br />
<br />
Premier roman de Karen McManus. On est clairement dans un roman jeunesse qui s'adresse à des adolescents aussi bien dans le style que dans l'intrigue. Si il y a parfois quelques faiblesses dans le texte, on ne peut que constater que cette histoire fonctionne plutôt bien. Une salle de retenue, un mort et quatre suspects qui auraient plus de raisons de tuer la victime que ce qu'il n'y paraît aux premiers abords. Si les secrets de chacun sont quelque peu prévisibles, on passe tout de même un bon moment. Cela nous permet également d'entrer dans la vie de ces jeunes et de leur quotidien dans ce lycée américain. Les personnages sont attachants et si le dénouement est un peu trop prévisible, on reste sur un très bon thriller jeunesse.<br />
<br />
Extrait: "<i>A sex tape. A pregnancy scare. Two cheating scandals. And that's just this week's update. If all hyou knew of Bayview High was Simon Kelleher's gossip app, you'd wonder how anyone found the time to go to class.</i>" sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-46691601949925771362017-09-27T05:10:00.003-07:002017-09-27T05:10:49.596-07:00"La villa rouge" de James Patterson<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsQMiyh4wRpAi22q04ujDb0SYbGerRKkl45G8DBH_laJPNr0J6xT4DvwM1wYMJzLCdq2N1EkVmqCkz6J-LOZdtSfO9LoPhvvv2B11ylhNt7e_RX1YYEDp3_bJNSJ-vnjeom4BZf2W8Xdk/s1600/couv61161454.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="391" data-original-width="250" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsQMiyh4wRpAi22q04ujDb0SYbGerRKkl45G8DBH_laJPNr0J6xT4DvwM1wYMJzLCdq2N1EkVmqCkz6J-LOZdtSfO9LoPhvvv2B11ylhNt7e_RX1YYEDp3_bJNSJ-vnjeom4BZf2W8Xdk/s200/couv61161454.jpg" width="127" /></a></div>
"La villa rouge" de James Patterson<br />
Ed. L'Archipel 2017. Pages 472.<br />
Titre Original: "Murder House".<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Résumé: Dans les Hamptons (Long Island), au 7 Ocean Drive, se dresse une
impressionnante maison à la façade gothique avec une vue imprenable sur
l’océan.Mais elle est à l’abandon depuis plusieurs années et tombe en
décrépitude. On la dit maudite. Il est vrai que la Villa rouge, telle
qu’on la surnomme, a été par le passé le théâtre d’une série de meurtres
jamais résolus.<br />
Quand un nabab d’Hollywood et sa maîtresse y sont retrouvés sans vie, tous pensent que la malédiction frappe de nouveau.<br />
Jenna Murphy, une ancienne flic de New York, va mener l’enquête. Elle
qui, enfant, jouait sur la plage non loin de la maison, voit ressurgir
en elle une terreur qu’elle croyait pourtant éteinte…<br />
Mais la Villa rouge n’a sans doute pas encore révélé tous ses mystères… et Jenna pourrait bien en être la prochaine victime. </div>
<div style="text-align: justify;">
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7: "Leurs destins ne se sont pourtant croisés que six semaines auparavant." </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On ne peut pas dire que le quatrième de couverture de "La villa rouge" ne soit pas alléchant, ce serait mentir. Les personnage sont intéressant mais ne permettent pas toujours au lecteur de s'investir en eux. Et si l'intrigue est intéressante, il est important de constater qu'au final, elle en révèle trop, trop vite. On devine vite qui se cache derrière les traits du tueur. Et de ce fait, on est totalement agacé que le personnage principal semble incapable de le trouver elle-même. </div>
<div style="text-align: justify;">
La fin est prévisible et là où on nous révèle la grande surprise finale, on n'est pas particulièrement surpris car cela faisait déjà un moment qu'on avait découvert le pot aux roses. Dommage. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait: "<i>Lorsqu'il se réveille, il fait encore nuit et un souffle d'air froid pénètre dans sa chambre par la fenêtre ouverte. Il se lève une heure plus tard en temps ordinaire, mais il n'a quasiment pas fermé l'oeil de la nuit, dans l'attente de cette journée. Il n'est même pas certain d'avoir dormi.</i>" </div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-86913434152602763532017-09-27T04:44:00.003-07:002017-09-27T04:44:57.204-07:00"Les proies" de Thomas Cullinan<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdqK3tSadV7i3NzoiVZDt0w1G0C1NiKi6EgroOKDdQLiAqTYqBAQq7N5RZx9MtXDpzRnzYQHiwfPOHpLjHjzMHFN6NYA1AO0NdCCtSqGaanBQy2zzbI2wzg514YTxGLvQVx-nTszsyDcg/s1600/couv32630480.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="533" data-original-width="345" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdqK3tSadV7i3NzoiVZDt0w1G0C1NiKi6EgroOKDdQLiAqTYqBAQq7N5RZx9MtXDpzRnzYQHiwfPOHpLjHjzMHFN6NYA1AO0NdCCtSqGaanBQy2zzbI2wzg514YTxGLvQVx-nTszsyDcg/s200/couv32630480.jpg" width="129" /></a></div>
"Les proies" de Thomas Cullinan<br />
Ed. Rivages 2017. Pages 679.<br />
Titre Original: "The Beguiled"<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Résumé: Le 6 mai 1864, la forêt de la Wilderness est le théâtre de l'une des
plus effroyables batailles de la guerre de Sécession. L(orage d'acier
que déchaîne ce jour-là l'artillerie rebelle de Robert Lee, à laquelle
répond celle du général de l'Union Ulysses Grant, embrase sans
distinction arbres et fantassins. Malgré ses blessures, un caporal
nordiste réussit à s'échapper du brasier et trouve refuge dans un
pensionnat pour jeunes filles confédéré. Mais l'intrusion soudaine d'un
mâle vient perturber la vie des recluses, pétries de valeurs puritaines
et de pulsions refoulées, des huit femmes qu'abrite encore
l'institution. Objet de tous les fantasmes, le soldat va s'employer à
les incarner avec un art consommé de la manipulation, jusqu'à une nuit
où tout bascule. Dès lors, la haine sera sa seule maîtresse, la
vengeance l'unique motivation de ses anges gardiens.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7: "Quand ma jambe aura fini de saigner." </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
"Les Proies" est un livre assez long. Trop long et trop lent, il ne s'y passe pas grand chose. Ce roman aurait pu être beaucoup plus court. Mais surtout, il m'a manqué un petit quelque chose pour vraiment m'investir dans ce roman. Les personnages féminins sont certes bien exploités et on sent bien que chaque type de "cliché féminin" est bien présent dans ce roman. Cullinan parvient à adapter son style et sa structure narrative pour chacun de ses personnages. Mais tout cela semble trop facile. Et puis surtout, après avoir avalé autant de pages, on s'attendrait à avoir une fin en apothéose. Mais non, même là, on reste sur sa fin. Un roman en demi teinte, à lire si vous n'avez plus rien d'autre. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait: "<i>Je l'ai trouvé dans les bois. Miss Harriet m'avait donné la permission d'aller chercher des champignons à condition que je promette de ne pas dépasser l'ancienne piste indienne, juste avant la pente où les bois commencent à descendre vers le ruisseau.</i>" </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-77024204543662305342017-09-27T04:25:00.001-07:002017-09-27T04:25:39.328-07:00"Ragdoll" de Daniel Cole<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqY3YQaQTAZ0wYxE2M0Vk06Wl6Jh7LoLL7Wb2GtwjxAU_K5F7sKqwWvJKYpYp-7eKrpjozo2KDsYfpV3qvGJxgHPqBdo1qr57Cf6ZHfub-kAMahyphenhyphenGVZAOd57xBsmF_IAanmYoiv1ge9kM/s1600/couv13481468.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="497" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqY3YQaQTAZ0wYxE2M0Vk06Wl6Jh7LoLL7Wb2GtwjxAU_K5F7sKqwWvJKYpYp-7eKrpjozo2KDsYfpV3qvGJxgHPqBdo1qr57Cf6ZHfub-kAMahyphenhyphenGVZAOd57xBsmF_IAanmYoiv1ge9kM/s200/couv13481468.jpg" width="123" /></a></div>
"Ragdoll" de Daniel Cole.<br />
Ed. Robert Laffont 2017. Page 458.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Résumé: Six victimes. Aucun fil rouge. Votre nom figure sur la liste du
tueur. La date de votre mort aussi… Pour une fois, fiez-vous aux
apparences : déjà vendu dans 34 pays, Ragdoll est LE thriller de l’année
! « À vous couper le souffle. Si vous avez aimé “Seven”, vous adorerez !
» M.J. Arlidge, auteur du best-seller Am Stram Gram La police découvre
un cadavre composé de six victimes démembrées, assemblées entre elles
par des points de suture telle une marionnette, et que la presse va
rebaptiser Ragdoll, la poupée de chiffon. L’inspecteur Fawkes, qui vient
juste d’être réintégré à la Metropolitan Police de Londres, dirige
l’enquête sur cette épouvantable affaire, aidé par son ancienne
coéquipière, l’inspecteur Baxter. Le tueur nargue la police en diffusant
via les médias une liste de six noms, et en précisant les dates
auxquelles il compte les assassiner. Fawkes et Baxter réussiront-ils à
sauver ces six personnes, quand le monde entier garde les yeux braqués
sur chacun de leurs mouvements ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7: "Les jurés, au nombre de douze, s'éclipsèrent ensuite par la porte située derrière la barre de témoins pour délibérer." </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dès qu'on ouvre "Ragdoll", on est aspiré dans un rythme effréné. Pas le temps de respirer, l'action s'enchaîne çà une rapidité folle. Premier roman de Daniel Cole, on se dit vite qu'on a entre les mains un véritable petit bijou du thriller. Pas de chichi interminable, on entre directement dans le vif du sujet, sans se poser de question. </div>
<div style="text-align: justify;">
On tourne les pages avec avidité, d'autant plus que les personnages sont justes et correctement exploités. Ils n'en font pas trop et et cette équipe de policiers est crédible. On va de rebondissement en rebondissement avec délectation. Et tout à coup, sans prévenir, le rythme baisse sans qu'on sache vraiment pourquoi. Et quand la révélation finale nous est exposée, on hausse les sourcils et on assiste, impuissants, à un flop monumental. Une fine en laquelle il est très difficile de croire. Et c'est bien dommage car on attendait beaucoup de ce roman. Surtout quand on constate que le roman en lui-même avait un tel potentiel. Pour qu'au final la fin nous gâche notre plaisir et ne fasse de "Ragdoll" est une grosse déception. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait<i>: "La bonne humeur d'Edmunds découlait du fait qu'il avait fini par dégotter la référence exacte qui correspondait au vernis prune. Il ignorait encore comment cette information pouvait s'avérer utile, mais c'était un pas important dans l'identification du bras droit de Ragdoll. En arrivant dans l'open space, il constata que Baxter était déjà à son bureau. Même de si loin, il pouvait affirmer qu'elle était d'une humeur massacrante</i>." </div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-28496377568482098242017-09-20T08:19:00.001-07:002017-09-20T08:19:34.168-07:00"Conclave" de Robert Harris. <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhviQMOWc4fd3WJdsUhJ6yHi5IgNMfxHX9gkHS9rHio5VwU3hRNxK4V7sA1MNji3gZC8_fLIXIRd2XcUvdM3BzVaPuVu4OFStU2BukaU-xbPeykXNiiPY7rtOHdSc61yaI_Bl_oOJjzhTE/s1600/couv11464666.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="374" data-original-width="240" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhviQMOWc4fd3WJdsUhJ6yHi5IgNMfxHX9gkHS9rHio5VwU3hRNxK4V7sA1MNji3gZC8_fLIXIRd2XcUvdM3BzVaPuVu4OFStU2BukaU-xbPeykXNiiPY7rtOHdSc61yaI_Bl_oOJjzhTE/s200/couv11464666.jpg" width="128" /></a></div>
"Conclave" de Robert Harris.<br />
Ed. Plon 2017. pages 306.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Résumé: Le pape est mort. Derrière les portes closes de la Chapelle Sixtine, cent dix-huit
cardinaux venus des quatre continents vont participer à l'élection la
plus secrète qui soit. Ce sont tous des hommes de foi. Mais ils ont des ambitions. Et ils ont des rivaux. En secret, les alliances se préparent.Ce n'est plus qu'une question d'heures... L'un de ces cardinaux va
devenir la figure spirituelle la plus puissante au monde. Sur la place
Saint-Pierre, deux cent cinquante mille chrétiens attendent de voir la
fumée blanche apparaître.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7: "Des rideaux et des murs jaune pâle, un parquet vitrifié." </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
"Conclave" est un thriller politique particulièrement bien ficelé. Dès le départ, Harris trouve le bon ton et nous fait un travail d'introduction particulièrement remarquable. Il y a un nombre incalculable de personnages mais, jamais cela ne sera un obstacle à la lecture de ce roman. Harris nous expose bien qui est qui et nous donne toutes le clefs afin de bien suivre son intrigue. Et dès que l'introduction est terminée, on entre dans le vif du sujet avec un premier mystère, directement suivi, dans la foulée, par un deuxième. On sent qu'on entre dans un roman à rebondissements mais qu'il faudra, probablement, prendre pas mal de recul pour pouvoir entrevoir l'ensemble des tenants et des aboutissants. Le rythme est assez soutenu et le lecteur est happé dans la politique de ce Conclave, avide du prochain rebondissement. Harris donne l'impression au lecteur de faire partie des débats, chaque lecteur choisira, lui aussi, son poulain. </div>
<div style="text-align: justify;">
Harris ficèle son intrigue avec talent et mêle plusieurs thématiques, tout en restant dans un système efficace de huis-clos. On oublie les réalités extérieures comme les personnages mais elles vont pourtant nous rattraper avec force. </div>
<div style="text-align: justify;">
Seul petit bémol, il est dommage que le rebondissement final soit un peu trop prévisible mais cela ne gâche en rien la qualité de ce roman. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait: "<i>On avait abandonné les trônes en 1965, après le concile Vatican II, comme tant d'autres vieilles traditions de l’Église. On considérait maintenant que le Collège des cardinaux était bien trop nombreux et international pour ce genre de meringue Renaissance. Une part de Lomeli aspirait cependant à un peu de meringue Renaissance, et il songeait en secret que le dernier pape avait parfois exagéré sa rengaine de simplicité et d'humilité. Un excès de simplicité devenait après tout une forme d'ostentation, et s'enorgueillir de son humilité était un péché</i>." </div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-65096050375711338602017-09-20T07:52:00.000-07:002017-09-20T07:52:19.318-07:00"Le Livre des Baltimore" de Joel Dicker<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYMUzSh8ZNEL60RQMvHRfM1-KfMzcAwh4nudUP63GzGHs_qBpMxFkz5Xo9p8V7gypRqvbJ4F_saA9Nw_INN0z1xxLuYdPwg8CtG3J_XtCi5CKq6zU5mELJa-nwCKY82JU0zG0rgoaefC4/s1600/couv13741967.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="494" data-original-width="342" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYMUzSh8ZNEL60RQMvHRfM1-KfMzcAwh4nudUP63GzGHs_qBpMxFkz5Xo9p8V7gypRqvbJ4F_saA9Nw_INN0z1xxLuYdPwg8CtG3J_XtCi5CKq6zU5mELJa-nwCKY82JU0zG0rgoaefC4/s200/couv13741967.jpg" width="138" /></a></div>
"Le Livre des Baltimore" de Joel Dicker<br />
Ed. De Fallois poche 2017. Pages 593.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Résumé: Jusqu'au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman.
Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair. Les
Goldman-de-Montclair, dont est issu Marcus Goldman, l'auteur de La
Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, sont une famille de la classe
moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey. Les
Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit,
vivant dans une luxueuse maison d'une banlieue riche de Baltimore, à qui
Marcus vouait une admiration sans borne. Huit ans après le Drame, c'est
l'histoire de sa famille que Marcus Goldman décide cette fois de
raconter, lorsqu'en février 2012, il quitte l'hiver new-yorkais pour la
chaleur tropicale de Boca Raton, en Floride, où il vient s'atteler à son
prochain roman. Au gré des souvenirs de sa jeunesse, Marcus revient sur
la vie et le destin des Goldman-de-Baltimore et la fascination qu'il
éprouva jadis pour cette famille de l'Amérique huppée, entre les
vacances à Miami, la maison de vacances dans les Hamptons et les
frasques dans les écoles privées. Mais les années passent et le vernis
des Baltimore s'effrite à mesure que le Drame se profile. Jusqu'au jour
où tout bascule. Et cette question qui hante Marcus depuis : qu'est-il
vraiment arrivé aux Goldman-de-Baltimore ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7: "Vous, vous écrivez pour vous occuper l'esprit." </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est avec "Le Livre des Baltimore" que l'on retrouve, avec plaisir, Joel Dicker qui nous avait subjugué avec L'affaire Harry Québert. Et force de constater que la plume de l'auteur suisse est toujours aussi efficace. Dicker s'engouffre dans un conflit de famille bien plus complexe que ce qui semble au départ. Divisée en deux parties, les Montclair et les Baltimore. Les premiers, de revenus plus modestes et les deuxième qui vivent dans le luxe et l'argent. Et si le texte est, lui aussi, divisé, Dicker ne nous raconte, en fait, qu'une seule et unique histoire. Celle de Marcus qui se retrouve entre ses deux familles. Tout est lié. </div>
<div style="text-align: justify;">
Et il est très difficile de lâcher le livre avant d'avoir eu le fin mot de l'histoire. Que s'est-il passé dans cette famille? La tension monte au fur et à mesure, laissant le lecteur dans l'attente fébrile de la suite. Quel est ce "drame" qui a tout fait basculer? Dicker nous donne des indices sans pour autant nous livrer son intrigue. Il maîtrise totalement son sujet. </div>
<div style="text-align: justify;">
On entre, lecteur voyeur, dans les secrets de famille au même rythme que Marcus. Et quand les langues se délient, le lecteur se retrouve spectateur impuissant d'un malheur qui s'est déjà produit. Les certitudes de Marcus sont mises à mal, ses interprétations se confrontent à une réalité beaucoup plus dure que ce qu'il ne croyait. </div>
<div style="text-align: justify;">
Un excellent roman d'un auteur qu'on aime de plus en plus. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait: "<i>Les gens ne veulent plus réfléchir, ils veulent être guidés. Ils sont asservis du matin au soir, et quand ils rentrent chez eux, ils sont perdus: leur maître et patron, cette main bienfaitrice qui les nourrit, n'est plus là pour les battre et les conduire. Heureusement, il y a la télévision. L'homme l'allume, se prosterne et lui remet son destin.</i>" </div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-42357590451248838152017-09-20T07:14:00.003-07:002017-09-20T07:14:59.581-07:00"Play" de Franck Parisot <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmngqM1k5efT_GcOAYp7lTAuqo-Ad2aS9s6QRgcyht2Yt8iIh0nLoQ48Bb8F6HvprYmcjueNaCmbuAfJOZavGe6XiUON0SA1PvKPajeLNkZpw6NsLEmUPGiQb6dYhc0PLNSGv6cRdoPzA/s1600/couv27125436.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="404" data-original-width="250" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmngqM1k5efT_GcOAYp7lTAuqo-Ad2aS9s6QRgcyht2Yt8iIh0nLoQ48Bb8F6HvprYmcjueNaCmbuAfJOZavGe6XiUON0SA1PvKPajeLNkZpw6NsLEmUPGiQb6dYhc0PLNSGv6cRdoPzA/s200/couv27125436.jpg" width="123" /></a></div>
"Play" de Frank Parisot.<br />
Ed. Le Livre de Poche 2016. Pages 668.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Résumé: Un serial-killer sévit sur New York. Sur chaque scène de crime, la
police retrouve une clé usb contenant un message qui leur est adressé.
Le point commun entre les victimes : toutes aimaient exposer leur vie
sur internet... Les inspecteurs Bridge, Alves et Morgans se mettent à la
recherche de celui qu'ils nomment " le cyclope ", en raison de la
caméra frontale qu'il utilise pour filmer le calvaire qu'il fait endurer
à ses victimes avant de les mettre à mort. Mais le tueur les observe...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7: "Il ne connaissait d'elle que son prénom, inscrit sur le badge qu'elle portait au travail, mai il avait encore en mémoire les sourires charmants qu'elle offrait avec les cafés." </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
"Play" nous prend par surprise. En effet, au départ, ce n'est pas une affaire gagnée. Le rythme est lent et on a beaucoup de mal à s'intéresser aux personnages et à l'histoire. Le chapitrage du tueur est pourtant assez intéressant et bien exploité. Mieux géré, il permet au lecteur de rester en connexion avec l'histoire. </div>
<div style="text-align: justify;">
Là où le tueur semble complexe, les policiers sont trop prévisibles, trop clichés, partageant des dialogues bateau qui ne permettent aucune identification. Mais cela ne dure que quelques chapitres. Parisot semble trouver son rythme et ses personnages s'intègrent de plus en plus dans une intrigue qui interpelle. Et soudain, l'histoire s'emballe et "Play" devient un page-turner efficacement redoutable. Et jusqu'à la fin, le roman va garder ce rythme impressionnant. Le projet est simple mais efficace: un tueur utilise notre image, ce qu'on en fait pour assouvir ses sombres besoins meurtriers. On se sent soi-même en danger, sans s'en rendre compte. </div>
<div style="text-align: justify;">
Ce roman est violent. On assiste à de nombreuses scènes de torture, très explicites. On pourrait se demander si cette violence est nécessaire. Et la réponse est oui. Elle l'est afin de bien entrer dans l'esprit du tueur. </div>
<div style="text-align: justify;">
Et c'est justement là que réside la plus grosse déception de "Play". Le mobile du tueur est très très faible. Très décevant. S'engloutir six cents pages pour une fin aussi facile est un peu dommage. Si cela n'enlève rien à l'efficacité du roman, cela reste quand même un gros point faible. Mais que cela ne gâche pas votre plaisir de lecture car "Play" reste un roman agréable à lire. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait: "<i>Paustin s'était relevé d'un coup, manquant de trébucher sur une des pieds du bureau et perdant son sourire aussi vite qu'Alves avait perdu son calme. Il resta sur la défensive, sentant l'adrénaline parcourir son corps. Ses jambes tremblaient malgré lui... Les autres flics observaient la scène avec un sourire en coin. Alves avait calmé Paustin d'un seul regard assassin. Un uppercut oculaire.</i>" </div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-42676475014045861802017-09-20T06:46:00.001-07:002017-09-20T06:46:35.098-07:00"The Whites" de Richard Price. <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjicotpaoaCFSCSdSddu6BLiRngyRCTBcs9PSdr4SknKCXfpkQey46lCC-dje5UhtdO1LEOAqd3Z2qtma5YNOAEzamX5FrvKj0rgzpMKoPdGn-ymZWSyTXFcamT9wgDMprOBp2BG0cW5Ls/s1600/couv8644349.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="645" data-original-width="421" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjicotpaoaCFSCSdSddu6BLiRngyRCTBcs9PSdr4SknKCXfpkQey46lCC-dje5UhtdO1LEOAqd3Z2qtma5YNOAEzamX5FrvKj0rgzpMKoPdGn-ymZWSyTXFcamT9wgDMprOBp2BG0cW5Ls/s200/couv8644349.jpg" width="130" /></a></div>
"The Whites" de Richard Price.<br />
Ed. Bloombury 2015. Page 333.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Résumé: Milieu des années quatre-vingt-dix. Le jeune Billy Graves est flic au
sein d'une brigade anticriminalité de l'un des pires districts du Bronx.
Il fait partie d'un groupe de policiers prometteurs, les Wild Geese, et
une carrière brillante lui semble assurée. Jusqu'au jour où il tire
accidentellement sur un gamin. L'affaire, fortement médiatisée, lui vaut
d'être mis au placard quelque temps.<br />
Aujourd'hui, Billy est devenu chef d'une équipe de nuit du NYPD. Son
quotidien : sillonner les rues de New York, de Wall Street à Harlem,
pour en assurer la sécurité, même s'il sait que certains criminels
passeront toujours au travers des mailles du filet. Ces derniers, il les
surnomme les « whites », ceux qui s'en sortent blancs comme neige.
Chaque policier en a un qui l'obsède.<br />
Puis vient un appel qui change tout : un meurtre a eu lieu à Penn
Station. Et la victime n'est autre que le white d'un de ses anciens
coéquipiers. Lorsqu'un autre white est assassiné, Billy commence à
s'interroger : quelqu'un serait-il en train de régler ses comptes ? Et
qui est cet homme qui, soudainement, paraît s'intéresser à sa femme et à
ses enfants, au point de les suivre en filature ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7: "As he stepped back to brush the ash off his sport jacket, his cell rang: Rollie the Wheel." </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Avec "The Whites", Richard Price nous offre un polar très sombre et très dur. On entre dans un monde de noirceur et on en redemande. On s'attache assez vite au personnage de Billy. Il nous plait car c'est un homme qui porte ses cicatrices avec humilité. Mais cela vaut pour tous les personnages de "The Whites". Ils sont blindés de blessures mais continuent leur vie, "normalement". Jusqu'au moment où l'équilibre se rompt. La tension monte au fur et à mesure et on ne peut qu'être témoins, impuissants, de la tragédie en préparation. </div>
<div style="text-align: justify;">
On suit la vie de ces inspecteurs dont le quotidien est d'une dureté sans nom. Mais on sait aussi que la ligne a été franchie. On ne peut revenir en arrière. </div>
<div style="text-align: justify;">
Price joue avec les limites de "bon" et de "méchant". Chacun maintient ses cartes près de sa poitrine, se dévoilant sans jamais avouer. La différence entre le bien et le mal devient de plus en plus ténue. </div>
<div style="text-align: justify;">
Et c'est avec étonnement qu'on assiste au dénouement de ce polar bien ficelé. Price nous emmène là où on ne s'y attendait pas. Un très bon roman qui se laisse lire avec une facilité déconcertante. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait: <i>"And no, my son isn't going to apologize to that little shit, and no, we're not going to pay for those glasses. But you know whu should? You and this whole goddamn school, because what happened yesterday is all your fault. You put on this stupid, boring show about the planets, all these poor kids has to come out and say "Hello I am Saturn". And you know, you know, one poor kid has to come out and say "Hello, I am Uranus". Jesus Christ, you're a shrink, do you know how humiliating that is?</i>" </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-52976751363424253712017-09-20T06:18:00.000-07:002017-09-20T06:18:39.737-07:00"A Knight of the Seven Kingdoms" de George R.R. Martin<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdstCBkB0aFakppVB-xEgh7SJ_Vxij9835rBHvBbVkg9pa3kD4CgQezaLg8mcT0Jy-Dlz98pY3tt4tRpguKKKpWGu-0Mu0IvjVQJ6BzA1PL5f91P0kCWOwbKSrN41bhEgULyuM83hpLBU/s1600/couv23601429.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="262" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdstCBkB0aFakppVB-xEgh7SJ_Vxij9835rBHvBbVkg9pa3kD4CgQezaLg8mcT0Jy-Dlz98pY3tt4tRpguKKKpWGu-0Mu0IvjVQJ6BzA1PL5f91P0kCWOwbKSrN41bhEgULyuM83hpLBU/s200/couv23601429.jpg" width="130" /></a></div>
" A Knight of the Seven Kingdoms" de George R.R. Martin<br />
Ed. Harper Voyager 2017. pages 355.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Résumé: Taking place nearly a century before the events of A Game of Thrones, A
Knight of the Seven Kingdoms compiles the first three official prequel
novellas to George R. R. Martin’s ongoing masterwork, A Song of Ice and
Fire. These never-before-collected adventures recount an age when the
Targaryen line still holds the Iron Throne, and the memory of the last
dragon has not yet passed from living consciousness.<br />
Before Tyrion Lannister and Podrick Payne, there was Dunk and Egg. A
young, naïve but ultimately courageous hedge knight, Ser Duncan the Tall
towers above his rivals—in stature if not experience. Tagging along is
his diminutive squire, a boy called Egg—whose true name (hidden from all
he and Dunk encounter) is Aegon Targaryen. Though more improbable
heroes may not be found in all of Westeros, great destinies lay ahead
for these two . . . as do powerful foes, royal intrigue, and outrageous
exploits.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7: "I could ride him as well as you, he said, bold as you please."</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En tant que grande fan du "Trône de Fer", il fallait bien que je retourne ronger mon frein à Westeros le temps que Martin se décide a, enfin, nous livrer son "Winds of Winter". Je me suis donc ruée sur "A Knight of the Seven Kingdoms". Un siècle avant les événements de "Game Of Thrones", nous voilà en compagnie de Dunk et Egg pour trois nouvelles dont ils sont les héros. </div>
<div style="text-align: justify;">
Alors comme toujours, la plume de Martin est particulièrement efficace mais il faut bien avouer que ce livre a été lu plus par dépit que par réelle envie. Mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas écrit, "A Knight of the Seven Kingdoms" est un très bon roman de fantasy. Mais ce n'est pas "Game of Thrones" et c'est là que réside la seule critique que l'on peut réellement faire à ce roman. On en veut plus. Mais il reste très intéressant de retrouver un endroit connu. Un petit plaisir non dissimulé à savoir que dans un siècle, un joyeux remue-ménage (et méninges) va avoir lieu. </div>
<div style="text-align: justify;">
Personnellement, je me suis plus attachée à Egg qu'à Dunk. Targaryen un jour... Un bon moment de lecture en attendant la suite des aventures de Westeros. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait: "<i>A hedge knight must hold tight to his pride. Without it, he was no more than a swellsword. I must earn my place in that company. If I fight well, some lord may take me into his household. I will ride in noble company then, and eat fresh meat every night in a castle hall, and raise my own pavillion at tourneys. But first I must do well. Reluctantlly, he turned his back on the tourney grounds and led his horses into the trees</i>." </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6547816966571714376.post-52369055372067047502017-09-20T05:56:00.001-07:002017-09-20T05:56:08.121-07:00"Miss Peregrine et les enfants particuliers: La Bibliothèque des âmes" de Ransom Riggs<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiLtINFyyAQsMWMshebWAgF_QFRESIRLfcdHCMuys7EjytUD9CwVDkJxX0L5EA4kWPiZPniSPWH-2ey4ycZCr_cYL95kvpO57v7bXZ8sPGam-h_ETTN7D-_mZf4TSC0OxedrTEDhawGI0/s1600/couv1578345.png.jpe" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="544" data-original-width="350" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiLtINFyyAQsMWMshebWAgF_QFRESIRLfcdHCMuys7EjytUD9CwVDkJxX0L5EA4kWPiZPniSPWH-2ey4ycZCr_cYL95kvpO57v7bXZ8sPGam-h_ETTN7D-_mZf4TSC0OxedrTEDhawGI0/s200/couv1578345.png.jpe" width="128" /></a></div>
"Miss Peregrine et les enfants particuliers: La Bibliothèque des âmes" de Ransom Riggs.<br />
Ed. Bayard Jeunesse 2016. Pages 582.<br />
Titre Original: "Library of Souls"<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Résumé: Dans le Londres d'aujourd'hui, Jacob Portman et Emma Bloom se lancent à
la recherche de leurs amis enlevés par les Estres. Ils retrouvent leur
trace grâce au flair aiguisé d'Addison, l'illustre chien particulier
doué de parole. Bientôt, au bord de la Tamise, ils font la connaissance
de Sharon, un géant bourru qui, moyennant une pièce d'or, propose de
leur faire traverser le fleuve. Ils rejoignent ainsi l'Arpent du Diable,
une boucle temporelle à la réputation effroyable où séjournent les
particuliers les moins recommandables, où pirates et malfaiteurs
commettent leurs forfaits en toute impunité.<br />
Jacob et Emma ne se sont pas trompés : l'ennemi a bien établi son QG
dans l'Arpent, derrière les murs d'une forteresse imprenable...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La 7 de la page 7: "Soudain, le creux a pivoté pour me faire face."</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le premier tome m'avait totalement hypnotisée et le deuxième un peu déçue. J'espérais donc un feu d'artifice pour le tome de fin, pour la conclusion. Et j'ai continué dans ma déception. Je me suis demandée pendant tout le roman où Riggs voulait m'emmener. Et je me suis retrouvée exactement là où je n'avais aucune envie d'être. Dans une fin prévisible et bâclée. Et c'est vraiment dommage. J'en attendais beaucoup, peut-être trop, sans doute. Mais je ne me suis pas retrouvée avec la même excitation que celle du premier tome. Les enfants particuliers sont partis, sans moi, à la recherche de leurs amis et de Miss Peregrine. Riggs m'a donné l'impression de ne pas réellement se décider de la manière dont il voulait terminer sa saga. Et du coup, on se retrouve avec une fin mièvre au possible. D'accord c'est un roman jeunesse mais une fin aussi guimauve a été la goutte d'eau. Une très grosse déception. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait: "<i>Avant de nous embarquer, Sharon a ôté six rats frétillants de sous sa cape d'un geste théâtral. Apparemment, un voyage sans vermine était un luxe réservé aux particuliers importants, et il nous rangeait dans cette catégorie.</i>" </div>
sheldziohttp://www.blogger.com/profile/08582356648571445702noreply@blogger.com0