“Le bonheur: Tableaux
et bavardages.” de Philippe Delerm.
Ed. Folio 2006. Pages
162.
Résumé: "
Je suis heureux.
Est-ce que ça va durer ? Voilà le sujet de ce livre. Ce sera un thriller, le plus authentique du siècle. Je suis cerné de toutes parts, et jusqu'au fond de mon terrier. Sur chaque page va planer une menace de mort ou de cancer, d'accident de voiture, de mal de vivre, simplement. Mais je suis fort, j'ai plein de munitions, je vous en parlerai. Si la menace se précise, vous la vivrez au cœur de mon sang, de mon encre.
Si j'en réchappe, nous partagerons le butin. Peut-être... "
Est-ce que ça va durer ? Voilà le sujet de ce livre. Ce sera un thriller, le plus authentique du siècle. Je suis cerné de toutes parts, et jusqu'au fond de mon terrier. Sur chaque page va planer une menace de mort ou de cancer, d'accident de voiture, de mal de vivre, simplement. Mais je suis fort, j'ai plein de munitions, je vous en parlerai. Si la menace se précise, vous la vivrez au cœur de mon sang, de mon encre.
Si j'en réchappe, nous partagerons le butin. Peut-être... "
La 7 de la page 7: “Dans l’armature un peu
raidie par les ressorts usés, il y a de la place, beaucoup trop: il faut
évidemment d’énormes coussins de soie prune, dans le dos, sous les fesses, et
même dans les coins.”
“Le bonheur” de
Philippe Delerm est mon premier roman de cet auteur. J’en garde une sensation
particulière. Il y a des parties qui m’ont totalement transportées et d’autres
qui m’ont laissée complètement indifférentes.
Il me faudra
probablement un autre roman de Delerm pour me faire une idée plus précise. Mon
avis est ici trop dispersé pour avoir une opinion totalement impartiale.
Mais en ce qui
concerne “Le bonheur”, le texte est assez inégal en ce qui me concerne. Mais en
même temps, je pense que les différents tableaux qui composent ce roman ne sont
pas créés pour parler à tout le monde au même moment. Des textes qui peuvent
parler à des différentes couches sociales, différents âges, différentes partie
de la vie. On ne peut pas se sentir totalement concerné par le roman dans son
ensemble. Mais la plume est efficace et assez solide pour se lancer dans un
deuxième Delerm sans sourciller.
Extrait: “Dans le petit matin d’hiver, le bois du lit
grince au-dessus de moi. Bientôt tu vas descendre l’escalier. Lentement.
L’escalier n’est pas qu’un endroit de passage: miroirs encadrés de bois peint,
dessins d’Hansi, albums pour les enfants. Si le papier peint se décolle un peu
le long des murs humides, on ne le voit pas trop sous les cartes postales
d’autrefois, les boîtes anciennes de pastilles pour la toux, les affiches de
musée. Une coquetterie économique nous fait préférer les affiches temporaires
aux reproductions vierges.”