lundi 20 juillet 2015

"La fin du monde a du retard" de J.M. Erre

"La fin du monde a du retard" de J.M. Erre.
Ed Pocket 2015. Pages 336. 

Résumé: La Fin du monde a du retard met en scène Alice et Julius, deux amnésiques qui s’évadent de la clinique psychiatrique où ils sont traités. En effet, Julius s’est donné pour mission de déjouer un terrible complot qui menace l’humanité. Poursuivis par la police, par des journalistes et par de mystérieux personnages de l’ombre, ils iront de péripéties en rebondissements jusqu’à l’incroyable révélation finale.

La 7 de la page 7: "Julius s'arrêta d'écrire et se tourna vers la porte de sa chambre." 

Quand on décide de lire un J.M. Erre, on sait qu'on est parti pour quelques bons moments de lecture agréable. C'est fluide et surtout, c'est drôle. 
Cependant, si vous n'avez jamais lu de roman de cet auteur, je ne vous conseille pas de commencer par celui-ci. En effet, ce n'est pas son livre le plus abouti. Il y a, certes, des passages hilarants mais on est ici plus dans un humour de langage que de situation. Pour le lecteur averti à la plume de Erre, ce livre reste plaisant mais on reste tout de même sur une petite déception. Les ouvrages précédents étaient plus percutants. 
Mention spéciale tout de même: si, comme moi, vous n'avez rien compris au film "Incassable" avec Bruce Willis... Erre nous offre un petit résumé et une explication du film... Et ça, c'est vraiment un tour de force! 

Extrait: "Tout en marchant, l'homme-qu'un destin ibérique et facétieux avait affublé du nom de Carlos Marxos- raconta son histoire. Pendant plus de vingt-cinq ans, il avait pointé comme cadre supérieur dans un groupe bancaire à la Défense. A cinquante ans, il faisait partie de ces seniors ultra-dynamiques qui courent de salle de marchés en salle de sport en échangeant des blagues tordantes sur le matraquage fiscal, l'assistanat organisé et le modèle économique allemand. Mais un matin, la rumeur se répandit qu'une épidémie de licenciement économiques menaçait le siège social. Des fonds de pension migrateurs transportaient des germes agressifs de type subprime à bulle. En prévention, Carlos s'administra une dose de compétitivité trois fois par jour et une bonne cure de flexibilité en suppositoires. Mais quelques semaines plus tard, malgré une amputation préventive de sa prime de fin d'année, Carlos connut un terrible coup du sort: bien que très ordonné de nature, il perdit son triple A et fut incapable de remettre la main dessus. Tout fut tenté pour enrayer la progression du mal -extraction de la voiture de fonction, ablation de la retraite complémentaire, curetage des stocks-options-, mais en vain : Carlos attrapa un plan de restructuration foudroyant qui l'emporta en quelques jours." 

 

jeudi 16 juillet 2015

"Melmoth, l'Homme Errant" de Charles Robert Maturin

"Melmoth, l'Homme Errant" de Charles Robert Maturin. 
Ed. Libretto 2011. Pages 710. 
Titre Original: Melmoth The Wanderer. 

Résumé: Lorsque John Melmoth obéit à l'injonction de son oncle mourant de détruire un portrait vieux de cent cinquante ans, il est loin de se douter que son existence va s'en trouver bouleversée. Dès lors, les faits effrayants s'enchaînent. Et si l'homme du portrait était l'incarnation du Mal? Et s'il était toujours vivant? 
Roman labyrinthique, classique paru 1820, "Melmoth" fascina Lautréamont, Antonin Artaud, André Breton mais aussi Balzac et baudelaire, qui rêvait de le traduire. 

La 7 de la page 7: "Pendant ce temps la sibylle, assise au coin de la cheminée, fumait sa pipe et ne disait mot." 

Résumer "Melmoth" relève de la mission impossible. Le réduire à une simple histoire fantastique ne serait pas lui rendre l'hommage qu'il mérite. Car en effet, "Melmoth" est bien plus que cela. Non seulement c'est un texte fondateur de la littérature fantastique, mais c'est également un chef d’œuvre de style et un tour de force littéraire. 
Écrit en  1820, "Melmoth" garde sa fraîcheur et reste abordable pour tout un chacun. Le texte n'a pas pris une ride et continue de nous envoyer dans les méandres de la noirceur de l'âme humaine. 
Malgré ce côté obscur, "Melmoth" parvient également à dégager une humanité étouffante, voire naïve, qui nous permet d'encore espérer en l'être humain. 
Maturin nous livre à nos propres angoisses et à nos propres limites. 
Si le nombre de pages pourrait faire peur à certaines personnes, l'histoire est découpée en différents segments. Ce qui permet une lecture non continue pour ceux qui auraient le besoin de faire une pause. 
Vraiment, il n'y a rien à dire, il est parfait ce "Melmoth". 

Extrait: "Aimer, continua Melmoth, c'est vivre dans une existence remplie de contradictions perpétuelles; sentir que l'absence est insupportable; souffrir presque autant dans la présence de l'objet aimé; être rempli de dix mille pensées quand nous sommes loin de lui; songer au bonheur que nous éprouverons à lui en faire part en le voyant: et, quand le moment de notre réunion arrive, nous sentir, par une timidité également oppressive et insupportable, hors d'état d'exprimer une seule de ces pensées; être éloquent en son absence et muet en sa présence; attendre le moment de son retour comme l'aurore d'une nouvelle existence: et, quand il arrive être privé tout à coup de ces moyens auxquels il devait donner une nouvelle énergie; guetter la lumière de ses yeux comme le voyageur du désert guette le lever du soleil: et, quand l'astre a paru, succomber sous le poids accablant de ses rayons et regretter presque la nuit (...) Aimer, poursuivit Melmoth, avec une énergie toujours croissante, c'est sentir que notre existence est tellement absorbée dans celle de l'objet aimé que nous n'avons plus de sentiment que celui de sa présence, de jouissances que les siennes, de maux que ceux qu'il souffre. Aimer, c'est n'être que par ce qu'il est, n'user de la vie que pour la lui conserver, tandis que notre humilité croît en proportion de notre attachement. Plus nous nous abaissons, moins notre abaissement nous paraît suffire pour exprimer notre amour. La femme qui aime ne doit plus se rappeler son existence individuelle; elle ne doit considérer ses parents, sa patrie , la nature, la société, la religion elle-même... Vous tremblez, Immalie, je veux dire Isidora!... que comme des grains d'encens qu'elle jette sur l'autel du coeur.'

mardi 14 juillet 2015

"J'ai tué" suivi de "J'ai saigné" de Blaise Cendrars

"J'ai tué" suivi de "J'ai saigné" de Blaise Cendrars. 
Ed. Zoé Poche 2015. Pages 109. 

Résumé: Au fil de deux nouvelles courtes mais d’une très grande densité, Cendrars raconte l’horreur de la Première Guerre mondiale. J’ai tué, c’est l’arrivée des soldats au Front, inconscients de la boucherie imminente. Porté par cette masse humaine, l’auteur décrit l’impunité qui l’anime lorsqu’il tue au couteau un soldat allemand. Dans J’ai saigné, Cendrars vient de perdre son bras, arraché par un tir de mitrailleuse. Il est emporté dans un hôpital de campagne pour une longue convalescence, entouré de blessés de guerre qui s’avèrent finalement bien moins chanceux que lui. Blaise Cendrars (1887-1961) est une figure majeure de la littérature du xxe siècle. Poète, romancier, journaliste, il a parcouru le monde et l’a retranscrit en une langue puissante et novatrice.

"J'ai tué" 
La 7 de la page 7: "C'est l'heure H." 
Le seul reproche que l'on peut trouver à ce texte est qu'il est court. Mais il n'a pas besoin de plus de lignes que celles utilisées par l'auteur pour être percutant. Comme toujours, Cendrars trouve le mot juste et nous gifle de ses phrases courtes et brutales. Ici, il nous décrit la guerre. Il nous la livre sans fioriture, sans complaisance.
Extrait: "Je vais braver l'homme. Mon semblable. Un singe. Œil pour œil, dent pour dent. A nous deux maintenant. A coups de poing, à coups de couteau. Sans merci. Je saute sur mon antagoniste. Je lui porte un coup terrible. La tête est presque décollée. J'ai tué le Boche. J'étais plus vif et plus rapide que lui. Plus direct. J'ai frappé le premier. J'ai le sens de la réalité, moi, poète. J'ai agi. j'ai tué. Comme celui qui veut vivre." 

"J'ai saigné"
La 7 de la page 7: "Et parfois un cri, un long hurlement de douleur nous déchirai, et j'aurais été bien embarrassé de dire qui de nous quatre, et si ce n'était pas moi, avait poussé ce hurlemen, ce cri qui tenait de la bête et qui me faisait honte, cependant que l'ambulance fonçait tant que ça pouvait."
Cendrars, orphelin de son bras droit, nous livre son séjour à l'hôpital. Le texte est plaisant et douloureux en même temps. Au détour  d'un mot, on découvre toute la douleur de la Première Guerre Mondiale. Ces corps martyrisés, ces âmes endolories de membres fantômes. 
Un texte dur d'émotions qui ne sont pas les nôtres mais qui nous touchent profondément. 
Extrait: "Pauvre gosse! C'est ce petit berger des Landes qui m'a fait comprendre que si l'esprit humaina pu concevoir l'infini c'est que la douleur du corps humain est également infinie et que l'horreur elle-même est illimitée et sans fond."

 

mardi 7 juillet 2015

"L'Or" de Blaise Cendrars

"L'Or" de Blaise Cendrars.
Ed. Folio 2007. Pages 169.

Résumé: De l'or. Johann August Suter veut de l'or. Il quitte l'Europe, part pour l'Amérique. Nous sommes en 1834. Il prend le bateau, débarque à New York, pousse sa route jusqu'en Californie. Ça sent de plus en plus l'or. Il achète une parcelle de terre, creuse une mine, construit un véritable empire. Il réalise son rêve américain. Il pense à sa femme qui va le rejoindre, et croit que le précieux métal lui apportera un réel bonheur. Ce qu'il ne sait pas, c'est que tout le monde a décidé de faire comme lui : les règles changent, et la concurrence devient rude. L'or ne rend plus heureux, il rend seulement riche... 

La 7 de la page 7: C'est le père de Johann August, Hans Suter, qui dirigeait cette dernière manufacture." 

J'ai découvert "L'Or" de Blaise Cendrars au hasard de ma petite librairie de quartier et je me suis vautrée dedans comme sous une couette un soir neigeux d'hiver. 
Cendrars a la capacité de rendre le mot, n'importe lequel, poétique. Le récit est bref mais chaque mot se déguste comme un bon verre de rhum trente ans d'âge. 
Il nous emporte avec Suter dans des contrées imagées. Le lecteur a, ici, le droit d'imaginer sa Californie, à lui, Cendrars ne s'impose pas dans le récit. On ferme les yeux et on voyage aux côtés de Suter. 
Dans un style direct et parfois brutal, Cendrars trouve toujours le mot juste, celui que personne d'autre que lui n'aurait utilisé dans cette phrase là. 
Il me faut maintenant retourner à ma petite librairie de quartier et prendre un nouveau rendez-vous avec ce grand auteur. 

Extrait: "Mais laissons la parole à Johann August Suter. Je copie le chapitre suivant dans un gros cahier à couverture en parchemin qui porte des traces de feu. L'encre a pâli, le papier a jauni, l'orthographe est peu sûre, l'écriture, pleine de paraphes et de queues compliquées, est difficile à déchiffrer, la langue est pleine d'idiotismes, de termes de dialecte bâlois, d'amerenglish. Si la main, d'une gaucherie attendrissante, a souvent hésité, le récit suit son cours, simplement, bêtement. L'homme qui l'a tracé n'a pas une plainte. Il se borne à raconter les événements, à énumérer les faits tels qu'ils se sont passés. Il reste toujours en deçà de la réalité." 

lundi 6 juillet 2015

"Nous avons toujours vécu au château" de Shirley Jackson

"Nous avons toujours vécu au château" de Shirley Jackson. 
Ed. Rivages/noir 2012. Pages 235. 
Titre Original: "We have always lived in the castle"

Résumé: Elle s'appelle Mary Katherine Blackwood, elle a dit-huit ans, elle vit au "château" avec sa soeur Constance. Elle déteste le bruit, les chiens et les êtres humains. Tous les êtres humains. Même les membres de sa famille. Mais, en réalité, ceux-ci sont morts. Mystérieusement. On dit que Mary Katherine pourrait être la meurtrière. On dit même qu'elle se change parfois en loup-garou. On dit tant de choses...

La 7 de la page 7: "Le jeu commençait toujours bien, quand je tournais sans prendre de risque pour emprunter le trottoir désert de la grand rue et peut-être la journée se révélerait-elle fort bonne; c'est de cette façon que se passait parfois, mais rarement par une matinée de printemps." 

En ouvrant "Nous avons toujours vécu au château", on se dit qu'on va lire une petite histoire mystérieuse qu'on oubliera, somme toute, assez vite. Et on se trompe lourdement. 
"Nous avons toujours vécu au château" est emprunt d'un mystère lourd et rondement mené par Shirley Jackson. Le lecteur se retrouve embarqué dans un huis clos étouffant. Si on met de côté l'arrivée d'un personnage qui brise quelque peu ce tête à tête ensorcelant, Jackson ne commet aucune erreur. 
Les personnages sont envoûtants et les pages se tournent sans même y penser. C'est à regret qu'on referme le livre. 
Un petit bijou! 

Extrait: "Le dimanche matin, l'arrivée du changement s'était déjà rapproché d'un jour. J'étais bien décidée à ne pas penser à mes trois mots magiques, et je ne voulais pas les laisser pénétrer dans mon esprit, mais le bouleversement à venir se faisait sentir si fortement qu'il n'était pas possible de l'ignorer; il se répandait comme une nappe de brouillard dans l'escalier, dans la cuisine et sur le jardin."

"Notre Besoin de Consolation est Impossible à Rassasier" de Stig Dagerman

"Notre Besoin de Consolation est Impossible à Rassasier" de Stig Dagerman. 
Ed. Actes Sud 1993. Pages 20. 
Titre Original: "Värt Behov av Tröst" 

Résumé: Depuis la découverte, en 1981, de ce texte où Stieg Dagerman, avant de sombrer dans le silence et de se donner la mort, fait une ultime démonstration des pouvoirs secrètement accordés à son écriture, le succès ne s'est jamais démenti. On peut donc, aujourd'hui, à l'occasion d'une nouvelle édition de ce " testament ", parler d'un véritable classique, un de ces écrits brefs dont le temps a cristallisé la transparence et l'inoubliable éclat.

La 7 de la page 7: "Mais, venant d'une direction que je ne soupçonne pas encore, voici que s'approche le miracle de la libération." 

Dans "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier", Dagerman nous livre son testament. En effet, l'auteur met fin à ses jours en 1954, soit deux ans après l'écriture de cet essai. 
Sans remettre en cause le propos de Dagerman et l'impact colossal de ce texte, on reste sur un goût de "trop" dans ce texte. Si on y sent la souffrance d'un homme qui ne veut plus, ne peut plus, on y trouve également un ton brutal mais surtout déplaisant. Plaintif. Geignard. On ne peut que constater l'abandon total et en même temps on y trouve une apologie de la vie. On tente de comprendre le désarroi mais on se rend vite compte qu'on ne peut luter avec l'auteur. Il pose ses questions et ne laisse aucune porte ouverte à d'autres réponses que les siennes. On est exclut et on se retrouve enfermé dans un désespoir qui n'est pas le nôtre et qui nous empêche l'empathie nécessaire à la bonne réception des propos de l'auteur.

"Le Convoi de l'Eau" de Akira Yoshimura

"Le Convoi de l'Eau" de Akira Yoshimura. 
Ed. Actes Sud 2009. Pages 173. 
Titre original: Mizu No Sôretsu. 

Résumé: Un homme étrange s'engage au sein d'une équipe chargée de construire un barrage en haute montagne. Perdu dans la brume, tout au fond d'une vallée mal connue, se révèlent les contours d'un hameau, mais les travaux ne sont pas remis en question par cette découverte : le village sera englouti sous les eaux. Au cours de ce terrible chantier, le destin de cet homme entre en résonance avec celui de la petite communauté condamnée à l'exil. A la veille du départ qui leur est imposé, il observe les premières silhouettes alignées sur le sentier escarpé. Elles sont innombrables et portent sur leur dos un singulier fardeau. Des images de toute beauté, inoubliables.

La 7 de la page 7: "Le matériel, la nourriture et les tentes sur le dos, nous avions traversé des fonds denses, remonté des cours d'eau, franchi des escarpements à l'aide d'échelles de cordes et de câbles, marchant sans discontinuer vers le Nord grâce aux cartes et aux boussoles." 

Sans mentir, l'histoire en elle-même n'est pas très passionnante. J'ai eu du mal à entrer dans ce monde très (trop?) fermé de ces hommes qui marchent et de ces villageois isolés et tenaces. 
Toutefois, force est de constater que, là où l'histoire blesse, la plume est particulièrement belle et juste. On s'intéresse plus à la beauté des mots qu'à la beauté de l'histoire. 
"Le Convoi de l'Eau" fait partie de ces livres qui ne nous laissent pas un souvenir impérissable mais dont la plume nous touche et nous donne envie d'aller plus loin dans l’œuvre de l'auteur. 

Extrait: "De l'avant de la file nous parvint un joyeux tumulte. Les voix qui s'élevaient dans la pénombre de la forêt déclenchèrent les cris aigus et les battements d'ailes d'oiseaux sauvages."
 

"Harry Potter et les Reliques de la Mort" de J.K. Rowling

"Harry Potter et les Reliques de la Mort" de J.K. Rowling. 
Ed. Folio Junior 2011. Pages 896. 
Titre Original: "Harry Potter and the Deathly Hallows"


Résumé: Cette année, Harry a dix-sept ans et ne retourne pas à Poudlard. Avec Ron et Hermione, il se consacre à la dernière mission confiée par Dumbledore. Mais le Seigneur des Ténèbres règne en maître. Traqués, les trois fidèles amis sont contraints et la clandestinité. D'épreuves en révélations, le courage les choix et les sacrifices de Harry seront déterminants dans la lutte contre les forces du Mal. Avec le dénouement de l'héroïque histoire de Harry Potter, J.K. Rowling signe un chef-d'œuvre d'une grande humanité et d'une maîtrise incomparable.

La 7 de la page 7: "Tant mieux, reprit Voldemort." 

Ce qu'il faut savoir avant de le lire: SPOILERS


  • Harry Potter est un jeune sorcier dont les parents, James et Lily ont été tués par Lord Voldemort. Ce drame s'est déroulé lorsque Harry était encore bébé. Harry a survécu au sort de mort lancé par Voldemort contre lui grâce à l'amour que sa mère lui portait. 
  • La prophétie: "Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche... Il naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième mois.. et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal, mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore... et l'un devra mourir de la main de l'autre car aucun ne peut vivre tant que l'autre survit... celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres sera né lorsque mourra le septième mois ..."  Rogue ayant entendu cette prophétie va la répéter à Voldemort. Ce dernier "choisit" Harry. (En effet, Neville est aussi né fin Juillet et ses parents sont deux puissants Aurors.) 
  • La connexion: Lorque Voldemort a voulu tuer Harry, son sort s'est retourné contre lui. Il "meurt", du moins son enveloppe corporelle. Il laisse une trace sur Harry: une cicatrice. Au fir et à mesure, on se rend compte qu'il existe une forte connexion entre les deux sorciers. Harry ressent les émotions de Voldemort. 
  • Les horcruxes: Voldemort a divisé son âme en plusieurs parties. C'est la raison pour laquelle il ne "meurt" pas vraiment. A la base, il n'a donc plus de corps mais des morceaux de son âmes survivent. ce qui  explique son retour.  On connaît certains des horcruxes: Le premier est le journal de Jedusor qui a déjà été détruit par Harry. Le second est la bague de Serpentard qui a été récupérée par Dumbledore. Le médaillon des Serpentard qui a été colé par R.A.B. Il y a également la coupe de Poufsouffle et de diadème de Serdaigle. Voldemort a également mis un morceau de son âme dans son serpent, Nagini.
  • Les elfes de maison: Esclaves totalement fidèles à leur maître. Il y a deux elfes de maisons particulièrement importants. Tout d'abord, Dobby. Il est l'ancien elfe de maison des Malefoy. Il a été libéré grâce à Harry. Ensuite, nous avons Kreatuur. Il est l'elfe des Black. A la mort de Sirius, le parrain d'Harry, il devient la propriété de ce dernier. Il a très mauvais caractère et ne supporte pas son nouveau maître.  
  • Severus Rogue: Professeur à Poudlard. D'abord des potions et ensuite de défense contre les forces du mal. C'est un mangemort repenti. Dumbledore lui a toujours fait confiance. Lors du tome précédent, après que Drago malefoy ait désarmé Dumbledore, Rogue le tue et quitte Poudlard. Il s'enfuit avec les mangemorts. 
  • Albus Dumbledore: Il est décédé dans le tome précédent. Il est important de savoir qu'il ne "disparaît" pas réellement car il est toujours présent dans son tableau. A noter qu'il est le seul à oser appeler Voldemort par son prénom, "Tom". 
  •  Voldemort: AKA Tom Jedusor AKA Le Seigneur des Ténèbres AKA Voldy AKA Monsieur "J'ai un gros souci d'égo". Il est de retour, plus fort que jamais. Il interdit formellement à ses mangemorts de tuer Harry car il doit le tuer lui-même afin que la prophétie s'accomplisse.  

Côté coeur

  • Harry et Ginny. Ils s'aiment mais ne sont plus ensemble. Harry tient à la protéger et ne veut donc pas l'exposer aux dangers qui pourraient la menacer en tant que petite-amie de Harry Potter.  
  • Hermion et Ron. Elle l'aime c'est sûr. Il l'aime c'est sûr aussi. Ils ne sont toujours pas ensemble en raison de la maladresse presque médicale de Ron et de l'orgueil d'Hermione qui ne va pas se jeter à ses pieds uniquement parce qu'il est trop stupide pour comprendre tout seul comme un grand... Donc... Ils se tournent autour sans jamais aller plus loin. 
  • Bill et Fleur. Ils sont fiancés. 
  • Lupin et Tonks. Ils sont mariés. 
"Harry Potter et les reliques de la mort"

Dans le dernier tome, on nous emmène à la chasse aux horcruxes. Harry doit tous les trouver afin de les détruire. Ce n'est que de cette manière qu'il pourra réellement tuer Voldemort.  Je ne vais pas vous résumer ici l'histoire, après tout, vous aussi, vous pouvez le lire... C'est une chronique, pas une fiche de lecture...
Disons simplement que tout y est. Les horcruxes, des trahisons dans tous les sens, des amours qui se révèlent, des alliés qui meurent pour en venir au combat final. Harry contre Voldemort. 


Les personnages:

  • Harry Potter (Gryffondor): Il montre beaucoup de courage. On a même l'impression qu'il est en train de devenir un homme. Sa part d'innocence est définitivement envolée et il commence à réellement penser par lui-même. Il apprend aussi que les apparences sont parfois (souvent) trompeuses. Il agit pour le bien commun. Il se sacrifie. Il montre une grande maturité. Il se révèle être un encore plus grand sorcier que ce qu'il avait laissé entrevoir.   
  • Hermione Granger (Gryffondor): Elle se trompe. Souvent. Elle est très émotive dans ce tome. Elle sent l’imminence de ce qui se prépare mais semble ne pas vouloir se résoudre à la confrontation finale. Elle montre une facette plus fragile. Certes, pas très longtemps. Mais ce n'est plus elle le pilier, c'est Harry.  
  • Ron Weasley (Gryffondor): Si il est toujours fidèle à lui-même, il est décrit, ici, comme un être beaucoup plus sombre. C'est sans doute celui qui a le plus à perdre (des trois) et il s'en rend compte. Il a peur. Il est jaloux. Il est envieux. Il va enfin sous la surface de son grand sourire pour découvrir sa part plus noire. Ce qui le rend, au final, encore plus attachant. 
  • Neville Londubat (Gryffondor) : Il est un très grand sorcier. Si on se souvient du petit garçon penaud et très peu dégourdi du début, il est sans doute celui dont l'évolution est la plus nette. Il a confiance en lui et c'est, d'une certaine manière, lui aussi qui bat Voldemort puisqu'il tue Nagini.  
  • Luna Lovegood (Serdaigle): Combattante des forces du bien. Elle est dingue du début à la fin.  
  • George Weasley (Gryffondor): Combattant des forces du bien.  
  • Ginny Weasley (Gryffondor): Combattante des forces du bien. Elle reste le grand amour de Harry. 
  • Drago Malefoy (Serpentard) : Combattant des forces du mal. Oui et non. Il est clairement du côté Voldemorien de la force mais on sent qu'il n'y est pas réellement par choix. Il ne veut pas être celui qui fera tomber Potter et sa bande. Il refuse de les identifier alors qu'il sait pertinemment que les mangemorts viennent de mettre la main sur eux. Il semble perdu dans un jeu de force où il n'a strictement rien à dire. On pourrait même croire qu'il n'est pas un convaincu de Voldemort. 
  • Fleur Delacour: Combattante des forces du bien.  
  • Minerva McGonagall (Gryffondor) : professeur de métamorphose. Elle est la directrice de la maison Gryffondor.  Combattante des forces du bien. 
  • Filius Flitwick (Serdaigle): professeur de sortilèges. Directeur de la maison Serdaigle. Combattant des forces du bien.
  • Pomona Chourave (Poufsoufle) : professeur de botanique. Directrice de la maison Poufsouffle. Combattante des forces du bien.
  • Horace Slughorn (Serpentard): combattant des forces du bien. 
  • Rubeus Hagrid (Gryffondor): Combattant des forces du bien.
  • Dolorès Ombrage (Serpentard): Fidèle à elle-même. Dominatrice sadique.
  • Sibylle Trelawney : Combattante des forces du bien.
  • Kingsley Shacklebolt: Combattant des forces du bien.
  • Arthur Weasley (Gryffondor): Combattant des forces du bien. 
  • Molly Weasley (Gryffondor): Combattante des forces du bien. 
  • Bill Weasley (Gryffondor): Marié à Fleur. Combattant des forces du bien.
  • Charlie Weasley (Gryffondor): Combattant des forces du bien. 
  • Percy Weasley (Gryffondor): Après avoir été un parfait crétin ingrat, il se rabiboche avec tout le monde. Combattant des forces du bien.
  • Kreatuur:  Elfe de maison des Black. A la mort de Sirius, il revient à Harry. Lorsque Harry lui offre un médaillon et le traite correctement, il devient de sale petite créature ignoble à chezf cuistot de premier ordre aussi agressif qu'un chiot labrador... Combattant des forces du bien.
  • Lucius Malefoy (Serpentard): Père de Drago Malefoy. Lui, il fait moins le malin. Les Malefoy ne sont plus vraiment dans les petits papiers de Voldy... Combattant des forces du mal.
  • Narcissa Malefoy: Cousine de Sirius, soeur de Bellatrix, femme de Lucius et mère de Drago. Elle doit faire un choix: Voldy ou son fils. C'est vite fait, le Seigneur des Ténèbres n'a qu'à aller se tricoter lui-même un nouveau nez et aller le fourrer ailleurs. Combattante des forces du mal.
  • Lord Voldemort (Serpentard):  Enfant d'un père moldu et d'une sorcière. Il est le descendant de Serpentard. Il a divisé son âme en plusieurs morceaux. Il ne comprend pas le concept de l'amour (même pas sûr qu'il sache l'écrire...) Il ne comprend rien aux baguettes non plus. Bref, il ne connaît pas grand chose pour quelqu'un qui se dit être "Le Seigneur des Ténèbres". Il ne vit que grâce à la terreur qu'il sème derrière (devant, à gauche, à droite...) lui... Il est complètement désemparé quand Harry l'appelle "Tom" et qu'il ne manifeste aucune peur. Il meurt de la baguette d'Harry mais surtout de sa propre arrogance.
  • Sirius Black (Gryffondor): Meilleur ami de James Potter. Il a été incarcéré à Azkaban pour alors qu'il était innocent. Il est le parrain de Harry. Il est, à l'heure actuelle, en fuite. Membre de l'ordre. Arrogant. Prétencieux. Agacant. Irritable. De mauvaise foi. Il est issu d'une famille de Serpentard. Et sera renié par sa famille lorsqu'il sera envoyé à Gryffondor. DÉCÉDÉ.  
  • Albus Dumbledore (Gryffondor): Directeur de Poudlard.Tué par Severus Rogue. On découvre que lui aussi à flirter avec les forces du mal. Il est enfin présenté comme un homme avec ses imperfections. DÉCÉDÉ.  
  • James Potter (Gryffondor): Père d'Harry. Jusqu'ici il était idéalisé par Harry mais finalement, il n'était peut-être pas un homme si bien que ça... Arrogant et véritable terreur, il aimait à maltraiter ses semblables et plus particulièrement Rogue... Peut-être que la haine farouche que lui porte ce dernier n'est pas sans fondement. DÉCÉDÉ.  
  • Lily Evans (Gryffondor): Mère de Harry. Tuée par Voldemort. DÉCÉDÉE. 
  • Fred Weasley (Gryffondor): Combattant des forces du bien. Il meurt au combat. DÉCÉDÉ.  
  • Severus Rogue (Serpentard): Combattant des forces du bien (QUOI?? COMMENT?? Minute papillon...) On a complètement abandonné l'idée de compter le nombre de vestes que ce monsieur possède... Sauf que, techniquement, il n'en a qu'une. Il reste fidèle à son amour pour la mère d'Harry. Il se fait la promesse de protéger son fils qui, pourtant, ressemble tellement à son père. Et depuis le premier jour, c'est ce qu'il fait. Il est l'homme qui change tout. Il est l'espion. Voldemort le croit être de son côté depuis le début alors qu'il n'a jamais été fidèle qu'à l'amour qu'il portait, et porte toujours à Lily Evans. Voldemort qui est celui qui a tué Lily. Comment pourrait-il donc être fidèle à celui qui a assassiné celle qu'il aime? Il meurt de la main de Voldemort qui décidément ne comprend rien aux baguettes... Il est l'homme le plus courageux que Harry ait jamais connu. DÉCÉDÉ.  
  • Remus Lupin (Gryffondor):  Il a été mordu par un loup garou et en est devenu un. Il était le meilleur ami de James Potter, Sirius Black et Peter Pettigrow. Est marié avec Tonks avec qui il a un petit garçon. Combattant des forces du bien. Il meurt au combat. DÉCÉDÉ.  
  • Nymphadore Tonks (Poufsouffle): Mariée avec Lupin et maman du petit Teddy. Combattante des forces du bien. Elle meurt au combat. DÉCÉDÉE. 
  • Maugrey Fol Oeil:   Combattant des forces du bien. Il meurt en début de tome 7. Tué par les mangemorts. DÉCÉDÉ.  
  • Rufus Scrimgeour: Ministre de la magie. DÉCÉDÉ.  
  • Dobby: Elfe libre. Il meurt en protégeant Harry. Ce dernier décide de lui faire un vrai enterrement, sans magie. DÉCÉDÉ. 
  • Peter Pettigrow (Gryffondor): Fait partie de la "bande à Potter et Black". Il est celui qui va trahir les Potter les conduisant ainsi à leur perte. Il a vécu pendant des années comme rat de Ron. C'est un fidèle de Voldemort. Combattant des forces du mal. DÉCÉDÉ.  
  • Bellatrix Lestrange (Serpentard): Soeur de Narcissa Malefoy. Cousine de Sirius. Elle a été incarcérée à Azkaban pour torture sur les Londubat. Combattante des forces du mal. DÉCÉDÉE.

Les relations entre Harry et les autres personnages (du 1 au 7) 

  • Harry Potter et Ron Weasley: Dès le départ, ces deux là sont inséparables. Comme dans toute relation, il y a des hauts et des bas, mais au final, ce sont vraiment les deux meilleurs amis du monde. Deux frères de cœur. Ils seraient capables de mourir l'un pour l'autre. 
  • Harry Potter et Hermione Granger: Elle est le cerveau d'Harry pendant près de cinq tomes. Une relation basée sur la confiance mutuelle et un profond respect. 
  • Harry Potter et Ginny Weasley: Ensemble jusqu'au bout. Ils s'aiment, font des bébés et tout le tremblement. En même temps, Harry n'a pas vraiment le choix. On a jamais le choix avec une Weasley! 
  • Harry Potter et les Weasley: Ils sont la famille de cœur de Harry. On sent qu'il fait directement partie de la famille. Il devient l'un des leurs. 
  • Harry Potter et Drago Malefoy: Ennemis farouches, ils grandissent. Mais on est en droit de se demander si, les choses ayant été présentées différemment, ces deux là auraient peut-être pu devenir amis.  Harry n'est pas forcément le plus pur des adolescents là où Malefoy n'est sans doute pas le sale gamin présenté. Sans aucun contexte autour d'eux, ils auraient certainement partager plus de choses. L'entente ne sera jamais franchement amicale mais parviendra à rester cordiale dans le futur.
  • Harry Potter et Albus Dumbledore: On entre maintenant dans une relation complexe. Il y a, dès le départ, un grand respect entre eux. Harry serait prêt à mourir pour Dumbledore et l'inverse est probablement vrai aussi. Mais on ne peut s'empêcher de se dire que Harry a été manipulé (et pas qu'un peu...) par son mentor. Dumbledore est prêt à sacrifier Harry pour le bien commun. Cela peut sembler un peu normal écrit comme cela, mais il ne faut quand même pas oublier que Harry n'est qu'un enfant. Leurs relations s'équilibrent quand Harry se rend compte que même Dumbledore a des défauts. Ce n'est qu'un homme. Il faut attendre que Harry le réalise pour que leur relation devienne plus saine. 
  • Harry Potter et Minerva McGonagall: Un profond et grand respect entre eux. Pour la défendre, Harry en devient même chevaleresque. Ils ont une belle relation de prof/élève. Elle le protège et lui enseigne ce qu'il doit savoir et en contrepartie, il la respecte et la défend. 
  • Harry Potter et Severus Rogue: Dysfonctionnelle... Elle pourrait se résumer à une seule et unique phrase: "Si seulement Harry avait ressembler à sa mère"... Harry reproche tout et n'importe quoi à Rogue... Il ne lui fait pas confiance. Il ne se rend même pas compte que ce n'est pas de la faute de Rogue si Sirius décède. Si il avait fait confiance à Rogue et lui laisser le soin de s'occuper de tout dans "L'Ordre du Phoenix", son parrain serait toujours là. En même temps, si Rogue s'était permis d'être lui-même et d'expliquer tout à propos de sa relation avec Lily, tout aurait été plus simple... Une relation basée sur l'incompréhension et les secrets. 
  • Harry Potter et Rubeus Hagrid: Ils sont amis dès le départ. Hagrid apprécie énormément Harry qui le lui rend bien. 
  • Harry Potter et Sirius Black: Très particulière cette relation. Peut-on réellement dire qu'il y en ait jamais eu une? Sirius voir Harry comme si il était James. Or, même si il y a similitudes, il y a également différences. Toutefois, Harry adore Sirius. Et c'est justement pour cette raison que cette relation est bizarre. Elle donne l'impression d'être fusionnelle et en même temps complètement vide... 
  • Harry Potter et Remus Lupin: Ils s'entendent très bien même si c'est parfois tendu. On en veut pour preuve que Lupin choisit Harry pour être le parrain de son fils. Ils se prennent avec leurs défauts mutuels et ça fonctionne plutôt bien. 
  • Harry Potter et Neville Londubat: Amitié fondée sur le hasard au départ. Elle évolue pour devenir une amitié sincère où chacun a une totale confiance en l'autre.
  • Harry Potter et Dudley Dursley: Ils sont cousins. Mésentente totale dès le départ. Toutefois, dans le dernier tome, on découvre un Dudley qui s'est pris d'affection pour son sorcier de cousin.
  • Harry Potter et Lord Voldemort: Ils sont fort semblables. Comme deux pôles opposés obligés de se rencontrer pour se détruire. Ils n'ont pas réellement de "relation" en tant que telle mais on est obligé de parler de ce lien qui les unit. Voldemort choisit Harry. Il décide de qui sera son ennemi (mauvaise pioche Voldy...)

Les relations qui changent tout:


  • Albus Dumbledore et Severus Rogue: Mais pourquoi donc Dumbledore fait-il confiance à cet ancien mangemort? Tout simplement parce qu'il sait tout ce qu'on ignore sur Rogue. Il sait que Rogue est un homme de parole. Il sait que son moteur est l'amour. De l'autre côté de la relation, on sent beaucoup de respect de la part de Rogue pour Dumbledore. Il suit ses ordres. Mais cela ne l'empêche pas de se "rebeller" quand ses intérêts (et en l’occurrence, ceux d'Harry) se voient en danger. 
  • Albus Dumbledore et Lord Voldemort: Cette relation change tout car elle sera primordiale pour le combat final entre Voldemort et Harry. Jamais Dumbeldore n'a eu peur de lui. Il l'a toujours appelé "Tom". C'est exactement ce que fera Harry. 
  • Severus Rogue et Lord Voldemort: Trahison ultime et fatale. Alors que Voldemort pense avoir les cartes en main et l'espion dans la place, c'est le contraire qui se déroule réellement. Rogue ment de manière magistrale à son ancien maître. C'est sans doute la révélation qui déstabilise le plus Voldemort lors de son combat final contre Harry. 
  • Severus Rogue et Lily Evans: Si on avait su ça dès le départ!!! Ça remonte à loin eux-deux. Ils ont grandi ensemble. Il l'aime. Elle a beaucoup d'affection pour lui. Mais leurs chemins se séparent. Il se sent responsable de sa mort et décide de lui dédier sa vie. 


Mon avis:  Ce dernier tome est bien fait et je n'aurais qu'un seul reproche: c'est trop long. La recherche des horcruxes m'a semblé un peu longuette. Mis à part cela... Une bonne fin et un bon combat final.
Alors au final? On en pense quoi de la saga Harry Potter? 
Je ne pensais pas que j'allais autant aimer. Moi, les histoires de jeunes sorciers qui font mumuse avec des baguettes... C'est pas mon truc. Mais finalement, Rowling parvient à mettre en scène des thèmes qui ne sont pas forcément concentrés sur la jeunesse. On en veut pour preuve les détraqueurs, emblèmes par excellence de la dépression. D'autres thèmes forts, comme l'amour ou l'amitié. L'importance de trouver qui on est. Les dérives de l'ambition.
En un mot comme en cent, ne faites pas comme moi, ne les laissez pas une minute de plus dans la catégorie "Mouai, bof, pas envie"!