"Le Trône de Fer: L'invincible Forteresse" de George R.R. Martin.
Ed. J'ai Lu 2003. Pages 348.
Titre Original: "A Clash of Kings"
Résumé: Le dénouement est proche. Car il ne reste que deux prétendants au trône
des Sept Couronnes : Joffrey, le héraut du clan des Lannister, retranché
à Port-Réal, et Stannis Baratheon, qui a masse ses navires aux abords
de la capitale en vue de l'assaut final. Celui qui s'en rendra maître
deviendra le véritable souverain du royaume. Il revient à Tyrion
Lannister, le " Lutin " Haï de tous - aussi bien de ses ennemis que de
ses allies - de préparer activement la défense de l'invincible
forteresse. Pour cela, il a élabore un plan machiavélique afin de
défaire le seigneur de Peyredragon et ses troupes. Un plan que seul son
cerveau démoniaque et sa volonté de fer peuvent mettre en œuvre...
La 7 de la page 7: "Seul s'apercevait toutefois le gué le plus proche, qu'Edmure avait chargé Lord Jason de défendre, ainsi que trois autres en amont."
Oyé Oyé Bonnes gens, le tome cinq du "Trône de Fer" est arrivé. Oyé, Oyé Bonne gens, Winterfell est tombée et¨Port-Réal assiégée. Depuis quatre tomes, Martin bouge ses pions et nous livre, dans son cinquième tome, la première bataille de taille de sa saga. Et on a bien fait d'attendre car elle est magistrale. Le lecteur se retrouve en plein combat, impuissant, réduit à tourner les pages avidement, afin de connaître la suite. Certains montrent leurs faiblesses alors que d'autres étalent leur puissance. Sansa relève la tête, Arya fonce tête baissée. Tyrion doute mais ne flanche pas. Cersei tremble alors que Catelyn fait face à son destin. Et que dire de Brann, qui se découvre beaucoup plus puissant qu'il ne le croyait. Jon et Daenerys entrent enfin dans la danse. Certains se relèvent et d'autres tombent. Les coups bas sont de mise et les trahisons deviennent la norme. On se méfie de tous et on en redemande. Vivement le sixième tome.
Le préféré: Brann Stark
Le plus détesté: Theon Greyjoy.
Extrait: "Sans plus bouger sur son genou qu'une gargouille, Tyrion Lannister était a demi accroupi au sommet d'un merlan. Par-delà la porte de la gadoue et les décombres informes de ce qui avait été les docks et le marché au poisson, la rivière semblait elle-même la proie des flammes. La moitié de la flotte de Stannis brûlait, l'essentiel aussi celle de Joffrey. Le moindre baiser du grégeois métamorphosait les superbes navires en bûchers funèbres, et en torches vivantes les êtres humains. L'air foisonnait de fumée, de flèches et d'agonie."
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