"De si parfaites épouses" de Lori Roy.
Ed. Points 2016. Pages 363.
Titre Original: "Until she comes home"
Résumé: Detroit, en 1958, à la fin du mois de juin.
Dans le quartier ouvrier blanc d’Adler Avenue, l’atmosphère est pesante, l’air chargé de menaces.
Les grandes usines où tous les hommes sont employés commencent à fermer et, plus inquiétant encore, des gens de couleur s’installent dans le quartier.
Dans leurs maisons proprettes aux rideaux parfaitement tendus et aux pelouses bien entretenues, les femmes s’observent et se méfient.
Les jours de paie, on a vu des femmes noires près de l’usine aguicher leurs maris en portant des tenues inappropriées.
Dans Adler Avenue, il y a Julia qui doit veiller sur ses jumelles, son amie Grace, enceinte de huit mois, et leur voisine Malina, toujours impeccable, qui donne le ton des discussions et orchestre d’une main de maître la vente de charité de la paroisse de St Alban’s, et puis il y a Elisabeth, la jeune fille un peu attardée, qui vit avec son vieux père.
Tous les jours, les hommes rentrent crasseux de l’usine, et tous les jours, leur épouses les attendent bien sagement à la maison.
Mais un après-midi, Elisabeth disparaît.
Alors que les hommes quadrillent le quartier dans l’espoir de la retrouver, la tension monte.
Julia et Grace sont les dernières à avoir vu Elisabeth.
Y a-t-il un lien avec le meurtre d’une jeune femme noire dans l’entrepôt à côté de l’usine ?
Pour les parfaites épouses d’Adler Avenue, le mal a pris ses racines dans leur petit paradis.
Dans le quartier ouvrier blanc d’Adler Avenue, l’atmosphère est pesante, l’air chargé de menaces.
Les grandes usines où tous les hommes sont employés commencent à fermer et, plus inquiétant encore, des gens de couleur s’installent dans le quartier.
Dans leurs maisons proprettes aux rideaux parfaitement tendus et aux pelouses bien entretenues, les femmes s’observent et se méfient.
Les jours de paie, on a vu des femmes noires près de l’usine aguicher leurs maris en portant des tenues inappropriées.
Dans Adler Avenue, il y a Julia qui doit veiller sur ses jumelles, son amie Grace, enceinte de huit mois, et leur voisine Malina, toujours impeccable, qui donne le ton des discussions et orchestre d’une main de maître la vente de charité de la paroisse de St Alban’s, et puis il y a Elisabeth, la jeune fille un peu attardée, qui vit avec son vieux père.
Tous les jours, les hommes rentrent crasseux de l’usine, et tous les jours, leur épouses les attendent bien sagement à la maison.
Mais un après-midi, Elisabeth disparaît.
Alors que les hommes quadrillent le quartier dans l’espoir de la retrouver, la tension monte.
Julia et Grace sont les dernières à avoir vu Elisabeth.
Y a-t-il un lien avec le meurtre d’une jeune femme noire dans l’entrepôt à côté de l’usine ?
Pour les parfaites épouses d’Adler Avenue, le mal a pris ses racines dans leur petit paradis.
La 7 de la page 7: " Toujours sur le trottoir, elle se penche et scrute cette voie sombre qui flanque le côté de l'usine."
Dans une Amérique "bien blanche", une jeune femme disparaît après qu'une autre ait été tuée. Il n'en fallait pas tant pour que les tensions raciales ne s'éveillent dans ce Détroit des années 50. Le chaos s'installe doucement dans le quartier. Les hommes mettent tout en oeuvre pour retrouver la disparue, quitte à oublier leur propre foyer. Mais ce roman est un polar de femmes. Elles sont au centre de l'intrigue. Chacune apportant un pion à l'échiquier
Roy nous livre, tout d'abord, un bon suspens, bien ficelé. Mais c'est surtout sa critique de la société américaine qui nous interpelle. Le côté polar du roman est comme une sorte d'excuse, un prétexte pour décortiquer cette société racialement divisée. L'ennemi est forcément dans le camps adverse. On ne voit pas le danger dans son propre groupe. La plume et le style sont recherchés et efficaces sans pour autant être poussiéreux. Alors je me demande vraiment pourquoi ce roman ne m'a pas plus accrochée que cela. Je ne me suis pas du tout investie dans ce roman, pourtant bon. J'ai navigué entre les lignes sans pour autant être harponnée dans cette ambiance noire et dure. Ce n'était peut-être tout simplement pas pour moi ou pas le moment... Mais cela reste un bon roman.
Extrait: "De peur de trahir sa présence par le claquement de ses escarpins en cuir rouge sur le bitume, Malina veille à marcher sur la pointe des pieds en s'approchant de l'endroit où la femme a été tuée. A l'entrée de la ruelle, elle marque une pause et tire sur ses manches trois quarts. La vendeuse chez Hudson lui a dit que cette nouvelle longueur ne seyait pas à tout le monde, mais qu'elle lui allait parfaitement, à elle qui était si menue."
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