"Le Convoi de l'Eau" de Akira Yoshimura.
Ed. Actes Sud 2009. Pages 173.
Titre original: Mizu No Sôretsu.
Résumé: Un homme étrange s'engage au sein d'une équipe chargée de construire un
barrage en haute montagne. Perdu dans la brume, tout au fond d'une
vallée mal connue, se révèlent les contours d'un hameau, mais les
travaux ne sont pas remis en question par cette découverte : le village
sera englouti sous les eaux. Au cours de ce terrible chantier, le destin
de cet homme entre en résonance avec celui de la petite communauté
condamnée à l'exil. A la veille du départ qui leur est imposé, il
observe les premières silhouettes alignées sur le sentier escarpé. Elles
sont innombrables et portent sur leur dos un singulier fardeau. Des
images de toute beauté, inoubliables.
La 7 de la page 7: "Le matériel, la nourriture et les tentes sur le dos, nous avions traversé des fonds denses, remonté des cours d'eau, franchi des escarpements à l'aide d'échelles de cordes et de câbles, marchant sans discontinuer vers le Nord grâce aux cartes et aux boussoles."
Sans mentir, l'histoire en elle-même n'est pas très passionnante. J'ai eu du mal à entrer dans ce monde très (trop?) fermé de ces hommes qui marchent et de ces villageois isolés et tenaces.
Toutefois, force est de constater que, là où l'histoire blesse, la plume est particulièrement belle et juste. On s'intéresse plus à la beauté des mots qu'à la beauté de l'histoire.
"Le Convoi de l'Eau" fait partie de ces livres qui ne nous laissent pas un souvenir impérissable mais dont la plume nous touche et nous donne envie d'aller plus loin dans l’œuvre de l'auteur.
Extrait: "De l'avant de la file nous parvint un joyeux tumulte. Les voix qui s'élevaient dans la pénombre de la forêt déclenchèrent les cris aigus et les battements d'ailes d'oiseaux sauvages."
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