"Le Bazar des mauvais rêves" de Stephen King.
Ed. Albin Michel 2016. Pages 600.
Titre Original: "The Bazaar of Bad Dreams"
Résumé: Un homme qui revit sans cesse sa vie (et ses erreurs), un journaliste
qui provoque la mort de ceux dont il prépare la nécrologie, une voiture
qui dévore les badauds… 20 nouvelles pour la plupart inédites, précédées
chacune d’une introduction du maître sur les coulisses de leur
écriture.
La 7 de la page 7: "Son cœur cognait à la pensée de la suite logique des choses."
Stephen King n'est jamais aussi bon que quand il nous offre un recueil d'histoires totalement différentes, nous plongeant ainsi dans plusieurs univers, toujours efficaces. Ce recueil nous offre une palette d'émotions impressionnante qui confirme le talent de l'auteur. Que cela soit en compagnie de monstres comme dans "Mile 81" ou en compagnie de la folie humaine comme dans "Batman et Robin ont un accrochage". King nous emmène également dans un univers où tout, même l'impensable, devient possible comme dans "La Dune" ou "Sale Gosse". Si toutes les nouvelles ne sont pas de la même qualité, on prend plaisir à lire chacune d'entre elles. King nous envoie dans des mondes différents avec brio sans jamais nous lâcher la main. La mention spéciale de ce recueil est que Stephen King nous y raconte comment ses idées lui sont venues et nous emmène dans son monde d'écriture. Un vrai bon moment de lecture.
Extrait: "Sa voiture était garée sur le parking A mais Wesley choisit de parcourir à pied les trois kilomètres le séparant de son appartement, chose qu'il faisait souvent quand il voulait réfléchir. Il longea Moore Avenue d'un pas lourd, dépassant d'abord les maisons des fraternités, puis les maisons d'appartements dégueulant du rock et du rap par toutes les fenêtres puis les bars et restos à emporter qui font office de système de survie pour toutes les petites facultés américaines. Il y avait aussi une librairie spécialisée dans les livres d'occasion et les best sellers de l'an passé vendus à moins cinquante pour cent. La librairie avait l'air poussiéreuse et anémique et elle était la plupart du temps déserte."
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