"Level 26" de Anthony E. Zuiker
Ed. J'ai Lu 2010. Pages 441.
Titre Original : « Dark
Origins »
Résumé : Les policiers du monde
entier répartissent les criminels sur une échelle de 1 à 25, selon
leur dangerosité. Un tueur échappe à cette classification. Cruel à
l'extrême, insaisissable, sévissant sur tous les continents, il ne
connaît aucune limite ni aucun mode opératoire de prédilection :
c'est le niveau 26. Un seul homme peut l'arrêter. Il s'appelle Steve
Dark, et depuis que ce monstre a massacré sa famille, il s'est juré
de cesser de traquer les psychopathes. Mais bientôt, il n'aura plus
le choix.
La 7 de la page 7 : « Mais
lorsqu'il se retourna pour tirer de nouveau, le monstre avait déjà
disparu : il l'entendit sauter à travers un vitrail et
atteindre le toit de l'église. »
Soyons très francs, « Level
26 » n'est pas un roman particulièrement intéressant ni
particulièrement bien écrit. La seule réelle attraction de ce
roman réside dans son côté interactif. Certains chapitres
renvoient à un lien Youtube où se trouve des capsules
complémentaires à l'histoire écrite. C'est novateur et c'est ça
qui m'a particulièrement interpellée. Alors oui, c'est une bonne
idée de principe. Et en même temps, c'est une idée désastreuse.
Déjà les acteurs choisis ne sont pas ceux que je me représentais.
On a donc forcé des visages dans ma périphérie de lecture, ce qui
m'a plutôt agacée. Ensuite, certaines capsules n'étaient plus
disponibles. Et cela n'a en rien entraver ma lecture. Quel est
l'intérêt de l'interactivité du roman ? Du coup, plus
aucun...
Mais l'histoire alors ? Servie par
des personnages qui souffrent d'une écriture « super-héros »
qui les rend peu sympathiques. Un méchant qui va à l'encontre de
toute notion de vraisemblance. Un level 26, un super serial killer
plus intelligent et efficace que ce qu'on a jamais connu
auparavant.On y croit pas un seul instant. L'écriture est simple et
ne contient aucune complexité, aucune nuance. Les clichés se
suivent et se ressemblent.
Une très grosse déception qui ne me
fera pas lire la suite des aventures.
Extrait : « Tom Riggins
n'avait jamais aimé la salle de crise de la DAS. Elle ressemblait
trop à une salle de cours, avec ses longs bureaux en Formica
disposés sur quatre rangées. Riggins se tenait devant les trois
écrans HD dits intelligents, des modèles tactiles encore inconnus
du grand public, où un simple geste suffisait pour déplacer un
fichier, améliore un cliché ou informer les agents sur le
terrain. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire