“Ca” de Stephen King
Ed. J’ai Lu 1996. Pages 1611.
Titre Original: “it”
Résumé: Tout
avait commencé juste avant les vacances d'été quand le petit Browers avait
gravé ses initiales au couteau sur le ventre de son copain Ben Hascom.
Tout s'était terminé deux mois plus tard dans les égouts par la poursuite infernale d'une créature étrange, incarnation même du mal. Mais aujourd'hui tout recommence. Les enfants terrorisés sont devenus des adultes. Le présent retrouve le passé, le destin reprend ses droits, l'horreur resurgit. Chacun retrouvera dans ce roman à la construction saisissante ses propres souvenirs, ses angoisses et ses terreurs d'enfant, la peur de grandir dans un monde de violence.
Tout s'était terminé deux mois plus tard dans les égouts par la poursuite infernale d'une créature étrange, incarnation même du mal. Mais aujourd'hui tout recommence. Les enfants terrorisés sont devenus des adultes. Le présent retrouve le passé, le destin reprend ses droits, l'horreur resurgit. Chacun retrouvera dans ce roman à la construction saisissante ses propres souvenirs, ses angoisses et ses terreurs d'enfant, la peur de grandir dans un monde de violence.
La 7 de la page 7: “J’m’excuse, M’man.”
Réduire “Ca” de
Stephen King a un simple roman d’épouvante serait extrêmement réducteur.
Effectivement, c’est bien une histoire d’épouvante et tous les codes utilisés
par l’auteur vont dans ce sens. Cependant, ce n’est pas une simple histoire de
clown maléfique.
Avec “Ca”, King
touche à l’enfance et à ce qu’ils estiment être inoffensif. Il base son roman
sur la peur intrinsèque des enfants, sur le “ne faire confiance à personne,
même pas aux clowns”. Ce qui est supposé être drôle et amusant se révèle cauchemardesque.
Il touche à l’enfance dans ce qu’elle a de plus innocent. C’est justement cette
innocence qui les mène à leur perte.
Les clowns sont
sensés nous divertir, ici, ils sont utilisés comme des armes d’horreur. Le mal,
pur et dur, prend la forme du divertissement pour anéantir ses pauvres
victimes. Il faudra un groupe de jeunes enfants et une bonne dose de courage
pour que le mal soit vaincu. Mais l’est-il réellement?
Probablement un des
meilleurs romans de Stephen King. Maîtrisé et magistral, l’auteur nous emmène
aux tréfonds de l’horreur et des angoisses d’enfant qui ne quittent jamais
vraiment les adultes que nous devenons.
Extrait: “Peut-être que ces histoires
de bons ou mauvais amis, cela n’existe pas; peut-être n'y a t-il que des amis,
un point c'est tout, c'est-à-dire des gens qui sont à vos côtés quand ça va mal
et qui vous aident à ne pas vous sentir trop seul. Peut-être vaut-il toujours
la peine d'avoir peur pour eux, d'espérer pour eux, de vivre pour eux.
Peut-être aussi vaut-il la peine de mourir pour eux, s'il faut en venir là.
Bons amis, mauvais amis, non. Rien que des personnes avec lesquelles on a envie
de se trouver; des personnes qui bâtissent leur demeure dans votre coeur.”
J'ai le tome 1 dans ma Pal. J'ai très envie de le lire cet été.
RépondreSupprimerC'est très dangereux de commencer le tome 1 sans avoir les autres tomes :-) Je te conseille de le lire car il est vraiment bien écrit. Et en plus un nouveau film sort bientôt (cet été je crois mais je n'en suis pas sûre) Bonne lecture! :-)
Supprimer