“Hygène de
l’assassin” de Amélie Nothomb
Ed. Le Livre de Poche
2014. Pages 222.
Résumé: Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, n'a plus que deux mois à
vivre.
Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l'écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu. Si ce roman est presque entièrement dialogué, c'est qu'aucune forme ne s'apparente autant à la torture.
Les échanges, de simples interviews, virent peu à peu à l'interrogatoire, à un duel sans merci où se dessine alors un homme différent, en proie aux secrets les plus sombres. Premier roman d'une extraordinaire intensité, où Amélie Nothomb, 25 ans, manie la cruauté, le cynisme et l'ambiguïté avec un talent accompli.
Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l'écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu. Si ce roman est presque entièrement dialogué, c'est qu'aucune forme ne s'apparente autant à la torture.
Les échanges, de simples interviews, virent peu à peu à l'interrogatoire, à un duel sans merci où se dessine alors un homme différent, en proie aux secrets les plus sombres. Premier roman d'une extraordinaire intensité, où Amélie Nothomb, 25 ans, manie la cruauté, le cynisme et l'ambiguïté avec un talent accompli.
La 7 de la page 7:”
Oui, c’était en vers.”
Ce n’est pas un
secret, je ne suis pas très cliente de Amélie Nothomb. J’avais déjà lu “La
Métaphysique des tubes”, que j’avais proprement détesté. Mais je me disais que
je devais quand même tenter d’autres romans signés par cet auteur. Maintenant
je me demande pourquoi j’éprouve autant d’antipathie pour moi-même. Pourquoi me
fais-je autant de mal? Je n’aime pas Amélie Nothomb. Ca arrive. On ne peut pas
aimer tous les auteurs. Mais je continue à m’entêter avec “Hygiène de
l’assassin”. De deux choses l’une, soit je choisi très mal les romans de
Nothomb soit sa prose me passe complètement au-dessus de la tête. Non seulement
je n’ai trouvé aucun intérêt dans l’intrigue, mais les personnages m’ont
complètement laissée indifférente. Je n’en ai strictement rien à faire de ce
qu’il se passe dans ses romans. Mais bon, il paraît que “Il faut vraiment que
tu lises “Mercure” pour changer d’avis.” Donc il est probable que je lise
“Mercure”. Même si je soupçonne que cette chronique soit tout aussi mauvaise
que celle-ci.
Je me sens
compltètement exclue de ses romans. J’ai l’impression de me retrouver face à un
mur littéraire qui me balance des mots, certes joliment trouvés et qui
s’entremêlent assez agréablement, mais j’ai toujours ce sentiment irrépréssible
de perdre mon temps. Au moins, point positif, ce roman est assez court... Ca
passe vite. Je ne souffre pas trop longtemps. Donc... Ben, je vais lire
“Mercure”... (Il doit quand même bien en avoir un qui me plaise... Ou pas...)
Extrait: “En écoutant la bande, les confrères ne
dirent rien, mais ce n’était certainement pas à Tach que s’adressait leur
sourire de condescendance.
-Ce type est un cas, racontait la dernière
victime. Allez comprendre! On ne sait jamais comment il réagira. Parfois, on a
l’impression qu’il peut tout entendre, que rien ne le vexe et même qu’il prend
plaisir aux petites nuances impertinentes de certaines questions. Et puis
soudain, sans crier gare, le voilà qui explose pour des détails dérisoires ou
qui nous jette à la porte si nous avons le malheur de lui faire une remarque
infime et légitime.”
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