Ed. J'ai Lu 2008. Pages 411.
Titre original: "Song of Ice and Fire: A Feast for Crows"
Résumé: Les têtes de nains tranchées ont beau s'accumuler sur le parvis de
Castral-Roc, celle de Tyrion, meurtrier présumé de Tywin Lannister, son
père, semble toujours solidement juchée sur ses deux épaules. Sa sœur
Cersei, désormais régente, ne sait plus qui elle doit haïr le plus : lui
ou la petite reine, Margaery, intriguante de basse-cour qui est
parvenue à lui ravir le cœur du futur roi, son fils. Ses manœuvres ont
beau être cousues de fil blanc, son joli minois et ses nombreux alliés
font d'elle une rivale avec qui il faut compter. Pour autant, Cersei a
encore quelques vilains tours dans son sac : ce n'est pas aux vieilles
lionnes que l'on apprend à mordre...
La 7 de la page 7: "Et c'est en trombe qu'il croisa le char funèbre du seigneur son père pour regagner au plus vite la ville, dans le lointain."
Avec ce onzième tome, on reste encore dans l'exposition de l'"après-Joffrey". Il y a du nouveau à Port Réal et Cersei se rend compte qu'elle regrette ses anciens "complices" Quitte à jouer au jeu du trône autant disposer des meilleurs joueurs.
Les îles de Fer continuent à m'indifférer au plus haut point. On se doute que Martin veut en venir quelque part mais il est très difficile de comprendre où. J'ai énormément de mal à m'intéresser au sort des Greyjoy. Ils sont trop excentrés et du coup, on se retrouve loin de l'action. Même si il y en a peu. par contre, on commence à de plus en plus apprécier Jaime. Peut-être parce qu'on déteste de plus en plus Cersei. Et de ce fait on adore Margaery Tyrell. Enfin quelqu'un qui tient ouvertement tête à Cersei.
Mais on continue à stagner en deuxième sans jamais vraiment embrayer. Le seul personnage qui continue à impressionner dans son évolution est Baelish. Il maintient le lecteur en haleine grâce à ses manières doucement féroces. Sans jamais réellement montrer ses cartes. Il manie le verbe comme d'autres manient l'épée tout en restant mystérieux.
Sinon, oui, ce tome est lent et long. On attend quelque chose, n'importe quoi. Mais qu'enfin l'intrigue bouge...
Le plus aimé: Petyr Baelish.
Le plus détesté: Cersei Lannister.
Extrait: "Je n'en ai pas envie! Elle n'a qu'à voler, ma bouillie d'avoine!
Cette fois, Robert balança, le bol, bouillie d'avoine et miel et tout. Petyr Baelish baissa la tête en s'écartant lestement , mais mestre Coleman ne fut pas si prompt. Le récipient de bois l'atteignot en pleine poitrine, et l'explosion du contenu lui barbouilla la figure et les épaules. Pendant qu'il glapissait d'une manière on ne peut moins compatible avec sa maîtrise, Alayne essaya de calmer le petit, mais son intervention venait trop tard, déjà la crise s'était emparée de lui. Saisi d'une main fébrile, un pichet de lait prit l'air à son tour. En voulant se lever, Robert renversa on fauteuil, s'y empêtra, tomba par-dessus. L'un de ses pieds décocha dan le ventre de la jeune fille, une ruade si violente qu'elle en eut le souffle coupé.
Oh, bons dieux de bons dieux! entendit-elle petyr s'exclamer d'un ton écœuré."
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