Ed. France Loisirs 1980. Pages 451.
Titre Original: "Devices and desires"
Résumé: Le commandant Dalgliesh, qui vient de publier un nouveau recueil de
poèmes, part se reposer sur la côte du Norfolk, dans un ancien moulin
qu'une de ses tantes lui a légué. Dalgliesh compte bien pouvoir oublier
quelque temps à la fois Scotland Yard et son éditeur, mais un
psychopathe étrangleur de jeunes filles qui sévit dans le Norfolk semble
se rapprocher dangereusement du cap de Larksoken et, en outre, notre
poète-détective ne peut se soustraire longtemps à la sollicitude de ses
voisins: Alex Mair, directeur de la centrale nucléaire récemment érigée
sur le cap; Alice, sa soeur, élégante, réservée, intimidante; Hilary
Roberts, directrice administrative de la centrale; Neil Pascoe,
écologiste passionné qui, de sa caravane sur la plage, organise la "
résistance " à la centrale; Ryan Blaney, artiste peintre veuf et affligé
de quatre enfants, locataire indésirable d'un cottage appartenant à
Hilary; Miles Lessingham, qui rend cette dernière responsable du suicide
de son ami... Et voilà que, au cours de sa promenade du soir, Dalgliesh
bute sur un nouveau cadavre portant la " signature " de l'Etrangleur _
certaine mutilation particulièrement macabre. Or, presque aussitôt, on
apprend que l'Etrangleur s'est suicidé avant que ce dernier crime ait
été commis...
La 7 de la page 7: "Il entra dans le bureau de celle-ci pour laisser une note avec son adresse de vacances."
On ne peut pas dire que les intrigues de P.D. James soient mauvaises, loin de là, mais je me retrouve toujours avec le même problème avec l'auteur. Sa lenteur. C'est lent. Très lent. Trop lent. Au point de perdre tout intérêt pour l'intrigue au tiers du livre. Pourtant je continue, probablement par curiosité.
Curiosité, non pas pour l'intrigue mais je veux juste vérifier qu'au moins, une fois, P.D. James sera capable de me surprendre. Et ce ne sera pas avec "Par action et par omission" que cela se produira.
L'histoire met énormément de temps à démarrer et ne décolle jamais vraiment.
Pire, je ne suis même pas parvenue à m'intéresser plus de dix minutes aux personnages et à ce qui leur arrivait. Un désintérêt total m'a accompagné durant toute ma lecture.
On a ici une intrigue où tout le monde ment, tout le monde cache quelque chose et on a du mal, nous aussi, à cacher notre ennui de plus en plus présent.
Beaucoup de personnages, mais aucun qui ne surpasse les autres, même pas Dalgliesh.
Bref... Une déception... A nouveau.
Extrait: "La quatrième victime du Siffleur fut aussi la plus jeune, Valerie Mitchell, quinze ans huit mois quatre jours, et elle mourut parce qu'elle avait manqué le car de vingt et une heures quarante Easthaven-Cobb's Marsh. Comme toujours, elle avait attendu la dernière minute pour quitter la discothèque et la piste n'était encore qu'un magma serré de corps virevoltant sous les projecteurs de fortune quand elle s'arracha aux mains exigeantes de Wayne, cria ses médications à Shirley au sujet de leurs projets pour la semaine suivante, assez fort pour dominer les pulsations rauques de la musique et quitta la salle."
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