Ed. Le Livre de Poche 2016. Pages 160.
Résumé: Avoir pour amie la fille la plus admirée de la fac, belle, séduisante,
brillante, enjouée, audacieuse ? Lorsque Christa se tourne vers elle, la
timide et solitaire Blanche n'en revient pas de ce bonheur presque
écrasant.
Elle n'hésite pas à tout lui donner, et elle commence par l'installer chez elle pour lui épargner de longs trajets en train. Blanche va très vite comprendre dans quel piège redoutable elle est tombée. Car sa nouvelle amie se révèle une inquiétante manipulatrice qui a besoin de s'affirmer en torturant une victime. Au point que Blanche sera amenée à choisir : se laisser anéantir, ou se défendre.
Elle n'hésite pas à tout lui donner, et elle commence par l'installer chez elle pour lui épargner de longs trajets en train. Blanche va très vite comprendre dans quel piège redoutable elle est tombée. Car sa nouvelle amie se révèle une inquiétante manipulatrice qui a besoin de s'affirmer en torturant une victime. Au point que Blanche sera amenée à choisir : se laisser anéantir, ou se défendre.
La 7 de la page 7: "Le lendemain, au prix d'un courage sans précédent, j'en parlais à Christa: si tu veux, les lundis soir, tu pourrais loger chez moi."
Comme quoi, tout arrive: j'ai vraiment aimé "Antéchrista" de Amélie Nothomb. N'étant pas très fan de l'auteure, j'ai toujours eu du mal à m'impliquer dans ses romans. C'est donc avec scepticisme que j'ai ouvert "Antéchrista". Mais c'est avec le sourire que je l'ai fermé. Parce que, pour une fois, oui, j'ai apprécié ma lecture. La relation malsaine qui se développe entre Christa et Blanche est correctement maîtrisée. La mesure est présente dans le texte de l'auteur, qui, pour une fois, n'en fait pas des caisses. Christa est une sale peste et il faut impérativement que Blanche s'en débarrasse. Facile. Efficace. Que demander de plus? L'écriture est fluide et agréable et le texte assez court. Ce qui permet de le lire d'une seule traite. Un bon moment de lecture.
Extrait: "Le premier jour, je la vis sourire. Aussitôt, je voulus la connaître. Je savais bien que je ne la connaîtrais pas. Aller vers elle, je n'en étais pas capable. J'attendais toujours que les autres m'abordent; personne ne venant jamais. C'était ça l'université: croire que l'on allait s'ouvrir sur l'univers et ne rencontrer personne."
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