Ed. Rivages 2017. Pages 679.
Titre Original: "The Beguiled"
Résumé: Le 6 mai 1864, la forêt de la Wilderness est le théâtre de l'une des
plus effroyables batailles de la guerre de Sécession. L(orage d'acier
que déchaîne ce jour-là l'artillerie rebelle de Robert Lee, à laquelle
répond celle du général de l'Union Ulysses Grant, embrase sans
distinction arbres et fantassins. Malgré ses blessures, un caporal
nordiste réussit à s'échapper du brasier et trouve refuge dans un
pensionnat pour jeunes filles confédéré. Mais l'intrusion soudaine d'un
mâle vient perturber la vie des recluses, pétries de valeurs puritaines
et de pulsions refoulées, des huit femmes qu'abrite encore
l'institution. Objet de tous les fantasmes, le soldat va s'employer à
les incarner avec un art consommé de la manipulation, jusqu'à une nuit
où tout bascule. Dès lors, la haine sera sa seule maîtresse, la
vengeance l'unique motivation de ses anges gardiens.
La 7 de la page 7: "Quand ma jambe aura fini de saigner."
"Les Proies" est un livre assez long. Trop long et trop lent, il ne s'y passe pas grand chose. Ce roman aurait pu être beaucoup plus court. Mais surtout, il m'a manqué un petit quelque chose pour vraiment m'investir dans ce roman. Les personnages féminins sont certes bien exploités et on sent bien que chaque type de "cliché féminin" est bien présent dans ce roman. Cullinan parvient à adapter son style et sa structure narrative pour chacun de ses personnages. Mais tout cela semble trop facile. Et puis surtout, après avoir avalé autant de pages, on s'attendrait à avoir une fin en apothéose. Mais non, même là, on reste sur sa fin. Un roman en demi teinte, à lire si vous n'avez plus rien d'autre.
Extrait: "Je l'ai trouvé dans les bois. Miss Harriet m'avait donné la permission d'aller chercher des champignons à condition que je promette de ne pas dépasser l'ancienne piste indienne, juste avant la pente où les bois commencent à descendre vers le ruisseau."
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