“Le Diable en gris” de Graham
Masterton
Ed. Bragelonne Stars 2015. Pages
280.
Titre Original: The Devil in Gray”
Résumé: Une
jeune femme brutalement taillée en pièces dans sa maison de virginie... avec
une arme vieille de cent ans. Un officier à la retraite éviscéré... par un
assaillant invisible. Un jeune homme, les yeux crevés dans sa baignoire... puis
bouilli vif. Qu'ont ces victimes en commun ? Quel être de cauchemar les a
massacrées ? Le mystère s'épaissit lorsque la police, jusque-là impuissante,
reçoit l'aide d'une petite fille qui semble être la seule capable de voir
l'assassin. Mais pourront-ils capturer un tueur qui n'a peut-être jamais été
humain ? Qui arrêtera le diable en gris?
La 7 de la page 7: “Elle avait une voix rauque, voilée, comme si
elle avait trop fume de havanes.”
J’aime vraiment beaucoup les romans
d’horreur ou d’épouvante. Je suis vraiment preneuse. Alors quand j’ai lu ce
quatrième de couverture, il faut avouer que j’étais plus qu’enthousiaste. Et au
départ, force est de constater que je dévorais les premières pages avec envie.
Masterton commence son roman directement. Pas d’exposition et d’introduction
longue, non. Ici, on entre directement dans le vif du sujet. L’intrigue est
directement posée en ne laissant aucun doute sur le côté surnaturel de son histoire. Il nous
donne directement les bases de son récit.
Et cela fonctionne plutôt bien
pendant pas mal de pages. Malheureusement, en ce qui me concerne, est venu un
moment où j’ai commencé à m’ennuyer ferme. On comprend bien l’intrigue et
pourtant Masterton en fait des caisses. Il se répète. Cela aurait pu ne pas
être trop dérageant mais si on y ajoute une fin plutôt faiblarde... Et, en
effet, j’ai trouvé la fin trop “facile”. L’intrigue aurait mérité un dénouement
en fanfare et là, c’est tout le contraire. Un stratagème plus que
invraisemblable pour “attraper le tueur” et un mobile qui, s’il est bien
trouvé, aurait mérité d’être un peu plus étoffé.
Toutefois, l’écriture reste agréable
et les personnages sont plutôt bien campés et assez attachants. J’ai quand même
passé un bon moment même si, il faut l’avouer, je ne garderai pas de ce roman
un souvenir mpérissable.
Extrait: “Decker était dans la partie
depuis suffisamment de temps pour savoir qu’un meurtre commis au hasard, cela
n’existait pas. “Un meurtre commis au hazard” était une phrase que les
policiers d’un certain âge utilisaient lorsqu’ils pensaient en réalité : Nous avons déjà un suspect très
probable en détention préventive et je n’ai pas envie de consacrer plus
d’heures supplémentaires à rechercher quelqu’un d’autre.”
J'ai un peu le même ressenti... je ne sais pas si tu l'as déjà lu mais je te conseille "Le portrait du mal" du même auteur qui est bien mieux à mes yeux.
RépondreSupprimerOui je l'ai lu aussi. C'est même ce roman qui m'avait incitée à aller plus loin avec cet auteur. Il est vrai que "Le portrait du mal" avait déjà une intrigue plus intéressante. 😊
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