Ed. J'ai Lu 2002. Pages 249.
Résumé: « Elle est surprise d'être aussi vulnérable, encore capable de douleur.
Au début, on croit mourir à chaque blessure. On met un point d'honneur à
souffrir tout son soûl. Et puis on s habitue à endurer n'importe quoi
et à survivre à tout prix. On se croit endurcie, souillée de bout en
bout. L âme en acier trempé. » Nadine et Manu sont deux filles de leur
époque, à une nuance près elles refusent de subir la vie, ses
frustrations et ses défaites. Alors, elles forcent le destin à accomplir
leur volonté, persuadées que tout ce qui ne les tuera pas les rendra
plus fortes. De casses de supermarché en revanches sanglantes, elles
deviennent des prédatrices insatiables et sans scrupules, parsemant leur
sale balade de sentences bien brutales, syncopées et implacables.
La 7 de la page 7: "Perverse sans convivialité."
Bon... Je n'ai pas du tout aimé ce roman. J'ai trouvé qu'il tombait beaucoup trop dans des clichés bien trop faciles. Les personnages ne sont pas vraiment attachants. J'ai eu du mal à m'intéresser à leurs histoires. De plus, le "faux rythme" du roman m'a laissée un goût désagréable. "Cassé" sans pour autant assumer son rythme, Despentes m'a laissé sur le côté de la route. Il me faudra un autre roman de cette auteure pour me faire une vraie idée. Là, vraiment, je suis totalement restée indifférente à ce récit.
Extrait: "Elle n’a pas honte de ça. Il y a de l’orgueil à se mettre aussi bas, un
héroïsme dans la déchéance. Elle a du mépris pour les autres, ceux qui
ne savent rien et la prennent de haut quand elle passe, parce qu’ils
s’imaginent qu’ils ont plus de dignité."
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