vendredi 6 novembre 2015

"Les oiseaux se cachent pour mourir" de Colleen McCullough


"Les oiseaux se cachent pour mourir" de Colleen McCullough
Ed. J'ai Lu 1982. Pages 826. 
Titre Original: "The Thornbirds" 

Résumé: A quinze ans - belle et grave - qui est-elle, Meggie Cleary ? Une enfant ? Une femme ? Un destin si bref encore, si lourd déjà d'émotions brûlantes et de chagrins déchirants...
Tout a commencé par l'arrachement à la ferme natale quand les Cleary et leurs huit enfants ont quitté la Nouvelle-Zélande pour cette dure terre d'Australie. Et à Drogheda, l'immense domaine aux troupeaux sans nombre où son père est régisseur la petite Meggie peine à la ferme, veille sur ses jeunes frères. Elle a neuf ans seulement quand elle rencontre celui qui va marquer toute sa vie : Ralph de Brocassart, un jeune prêtre, beau comme un prince, doux comme un frère.
Plus tard, Ralph s'éloignera, fidèle à sa vocation... Déchirée mais forte, Meggie veut vivre, donner la vie…

La 7 de la page 7: "Quand Frank l'avait interrogée, elle s'était contentée de marmonner quelques mots sur le désir des petites filles de posséder une poupée et avait brusquement changé de sujet." 

"Les oiseaux se cachent pour mourir" est une histoire d'amour fort compliquée. Et on se laisse happer par cette histoire interdite. On mange les pages (même si il est vrai que l'on saute quelques passages parfois un peu trop longs) et on veut vraiment connaître la fin. Comment cette histoire va-t-elle se terminer? On n'entrevoit aucun "happy end" même si on le désire ardemment. C'est fluide, c'est bien construit et cela se lit avec beaucoup de facilités. 

Extrait: "Selon une légende, il est un oiseau qui ne chante qu'une seule fois de toute sa vie, plus suavement que n'importe quelle autre créature qui soit sur terre. Dès l'instant où il quitte le nid, il part à la recherche d'un arbre aux rameaux épineux et ne connaît aucun repos avant de l'avoir trouvé. Puis, tout en chantant à travers les branches sauvages, il s'empale sur l'épine la plus longue, la plus acérée. Et, en mourant, il s'élève au-dessus de son agonie dans un chant qui surpasse celui de l'alouette et du rossignol. Un chant suprême dont la vie est le prix ! Le monde entier se fige pour l'entendre, et Dieu dans son ciel sourit. Car le meilleur n'est atteint qu'aux dépens d'une grande douleur... ou c'est du moins ce que dit la légende."
 

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