Ed. Albin Michel 1996. Pages 571.
Titre original: "Desperation"
Résumé: La route 50 coupe droit à travers le désert du Nevada, sous un soleil
écrasant. On n'y entend que le jappement lointain des coyotes. C'est là
qu'un flic étrange, un colosse aux méthodes très particulières, arrête
des voyageurs sous des prétextes vagues, puis les contraint de le suivre
à la ville voisine Désolation. Et le cauchemar commence...
La 7 de la page 7: "Mary lâcha l'épaule de Peter et se recroquevilla contre sa portière, aussi loin qu'elle put du gérant qui approchait."
Mon tout premier Stephen King! De ce fait, j'en garde un souvenir assez particulier. Découverte d'un nouvel auteur qui va m'accompagner pendant des années (et qui m'accompagne toujours d'ailleurs)
L'histoire est originale et rondement bien menée par le maître de l'épouvante. Je me suis vite attachée aux personnages et j'ai vécu l'histoire à fond avec eux, du début à la fin!
Dans "Désolation", King nous offre une histoire de confrontation frontale entre le bien et le mal. L'angoisse est au rendez-vous et l'intrigue est redoutable.
Un très bon King.
Extrait: "J'ai couru par instinct de survie, se dit-elle, et c'est une chose que
je ne pourrai jamais expliquer - par des mots, ni en parlant ni même
dans un poème - ce que c'est de courir non pas pour manger, ni pour une
médaille, ni pour un prix, ni pour attraper un train, mais pour sauver
sa putain de vie. "
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire