Ed. Le Livre de Poche 2004. Pages 572.
Titre original: "The Murder Room"
Résumé: Cette nouvelle intrigue concoctée par P.D. James se déroule dans le huis
clos d'un petit musée londonien, le Dupayne, dédié aux années de
l'entre-deux-guerres, véritable enclave de verdure et de calme située à
la lisière du parc de Hampstead Heath. Administrée par les trois enfants
de son fondateur Max Dupayne, cette institution rencontre des
difficultés financières, et l'un des fils, Neville, psychiatre de son
état, hésite à donner une nouvelle fois son aval à la reconduction du
bail. Or sans son accord, le musée fermera. Aussi, quand on retrouve son
corps carbonisé dans l'enceinte de l'établissement, est-ce tout
naturellement sur les responsables et le personnel du musée que se
portent les soupçons du commandant Adam Dalgliesh, dépêché sur les
lieux.
Qui a pu souhaiter la mort du médecin? Son frère Marcus et sa sueur Caroline qui, eux, tiennent absolument à ce que le Dupayne reste ouvert? Le conservateur, James Calder-Hale, dont on apprend qu'il a des liens avec les services secrets du M15 ? Les deux employées modèles, Tally Clutton et Muriel Godby, qui se dévouent corps et âme à cette institution? L'affaire se complique lorsqu'un deuxième corps est retrouvé, cette fois dans l'une des salles du musée, précisément celle consacrée aux meurtres célèbres des années trente...
Qui a pu souhaiter la mort du médecin? Son frère Marcus et sa sueur Caroline qui, eux, tiennent absolument à ce que le Dupayne reste ouvert? Le conservateur, James Calder-Hale, dont on apprend qu'il a des liens avec les services secrets du M15 ? Les deux employées modèles, Tally Clutton et Muriel Godby, qui se dévouent corps et âme à cette institution? L'affaire se complique lorsqu'un deuxième corps est retrouvé, cette fois dans l'une des salles du musée, précisément celle consacrée aux meurtres célèbres des années trente...
La 7 de la page 7: "Les gens sont tellement procéduriers."
Le livre est long et l'histoire est riche. Malheureusement,
un indice plus qu'important est donné très tôt. Pour le lecteur inattentif,
cela passe comme une lettre à la poste. Or j'ai une tendance à être très
attentive aux détails quand je lis un roman policier. J'aime à essayer de
découvrir l'assassin. De ce fait, j'ai très vite découvert qui était
l'assassin. Restait à savoir pourquoi. Et le mobile est assez vague. On
reste avec un goût de trop peu dans l'esprit.
Un bon divertissement qui tire parfois en longueur.
Extrait: "La salle des Meurtres était une grande pièce, d'au moins neuf mètres de
long, bien éclairée par trois lustres. Pourtant Dalgliesh éprouva
sur-le-champ une impression d'obscurité oppressante, malgré deux fenêtres
donnant à l'est et une au sud. A droite de la cheminée richement ornée,
une deuxième porte, ordinaire, était percée dans la paroi. Elle était
de toute évidence fermée en permanence car il n'y avait ni bouton ni
clenche à l'extérieur.
Des vitrines occupaient tous les murs. La partie inférieure portait des étagères de livres probablement consacrés aux différentes affaires au-dessus des vitrines s'alignaient des rangées de photographies sépia ou noir et blanc, de nombreux agrandissements mais aussi quelques clichés originaux, souvent d'une crudité sans équivoque. On aurait dit un collage de visages morts, ensanglantés et blêmes, assassins et victimes désormais unis dans le trépas, le regard fixé sur le néant."
Des vitrines occupaient tous les murs. La partie inférieure portait des étagères de livres probablement consacrés aux différentes affaires au-dessus des vitrines s'alignaient des rangées de photographies sépia ou noir et blanc, de nombreux agrandissements mais aussi quelques clichés originaux, souvent d'une crudité sans équivoque. On aurait dit un collage de visages morts, ensanglantés et blêmes, assassins et victimes désormais unis dans le trépas, le regard fixé sur le néant."
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