Ed. des deux terres 2003. Pages 438.
Titre Original: "Jack the Ripper - Case Closed"
Résumé: Entre les mois d'août et novembre 1888, au moins sept femmes furent
assassinées à Londres dans le quartier de Whitechapel. La nature
effroyable de ces meurtres provoqua la panique et la terreur dans l'East
End, et donna naissance au surnom qui allait devenir synonyme de serial
Biller Jack l'Eventreur. Pendant cent quinze ans, ces meurtres ont
constitué une des plus grandes énigmes criminelles du monde. C'est lors
d'une visite à Scotland Yard, en mai 2001, que Patricia Cornwell s'est
intéressée à " l'affaire " Jack l'Éventreur et à la personnalité ambiguë
et inquiétante de Walter Sickert, un peintre impressionniste
britannique célèbre à la fin du XIXe siècle. Très vite, elle a eu
l'intime conviction que Sickert et l'Eventreur ne faisaient qu'un. Après
avoir mis en piste les plus fins enquêteurs et experts en médecine
légale, l'auteur nous livre les résultats de son enquête et, comme un
véritable témoin à charge, présente ses preuves. Grâce à sa connaissance
des enquêtes criminelles, à l'étendue de sa documentation et à ses
talents de romancière, Patricia Cornwell reconstitue l'arrière-plan de
cette sinistre affaire l'Angleterre à l'époque victorienne. Patricia
Cornwell réussit un véritable thriller, avec une parfaite maîtrise et
une conviction sans faille.
La 7 de la page 7: "Les étoiles se fichaient pas mal de lui."
Bon. On ne va pas se mentir... J'ai été très déçue par ce livre (qu'on ne qualifiera pas de roman puisqu'il est vendu comme une enquête sérieuse sur Jack L’Éventreur.) Il existe bon nombre d'auteurs qui ont, à un moment, décidé de revêtir leur cape d'enquêteur pour tenter de résoudre la plus célèbre série de crimes ayant touché Whitechapel à la fin du 19ème siècle. Et chacun d'entre eux à son suspect préféré. Mais ils ont souvent tendance à mettre en avant ce qui cautionne leur théorie en passant sous silence ce qui la mettrait à mal. Et c'est exactement le problème dans cette enquête de Cornwell. On sent bien que son coupable est déjà tout désigné et que l'ensemble des faits vont être détournés pour aller dans son sens. Et c'est exactement ce qu'il se passe ici. Elle met de côté tout ce qui pourrait aller à l'encontre de son fait: Walter Sickert est Jack L’Éventreur. Le problème fondamental, c'est qu'elle ne s'appuie que sur une vague comparaison graphologique. Tout ce qu'elle peut prétendre, c'est que, peut-être, Sickert a-t-il écrit à Scotland Yard. Si on prend en considération que les preuves graphologiques sont parfois (souvent) à prendre avec caution, il est quand même assez faible de baser sa réflexion juste là-dessus. Parce qu'il faut bien constater, que mis à part cela, Cornwell ne se base sur presque rien d'autre de concret. Alors, non, ça ne tient pas. Non seulement Cornwell n'est pas convaincante mais en plus je me suis sentie flouée dans ma lecture, forcée dans ma réflexion. Bref, je n'y ai pas cru un seul instant.
Extrait: "Les psychiatres interprètent les états mentaux et les désirs
émotionnels d' un patient à travers son comportement et les aveux de ses
sentiments et de ses actes. Les médecins des morts, eux, doivent faire
ces mêmes interprétations en utilisant le braille des blessures,
anciennes et récentes, les résidus présents sur le corps, la manière
dont une personne est habillée et où elle est morte. Écouter parler les
morts est un don unique, et cela nécessite une formation hautement
spécialisée. Le langage du silence est dur à interpréter, mais les
morts ne mentent pas. Il et parfois difficile de les comprendre, et on
peut les comprendre de travers, ou ne pas les retrouver avant qu' ils
aient cessé de parler. Mais s' ils ont encore des choses à dire, la
véracité de leurs affirmations est implacable."
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