Ed. J'ai Lu 1997. Pages 681.
Titre Original: "Stephen King's danse macabre"
Résumé: Maître incontesté de l'horreur et du fantastique, Stephen King -
l'écrivain le plus lu au monde - est un homme remarquablement discret
qui s'est toujours caché derrière son œuvre et ses lunettes de myope.
Avec Anatomie de l'horreur, il lève enfin le voile. Ni autobiographie ni
essai théorique, ce livre est plutôt une conversation au coin du feu où
il évoque - avec humour et simplicité - son enfance, ses terreurs, ses
idoles. Né en 1947, il se définit lui-même comme un " enfant des médias "
et a été formé par le cinéma d'épouvante et la radio des années 50. Il
nous parle des films, des bandes dessinées et des romans qui l'ont
marqué. Comme à son habitude, il demeure un conteur hors pair. Sous sa
plume, chaque anecdote devient une histoire passionnante. Dont, pour la
première fois, le héros s'appelle Stephen King...
La 7 de la page 7: "Le premier niveau, celui du haut-le-cœur est efficace, mais c'est ce second niveau de l'horreur qui nous permet souvent de ressentir cette vague angoisse qui déclenche la chair de poule."
Vous avez toujours voulu savoir comment Stephen King travaille ses idées? Comment il les exploite? Comment écrit-on un bon roman d'horreur, d'épouvante tout en étant efficace? "Anatomie de l'Horreur" est fait pour vous. On entre, pour la première fois, dans la psyché de l'auteur, devenu au fil des ans, mythique dans son genre. Un maître incontesté et incontestable. S'il y a forcément des passages qui nous parlent moins (chaque lecteur lira ce livre pour ses propres raisons personnelles) je reste certaine qu'ils raviront tous les lecteurs. Effectivement, on ne cherche pas tous la même chose dans ce genre de livre, dans la mouvance des "autobiographies professionnelles" On y découvre aussi certains éléments clefs de la vie de l'auteur. Mais attention, si vous êtes, en général, un dévoreur de King, "Anatomie de l'Horreur" est à classer dans les King à savourer. A lire si vous aimez les romans d'horreur et d'épouvante.
Extrait: "L'incrédulité n'a rien de léger, croyez-moi. Si Arthur Hailey et
H.P.Lovecraft n'ont pas les mêmes tirages, c'est sans doute parce que
tout le monde croit aux banques et aux automobiles, alors qu'un effort
mental bien plus complexe et bien plus intense est nécessaire si l'on
veut croire, ne serait-ce que pour quelques pages, à Nyarlathotep, le
Chaos rampant. Et chaque fois que je tombe sur un homme ou une femme qui
exprime une opinion du genre: "Je ne lis jamais de fantastique et je ne
vais jamais voir de films d'horreur; rien de tout cela n'est réel",
j'éprouve à son égard une certaine compassion. Le poids du fantastique
est trop lourd pour lui. Ses muscles de l'imagination se sont trop
atrophiés."
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