“Babycakes” de Armistead Maupin
Ed. 10/18 2012. Pages 379.
Résumé: Comme
à l’habitude, l’auteur nous plonge dans un imbroglio de situations étranges,
jouant sur les similitudes du destin des différents personnages. Si le livre
s’inscrit dans la série, avec le retour de personnages familiers, c’est aussi
un roman à part entière qui constitue une unité en soi. Mais, alors que les
précédents ouvrages se situaient dans les années 70 chic et choc, nous sommes
désormais au début des 80’s, aux prémices des années sida.
Autre signe distinctif, l’intrigue qui, comme le nom de la série, se déroule à San Francisco, trouve maintenant une extension à Londres. A mi-chemin entre la vieille Europe et le Nouveau Monde, c’est l’occasion pour le lecteur d’être présenté à de nouveaux personnages, tout aussi déjantés que la fantasque Mme Madrigal. Il y a d’abord Simon, marin déserteur du Britannia et néanmoins digne sujet de sa Majesté ; ou Miss Treves, sa nounou lilliputienne, sorte de pendant anglais de la propriétaire du 28, Barbary Lane. Mais apparemment, côté pétage de plombs, l’aristocratie «fin de siècle» n’a rien à envier aux habitants de la ville lumière. Babycakes est un bon cru des Chroniques de San Francisco. Drôle à souhait, plein de rencontres improbables. Les lecteurs retrouveront avec bonheur les recettes qui ont fait le succès des trois précédents tomes.
Autre signe distinctif, l’intrigue qui, comme le nom de la série, se déroule à San Francisco, trouve maintenant une extension à Londres. A mi-chemin entre la vieille Europe et le Nouveau Monde, c’est l’occasion pour le lecteur d’être présenté à de nouveaux personnages, tout aussi déjantés que la fantasque Mme Madrigal. Il y a d’abord Simon, marin déserteur du Britannia et néanmoins digne sujet de sa Majesté ; ou Miss Treves, sa nounou lilliputienne, sorte de pendant anglais de la propriétaire du 28, Barbary Lane. Mais apparemment, côté pétage de plombs, l’aristocratie «fin de siècle» n’a rien à envier aux habitants de la ville lumière. Babycakes est un bon cru des Chroniques de San Francisco. Drôle à souhait, plein de rencontres improbables. Les lecteurs retrouveront avec bonheur les recettes qui ont fait le succès des trois précédents tomes.
La 7 de la page 7: “Naturellement, il se montra sceptique, mais il lui
promit qu’une équipe serait immédiatement dépêchée sur les lieux.”
Quatrième tome de la saga des
chroniques de San Fransisco de Armistead Maupin, on retrouve dans “Babycakes”,
comme toujours, nos personnages barrés mais qui, avec l’âge, commencent à
atteindre une certaine forme de maturité. On continue de dévorer leurs histoires
rocambolesques. On rit, on pleure, on rêve de cette San Fransisco et on voyage
dans l’Europe vue par les yeux de Maupin. Les personnages de Maupin, avec le
temps, sont devenus des amis intimes qu’on voudrait pouvoir consoler, avec qui
on aimerait aller boire un verre ou se faire un resto. On se crée notre propre
road-trip avec ces personnages. On s’identifie à certains, on en méprise
d’autres et parfois même on les juge. Oui on ose. En prime, on vit ce voyage
avec sous la plume efficace et implacable de Maupin. On attend la suite avec
impatience.
Extrait: “La veille du départ de
Michael,Mary Ann se retrouva dans l'obligation de passer la nuit au zoo de San
Francisco pour attendre la naissance d'un ours polaire.Elle bivouaqua avec son
équipe pendant sept heures à côté de l'iceberg an ciment que Blubber,la future
mère, était bien forcée d'appeler son chez-elle.Alors qu'approchait la huitième
heure,Connie Bradshaw arriva,voutée sous le poids de sa grossesse comme une
noble bête de somme. “
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