vendredi 12 août 2016

"Les Piliers de la Terre" de Ken Follet.

"Les Piliers de la Terre" de Ken Follet.
Ed. Le Livre de Poche 1999. Pages 1050.
Titre Original: "The Pillards of the Earth"

Résumé: Dans l'Angleterre du XIIème siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent chacun à leur manière pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. Les fresques se peignent à coups d'épée, les destins se taillent à coups de hache et les cathédrales se bâtissent à coups de miracles... et de saintes ruses. La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes.

La 7 de la page 7: "Le chevalier, le moine et le prêtre n'avaient pas suivi les fuites de la fille." 

Si vous êtes le genre de lecteur qui s'ennuie au bout de deux cents pages où pas grand chose ne se passe ou si vous n'avez pas la patience (ou l'entêtement) de continuer afin de connaître la suite d'une intrigue, vous risquez de passer à côté du très grand roman de Ken Follet. Parce que, oui, "Les Piliers de la Terre" vaut la peine de prendre patience et de laisser le bénéfice du doute à l'auteur. Une fois l'intrigue bien lancée, on entre dans le vif du sujet et "Les Piliers de la Terre" devient un page-turner rarement égalé et royalement maîtrisé. L'intrigue est imparable, les personnages particulièrement réussis. N'étant pas une inconditionnelle de Follet, force est de constater qu'ici, il s'est surpassé. Certes le début est laborieux mais, une fois lancée, l'histoire nous embarque au temps des cathédrales et de leur construction. Une épopée réussie remplie de suspens, d'amour, de trahisons... Un roman plus que réussi, une brique à déguster sans aucune restriction. Du tout grand Follet. 

Extrait: "La vie de moine était la plus étrange et la moins naturelle qu'on pût imaginer. Les moines passaient la moitié de leur vie à s'imposer des souffrances et un inconfort qu'ils auraient pu facilement éviter, et l'autre moitié à marmonner à toutes les heures du jour et de la nuit des prières dans des églises vides. Ils renonçaient délibérément à tout ce qui était agréable : les filles, le sport, les fêtes et la vie de famille. Jack avait bien remarqué que les plus heureux d'entre eux avaient trouvé une activité qui leur apportait de grandes satisfactions : enluminer des manuscrits, écrire l'histoire, faire la cuisine, étudier la philosophie ou - par exemple Philip - transformer un village endormi comme Kingsbridge en une ville prospère."

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