jeudi 2 juin 2016

"Juste un regard" de Harlan Coben


“Juste un regard” de Harlan Coben.
Ed. Pocket 2006. Pages 482.
Titre Original: “Just One Look”

Résumé: Et si votre vie n'était qu'un vaste mensonge ? Si l'homme que vous avez épousé il y a dix ans n'était pas celui que vous croyez ? Si tout votre univers s'effondrait brutalement Pour Grace Lawson, il a suffi d'un seul regard. Juste un regard sur une photo vieille de vingt ans pour comprendre que son existence est une terrible imposture. Mais le cauchemar ne fait que commencer... Traques, disparitions, vengeances implacables, assassinats sanglants... un suspense à vous couper le souffle, par Harlan Coben, le maître de vos nuits blanches.

La 7 de la page 7: “Dans le silence qui s’est ensuivi, Scott a jeté un coup d’oeil au miroir.”

Dire que “Juste un regard” est un mauvais roman en soi, serait mentir et/ou être de mauvaise foi. Et pourtant. J’ai eu l’impression de lire un roman déjà lu avant. Pire, déjà écrit par le même auteur. Et on entre ici dans “le problème Coben”: J’ai toujours l’impression de lire, inlassablement, le même livre. La même trame avec des personnages sensiblement identiques. Si ce n’est pas une photo qui met en route l’intrigue, c’est un e-mail. Si ce n’est pas un e-mail, c’est un sms. Ou un appel téléphonique. Ou... Ou... Bientôt son entame contiendra un pigeon voyageur. De qui se moque-t-on? Mais ce qui est bien, c’est de pouvoir dire “j’ai lu tout Coben en un seul roman.” Il paraît que la saga Simon Bolivar est différente. Peut-être un autre jour, parce que là, tout de suite, je n’ai pas la moindre envie de retenter l’expérience. Mais si c’est votre premier Coben, allez y avec bon coeur, car le roman n’est pas mal du tout. Et après vous pourrez dire que vous avez lu “tout Coben”... Ce qui est enrageant dans cette histoire, c’est que la plume est plutôt bonne. Et la structure narrative est assez efficace. Vraiment dommage.

Extrait: Il n'y avait plus d'interrogations. Plus de dilemme éthique.
Plus question de crier une sommation, de lui intimer l'ordre de ne pas bouger et de mettre les mains sur sa tête. Plus de transgression morale. il n'y avait plus de civilisation, plus d'humanité, plus le plus petit soupçon de culture ou d'éducation
. “

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