“Juste un regard” de
Harlan Coben.
Ed. Pocket 2006.
Pages 482.
Titre Original: “Just
One Look”
Résumé: Et si votre vie n'était qu'un vaste mensonge ? Si l'homme que vous
avez épousé il y a dix ans n'était pas celui que vous croyez ? Si tout votre
univers s'effondrait brutalement Pour Grace Lawson, il a suffi d'un seul
regard. Juste un regard sur une photo vieille de vingt ans pour comprendre que
son existence est une terrible imposture. Mais le cauchemar ne fait que
commencer... Traques, disparitions, vengeances implacables, assassinats
sanglants... un suspense à vous couper le souffle, par Harlan Coben, le maître
de vos nuits blanches.
La 7 de la page 7: “Dans le silence qui s’est
ensuivi, Scott a jeté un coup d’oeil au miroir.”
Dire que “Juste un
regard” est un mauvais roman en soi, serait mentir et/ou être de mauvaise foi.
Et pourtant. J’ai eu l’impression de lire un roman déjà lu avant. Pire, déjà
écrit par le même auteur. Et on entre ici dans “le problème Coben”: J’ai
toujours l’impression de lire, inlassablement, le même livre. La même trame
avec des personnages sensiblement identiques. Si ce n’est pas une photo qui met
en route l’intrigue, c’est un e-mail. Si ce n’est pas un e-mail, c’est un sms.
Ou un appel téléphonique. Ou... Ou... Bientôt son entame contiendra un pigeon
voyageur. De qui se moque-t-on? Mais ce qui est bien, c’est de pouvoir dire
“j’ai lu tout Coben en un seul roman.” Il paraît que la saga Simon Bolivar est
différente. Peut-être un autre jour, parce que là, tout de suite, je n’ai pas
la moindre envie de retenter l’expérience. Mais si c’est votre premier Coben,
allez y avec bon coeur, car le roman n’est pas mal du tout. Et après vous
pourrez dire que vous avez lu “tout Coben”... Ce qui est enrageant dans cette
histoire, c’est que la plume est plutôt bonne. Et la structure narrative est
assez efficace. Vraiment dommage.
Extrait: “Il n'y avait plus d'interrogations. Plus de dilemme
éthique.
Plus question de crier une sommation, de lui intimer l'ordre de ne pas bouger et de mettre les mains sur sa tête. Plus de transgression morale. il n'y avait plus de civilisation, plus d'humanité, plus le plus petit soupçon de culture ou d'éducation. “
Plus question de crier une sommation, de lui intimer l'ordre de ne pas bouger et de mettre les mains sur sa tête. Plus de transgression morale. il n'y avait plus de civilisation, plus d'humanité, plus le plus petit soupçon de culture ou d'éducation. “
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