“Les yeux du dragon”
de Stephen King.
Ed. Flammarion 2016.
Pages 466.
Titre Original: “The
Eyes of the Dragon”
Résumé: L'ombre de Flagg plane depuis quatre siècles sur le royaume de
Delain... Le jour où la silhouette du sinistre magicien se glisse derrière le
trône du roi Roland, c'est en vue d'accomplir son noir dessein : assurer le
triomphe du mal. La machination se met en marche, vénéneuse comme le poison.
Mais c'est compter sans une antique maison de poupée, quelques milliers de
serviettes de table, les yeux d'un vieux dragon empaillé et, bien sûr, le
courage de ceux qui refusent la tyrannie. On sait que les contes de fées sont
les premiers récits de terreur. En écrire un à l'intention de sa fille Naomi
était donc pour Stephen King une sorte de retour aux sources.
La 7 de la page 7: “La chasse, c’est ce que
Roland avait toujours préféré, l’odeur de la forêt, la morsure de l’air frais,
le son du cor, la tension de l’arc quand la flèche suit sa course cinglante!.”
Avec “Les yeux du
dragon”, Stephen King nous offre un roman de fantasy particulièrement réussi.
Comment ne pas aimer un livre qui commence par “Il était une fois”? Difficile.
Le récit est fluide et nous permet de nous investir dans un univers nouveau. Les
personnages sont bien construits et on s’attache très vite à eux. Et on se
demande, tout au long de notre lecture qui est donc ce Flagg? Quel est son
moteur? On souffre aux côtés des uns et on se complait dans la cruauté des
autres. Sorte d’allégorie du fils prodigue, “Les yeux du dragon” pose plus de
question qu’il n’en donne. Et c’est justement le seul reproche qu’on peut lui
faire. Une fin peut-être un peu trop facile et anticipée sans pour autant que
l’auteur ne nous donne les clefs.
Une fin qui ouvre les
possibilités d’une suite. Ce livre ayant été écrit en 1987, il est probable
qu’on attende en vain mais cela ne nous empêchera pas de continuer à nous
imaginer une autre fin, voir même de nous imaginer nous même une suite. Un très
bon moment de lecture.
Extrait: “Et espionner, c’est bien triste à dire,
présente ses propres attraits. Quand vous voyez des gens qui ne savent pas
qu’on les voit, les actions les plus triviales semblent de la plus haute
importance. Au bout d’un moment, Thomas se sentit un peu honteux, mais n’avait
rien de surprenant. Espionner après tout, c’est une sorte de vol, c’est voler
une image de ce que font les gens quand ils se croient seuls.”
J'ai bien aimé cette lecture et l'univers créé par Stephen King. Je suis d'accord, une suite ne serait pas de trop ^^.
RépondreSupprimer