“l’Homme à l’envers”
de Fred Vargas.
Ed. J’ai Lu 2005.
Pages 317.
Résumé: Réintroduire des loups dans le Mercantour, c’était une belle idée.
Évidemment, on n’a pas tenu compte de l’opinion des bergers et, quelques mois
plus tard, la révolte gronde. Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis
autour de Saint-Victor ? Les superstitions ressurgissent, un bruit se propage :
ce n’est pas une bête, c’est un homme, un loup-garou. Lorsque Suzanne est
retrouvée égorgée, la rumeur devient certitude : les loups n’agressent pas les
hommes. À Paris, devant sa télé, le commissaire Adamsberg guette les nouvelles
de la Bête du Mercantour, d’autant plus intrigué qu’il a cru reconnaître
Camille sur la place de Saint-Victor...
La 7 de la page 7: “Un solitaire rusé, cruel,
s’approchant des villages où la nuit avec son cul bas sur ses pattes grises.”
Autant le premier
volet des aventures de Adamsberg m’avait emballée, autant avec “L’Homme à
l’envers” j’ai connu une intense déception. L’intrigue est trop simpliste et ne
m’a pas permise de vraiment m’y intéresser. Je me suis fermement ennuyée. Du
début à la fin. J’espère simplement que ce n’est qu’un faux-pas dans la saga
Adamsberg parce que je m’étais
vraiment attachée au personnage. Cela ne m’empêchera pas de continuer mais il
faut bien avouer, qu’en ce qui me concerne, ce volet est une très grosse
déception.
Extrait: “Elle avança la main vers ce
visage, avec la sensation angoissée qu'à son contact, quelque chose
exploserait. La vitre épaisse, peut-être. Ou bien les cales insoupçonnées de
cette mémoire, bourrées de vieux trucs en état de marche, qui attendaient,
hypocrites, embusqués, défiant le temps. C'est à peu près ce qui se produisit,
une longue déflagration, plus alarmante qu'agréable. Elle considéra tout ce
fracas, et le fouillis stupéfiant échappé des basses cales de son propre
navire. Elle voulut ranger, contenir, mettre de l'ordre. Mais, comme une part
de Camille convoitait le désordre, elle renonça et s'allongea contre lui. “
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire