“Tuer le père” de
Amélie Nothomb.
Ed. Le Livre de Poche
2012. Pages 130.
Résumé: Allez savoir ce qui se passe dans la tête d'un joueur.
La 7 de la page 7: “A quatorze ans, sa première
décision est d’arrêter l’école.”
Oyé, Oyé! J’ai enfin
aimé un livre écrit par Amélie Nothomb. Comme quoi, il ne faut jamais dire
“fontaine”. Bon, ce n’est pas le roman du siècle mais il a au moins le mérite
d’exister. Pour une fois, je suis parvenue à m’impliquer dans le récit. Les
personnages sont bien écrits et je me suis impliquée dans leur histoire
commune. Le récit est bien mené et bien raconté. Pour une fois, j’ai été prise
par surprise par la plume de Nothomb qui ne s’immisce que peu dans le récit.
Une vraie surprise. Et une bonne pour une fois. Comme quoi...
Extrait: “Jongler revient à nier tant la pesanteur que
la multiplicité des choses. Le pari du jongleur est d’assurer le mouvement
perpétuel et aérien d’une matière lourde et nombreuse. L’esprit n’a ni poids ni
chiffre, il est indénombrable. Jongler déguise la matière en esprit en
conférant à celle-ci les propriétés de celle-là. Le jongleur doit avoir la tête
aussi rapide que les mains, doit calculer le temps que prendra la chute de
chaque objet et accorder son geste à son estimation. Le jongleur de feu ajoute
à ce pari une clause démentielle: la matière, outre son poids et son nombre,
possède un danger. Si cette propriété demeure plus d’une fraction de seconde en
contact avec le corps, il brûle.”
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