“L’ennemi intime” de
Ava McCarthy.
Ed. France Loisirs
2010. Pages 514.
Titre Original: “The
Insider”
Résumé: Henrietta,
dite Harry, Martinez, experte en piratage informatique, a toujours aimé le
risque. Mais ses frissons virtuels ne deviennent que trop réels quand un
inconnu l’agresse brutalement en mentionnant l’opération Sorohan. Ce nom a une
résonance terrible : il s’agit d’une allusion au scandale financier qui a
conduit son père en prison six ans plus tôt...
La 7 de la page 7: “Il envisagea un instant d’essayer d’en tracer la
source mais il savait déjà que ça ne servirait à rien: la dernière ne l’avait
menée qu’à un serveur mail anonyme.”
Pour être parfaitement honnête, j’ai commencé “L’ennemi intime” en me
disant que j’avais un peu de temps devant moi et que ce roman me ferait passer
quelques heures de relaxation. Voilà ce qui s’appelle se tromper
magistralement. J’ai littéralement dévoré ce livre d’une seule traite et en une
seule nuit. Et j’en suis la première surprise. Je ne suis pas une lectrice
féroce de cybercriminalité. Et pourtant, ici, je me suis laissée embarquée
immédiatement. Les personnages sont efficaces et bien tournés. On s’attache à
eux et on continue inlassablement à tourner les pages tellement on souhaite
connaître ce que l’auteur leur réserve.
L’auteur met en place une intrigue somme toute assez simple mais
implique ses lecteurs à s’investir dans l’histoire. Le timing est parfait.
Quelques longueurs, certes, mais elles ne nuisent absolument pas à l’intrigue. On
soupçonne tout le monde et les personnages sont assez bien écrits pour que
chacun soit suspecté. Les
rebondissements sont au rendez-vous et sont très efficaces. On se laisse
prendre par surprise Presque à chaque fois.
Certes, ce n’est sans doute pas le thriller de l’année mais il est
bien construit et permet une lecture agréable et un rythme assez haletant. Une
très bonne surprise.
Extrait: “Un picotement lui
parcouru la nuque, comme chaque fois qu’elle s’apprêtait à pénétrer dans un
système censé garantir une sécurité absolue. Pour un peu, elle aurait crié
victoire, mais ce n’était ni l’endroit ni le moment. Au lieu de quoi, elle ouvrit le fichier de sauvegarde afin
de prendre rapidement connaissance de son contenu. Si les noms d’utilisateur
apparaissaient en clair, les mots de passe en revanche étaient tous cryptés.
Elle jeta un coup d’œil par-dessus son épaule. Nadia bavardait avec un client
au téléphone tout en pianotant sur son clavier.”
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