“Meurtre au
champagne” de Agatha Christie.
Ed. Club des Masques
1995. Pages 251.
Titre original:
“Sparkling Cyanide”
Résumé: Elle
avait bien de la chance, Rosemary. Tout semblait lui sourire. Très belle et
très riche, elle voguait de cocktails en bridges, de dîners en bals avec la
grâce d'une princesse. Ajoutés à cela nue nuée d'admirateurs, un mari effacé et
un amant fougueux, elle pouvait s'estimer comblée. Pas une ombre au tableau.
Même sa mort était restée dans la note. Mondaine jusqu'au bout, Rosemary
s'était écroulée dans un restaurant de luxe, une flûte de champagne à la main,
tandis que jouait l'orchestre.
Voilà qui ne manque pas de panache. Même si le cyanure gâte un peu le teint...
Voilà qui ne manque pas de panache. Même si le cyanure gâte un peu le teint...
La 7 de la page 7: “Le texte
s’arrêtait là.”
“Meurtre au champagne” est un roman policier assez bien construit.
Mais il est loin d’être un des meilleurs de Christie. Pourtant tout y est: la
jeune ingénue, les personnages tous suspects, des mobiles à foison. Mais les
clefs de l’intrigue sont peut-être données trop tôt. Christie a l’habitude de
donner des indices dans ses romans afin que le lecteur puisse, de lui-même,
essayer de trouver la solution. Mais ici, on comprend tout trop vite. Si on
reste un peu interdit devant le mobile, on découvre assez rapidement la mécanique
du meurtre. De ce fait, la fin est bien trop prévisible. Cela reste un bon
policier mais certainement pas un a mettre en avant lorsqu’on parle d’Agatha
Christie.
Extrait: “Elle était obligée de
s’avouer qu’il avait raison. Si Rosemary n’avait pas été là, rien ne lui aurait
été plus facile que d’amener George à la demande en mariage. Et elle sait
qu’elle l’avait rendu heureux… Une sourde rage montait en elle, tandis qu’elle
se découvrait des sentiments passionnés qu’elle ne se connaissait pas. Victor
Drake, cependant, la regardait avec amusement. Il aimait mettre des idées dans
la tête des gens. Ou comme il venait de le faire, leur révéler les idées qu’ils
avaient déjà…”
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire