“Oedipe Roi” de Didier LaMaison
Ed. Gallimard 1999. Pages 158.
Résumé: Il avait traversé
silencieusement une ville qui suintait la mort. Pyrolos, le portier de la
citadelle, l'avait conduit jusqu'au vestibule du palais où les servantes
l'avaient accueilli, selon le rituel. Souvent interrogé sur les circonstances
de cette arrivée, Pyrolos n'avait pu rapporter que trois choses sur l'étrange
voyageur : la rareté de ses paroles, l'absence de tout bagage, l'enflure
insolite de ses sandales. D'où venait-il ?
- Du sanctuaire de Delphes.
Où allait-il ?
- Vers mon destin.
Comment s'appelait-il ?
-Regarde mes pieds. On m'appelle Œdipe.
Bien des années plus tard, nul n'en saurait davantage.
- Du sanctuaire de Delphes.
Où allait-il ?
- Vers mon destin.
Comment s'appelait-il ?
-Regarde mes pieds. On m'appelle Œdipe.
Bien des années plus tard, nul n'en saurait davantage.
La 7 de la
page 7: “L’assemblée du people lui avait envoyé deux représentants.”
Je suis une
très grande admiratrice de l’œuvre originale de Sophocle. Je prenais donc le
risque d’être totalement envoûtée par cette version de LaMaison ou alors, que
du contraire être totalement déçue. Et aucun des deux n’est arrivé. J’ai aimé.
Sans plus. Et si j’ai aimé, c’est surtout que j’ai adoré l’œuvre originale.
LaMaison n’apporte pas grand chose au récit de Sophocle. Juste, peut-être un
style d’écriture romanesque qui, au final, ne rajoute pas grand chose à une
histoire déjà parfaite, en tout cas en ce qui me concerne. Donc un “sans plus”
pour ce roman. Mais bon, si il peut envoyer ceux qui ont aimé vers l’œuvre
originale, pourquoi pas…
Extrait: “Les hommes ne combattent l’ignorance que
lorsqu’elle apporte le malheur. Que l’ignorance leur profite, et ils se
soucient de la science des devins comme d’une guigne!”
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