“Il” de Derek Van
Arman
Ed. Pocket 2014.
Pages 956.
Titre Original: “Just
Killing Time”
Résumé: "La
plupart des tueurs en série n’ont rien à voir avec les mythes qu’ils ont
engendrés. Ils ne vivent pas isolés, au milieu des bois ou au fin fond d’un
asile. Ce sont vos propres voisins. Comme Bundy, Statler, Gacey, Williams,
Merrin et des centaines d’autres sur cette liste, ce sont des individus que
vous croisez aux réunions de parents d’élèves ou aux matchs de base-ball de
Little League, ils prennent le bus avec vous, leurs enfants jouent avec les
vôtres, et ils récitent peut-être même le Notre Père avec vous, lors de vos
réunions de famille."
Ainsi parle Jack Scott, directeur de l’agence fédérale en charge des crimes violents et spécialiste des serial killers. Lorsqu’une mère et ses deux filles sont sauvagement assassinées dans une mise en scène macabre, c’est le début d’une chasse à l’homme impitoyable. Jack, qui pensait avoir tout enduré, devra affronter son passé pour mettre la main sur un tueur atypique, aussi pervers que machiavélique.
Ainsi parle Jack Scott, directeur de l’agence fédérale en charge des crimes violents et spécialiste des serial killers. Lorsqu’une mère et ses deux filles sont sauvagement assassinées dans une mise en scène macabre, c’est le début d’une chasse à l’homme impitoyable. Jack, qui pensait avoir tout enduré, devra affronter son passé pour mettre la main sur un tueur atypique, aussi pervers que machiavélique.
La 7 de la page 7: “Il avait puisé en eux tout
un éventail d’émotions fortes: des histoires de trésors et d’explorateurs, des
caches pillées par des espions confédérés, des grottes d’indiens regorgeaient de
bijoux, d’or perdu, de poteries anciennes, et tout cet univers lui tendait les
bras.”
Ce roman a été écrit
en 1992. Et je ne doute pas un instant, qu’à cette époque, il devait être écrit
dans un style nouveau et a dû soulever les enthousiasmes.
Or nous sommes en
2016. Et depuis, beaucoup d’eau est passée sous les ponts. Si vous regardez
“Les Experts” et/ou “Esprits Criminels” vous avez déjà toutes les clefs pour
dénouer ce sac de nœuds. Et c’est justement là où le bas blesse. Ce roman
n’est absolument plus d’actualité. Il est répétitif (au point qu’il amène le
lecteur à un certain agacement) et est composé des codes utilisés et réutilisés
jusqu’à la corde par d’autres auteurs ou scénaristes. Je ne vais donc pas m’appesantir pendant de longues minutes sur “Il”. Si ce roman devait être bon en
1992, aujourd’hui il est désuet et ne comporte que très peu de bons éléments.
956 pages d’ennui. Évitez ce roman. Dommage.
Extrait:”Le son de cette voix le fit tressaillir.
Après cette collision d’images, il revint à son affaire du moment. La blonde
était une roulure, le garçon était un crétin et ce chien, il fallait le crever.
Pleurer, c’est rien que de l’eau gâchée.”
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