“Le Club Vesuvius” de
Mark Gatiss.
Ed. Bragelonne 2015.
Pages 306.
Titre Original: “The
Vesuvius Club”
Résumé: Portraitiste
de talent, dandy, bel esprit, mauvais garçon… et le plus irrésistible des
agents secrets de Sa Majesté. Lorsque les meilleurs scientifiques du royaume
sont mystérieusement assassinés, Lucifer se lance dans une enquête trépidante,
des clubs de gentlemen londoniens aux bas-fonds volcaniques de Naples, tout en
déterminant la façon la plus seyante de porter un œillet blanc à sa
boutonnière. Une immersion étourdissante dans les arcanes d’un ordre occulte
aux pratiques décadentes – et de ses secrets les plus sulfureux.
La 7 de la page 7: “A présent, j’allais pouvoir
apporter cet échantillon à mon tailleur.”
Je connaissais déjà
Mark Gatiss en tant que scénariste de “Docteur Who” ou encore de “Sherlock”.
J’admire l’imagination que demande la première série et suis émerveillée de
l’intelligence de la l’adaptation de la deuxième. J’étais donc très impatiente
de découvrir Mark Gatiss, l’auteur de romans.
Déjà, le livre est
terriblement beau et attrayant. Bragelonne a vraiment mis le paquet pour son
édition “steampunk”.
L’histoire du “Club
Vesuvius” est d’abord assez originale tout en restant dans des codes connus et
reconnus. Gatiss part de ce qu’on connaît pour ensuite tout déconstruire et
shooter un grand coup dans son texte. Une véritable réussite. Un rythme assez soutenu et des
situations cocasses, “Le Club Vesuvius” ne laisse pas son lecteur en attente.
Enfin, le personnage
principal. Lucifer Box. Il est trucculent, sarcastique et savoureux à souhait. Un
espion tel que Wilde aurait pu l’inventer. Que demander de plus?
Si il y a quelques
lenteurs et quelques répétitions inutiles, on ne s’ennuie jamais tellement la
plume de Gatiss est implacable.
J’attends déjà le
deuxième tome avec impatience!
Extrait: “Comme vous vous en doutez, j’avais
suffisamment traîné mes guêtres de par le monde pour savoir qu’il ne s’agissait
pas simplement de la réunion annuelle d’un bordel de luxe. Ce genre d’événement
requiert rarement que les membres du conseil se déguisent, et le titre le plus
exotique qui circule est sans doute “Monsieur le directeur!”. Non, voilà qui était
plus louche qu’une cuillère à soupe. Les trois nouveaux venus avaient allumé
des torches supplémentaires, si bien que je pus voir divers plans et cartes
épinglés aux murs. Je remarquai également que les quatre mannequins de paille
avaient été menottés à leur chaise, comme s’il risquaient de s’enfuir.”
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