“Le Phare” de P.D.
James.
Ed. Le Livre de Poche
2009. Pages 505.
Titre Original: “The
Lighthouse”
Résumé: Au
large de la Cornouailles anglaise, Combe Island abrite une Fondation destinée à
permettre à des personnalités éminentes de venir jouir de la quiétude de ce
lieu coupé du monde et se ressourcer à l'iode marin. Outre les résidents
permanents - Emily Holcombe, dernière héritière des propriétaires de l'île,
Rupert Maycroft, l'administrateur de la Fondation, Adrian Boyde, le comptable,
Dan Padgett, le factotum, etc. -, Nathan Oliver, un écrivain de réputation
mondiale, y séjourne régulièrement, accompagné de sa fille Miranda et de son
secrétaire Dennis Tremlett. Alors que l'île accueille deux nouveaux visiteurs,
l'un de ses habitants est retrouvé mort dans des conditions pour le moins
suspectes. Chargé de mener une enquête aussi rapide que discrète, car Combe Island
doit prochainement servir de cadre à un sommet international, le commandant
Dalgliesh acquiert très vite la certitude qu'il s'agit d'un crime. Mais l'île
est soudain la proie d'une autre menace, beaucoup plus insidieuse, celle-ci, et
qui compromet la participation de Dalgliesh... Dans le huis clos d'une île
battue par les vents se trouvent réunies toutes les qualités chères aux
aficionados de la " reine du crime " : évocation vivante des lieux,
incursions subtiles dans la vie des personnages, sans oublier les
rebondissements d'une intrigue trépidante.
La 7 de la page 7: “En principe, ce que Combe
Island leur offre, c’est la paix et la sécurité.”
“Le Phare” de P.D.
James est un roman policier particulièrement maîtrisé. On y trouve tout ce
qu’il nous faut pour passer un excellent moment de lecture. Des personnages
mystérieux, une ambiance sombre et inquiétante, un récit fluide. Bref, vraiment
tout ce qu’on peut souhaiter pour passer quelques heures dans une Angleterre
aux paysages énigmatiques.
P.D. James n’a plus
rien à prouver à personne quand il s’agit de récit policier. Et c’est toujours
avec un très grand plaisir qu’on se laisse evahir par les récits de cet auteur
qui n’a que peu de rivaux à sa hauteur.
Extrait: “Il s’approcha au bord de la falaise,
s’arc-bouta des pieds et se pencha en arrière dans le vide. C’était la toute
première étape, et elle s’accompagna du mélange de terreur et d’euphorie qui
hantait encore sa mémoire. Si le point d’ancrage ne tenait pas, c’était un
plongeon de vingt-cinq mètres vers la mort. Mais la corde se tendit et
résista.”
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