“Ténèbres sur
Sethanon” de Raymond E. Feist.
Ed. Milady 2012.
Pages 608.
Titre Original: “A
Darkeness at Sethanon”
Résumé: La
quête du Silverthorn a été couronnée de succès, et la Princesse Anita sauvée.
Mais le prince Arutha sait que les forces du mal n'y ont pas dit leur dernier
mot : Les faucons de la nuit, une dangereuse guilde d'assassins, sont de retour
et rôdent DANS LES rues de Krondor, tandis qu'au nord l'armée des ténèbres
vient de se mettre en marche. Seule la magie pourra peut-être sauver Midkemia
des assauts et sortilèges du terrible nécromant Murmandamus... Pug, Le puissant
magicien, et Tomas, le guerrier héritier des seigneurs dragons Valherus,
entreprennent alors une quête désespérée. car voici venir l'ennemi, surgi du
fond des âges pour reprendre ce qui lui appartenait autrefois...
La 7 de la page 7:
“Il s’avança, plié en deux, vers un grand homme blond qui tenait ton cheval.”
“Ténèbres sur
Sethanon” est le dernier tome de la Guerre de la Faille des Chroniques de
Krondor. Du coup, on en attend beaucoup. Ce dernier tome est sensé nous donner
les clefs et finir en feu d’artifice. Et c’est bien une fin en apothéose que
Feist nous livre ici. Oh, bien sûr, on peut lui reprocher quelques défauts
comme des intrigues parfois un peu trop “faciles” et fortement prévisibles ainsi
que des rebondissements qui n’en sont pas vraiment. Mais cela ne gâche pas
cette saga spectaculaire, tellement on se laisse emporter par cette histoire
unique. Ce dernier tome clôture une saga maîtrisée du début à la fin.
Par contre, “Ténèbres
sur Sethanon” sera mon dernier voyage au pays de Krondor. Je ne compte pas lire
la suite de cette saga. Je n’ai pas forcément envie de continuer l’aventure
avec d’autres personnages ou d’autres lieux. J’en garderai cependant un très
bon souvenir même si le genre de Feist n’est pas celui que je préfère.
Extrait: “Soudain le vent fit voler les rideaux dans
la pièce. Par réflexe, soudain alerté par un sens du danger acquis dans les
rues mal famées, le jeune homme se retrouva à moitié hors de sa chaise,
accroupi ; un couteau, comme jailli de sa botte, apparut dans sa main. Prêt à
frapper, le cœur battant, il resta là un long moment ; son instinct lui
susurrait qu’il allait livrer un combat à mort, comme cela lui était si souvent
arrivé au cours de sa vie tumultueuse. Ne voyant personne, le jeune homme se
détendit peu à peu. C’était fini. Perplexe, il secoua la tête. Une inquiétude
inexpliquée lui nouait l’estomac lorsqu’il se dirigea lentement vers la
fenêtre. De longues minutes s’écoulèrent tandis qu’il regardait vers le nord,
dans la nuit, là où il savait que se trouvaient de grandes montagnes, au-delà
desquelles attendait un ténébreux ennemi.”
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