“Mes amis, mes
amours” de Marc Levy
Ed. Robert Laffont 2006.
Pages 416.
Résumé: Quand
deux pères trentenaires réinventent la vie en s’installant sous un même toit,
ils s’imposent deux règles impossibles : pas de baby-sitter et aucune présence
féminine dans la maison…
Dans le « village français », au cœur de Londres, une histoire d’amitié, des histoires d’amour – les personnages d’une comédie déjantée entre les mains de Marc Levy…
Dans le « village français », au cœur de Londres, une histoire d’amitié, des histoires d’amour – les personnages d’une comédie déjantée entre les mains de Marc Levy…
La 7 de la page 7: “Valentine n’est pas venue
te chercher?”
On commence ce mois
d’Avril avec un de mes petits plaisirs coupables: du roman léger qui se laisse
lire tout seul et dont le propos n’a pas pour but de transcender un genre.
Juste un petit moment de détente sans prétention. Oui, il n’y a aucun mal à
lire, de temps en temps, un petit Levy ou Musso. Il faut bien se détendre de
temps en temps. Même si on ne touche pas, ici, à mon genre de prédilection, il
faut de tout pour faire un monde.
Donc: “Mes amis, mes
amours” de Marc Levy. Le roman est efficace. Il remplit le contrat de nous
divertir un après-midi ensoleillé avec un bon petit verre de rosé bien frais.
Les personnages sont bien campés et n’ont qu’une seule prétention: réussir
leurs vies et trouver le bonheur amoureux. Au-delà de cette histoire d’amour,
Levy nous livre ici une histoire d’amitié et nous fait découvrir les rue d’un
Londres qui donne envie de faire ses valises et de traverser la Manche. Oh bien
sûr, ce n’est certainement pas de la haute littérature mais l’histoire à au
moins le mérite d’exister. On passe un bon moment mais on reste sur un goût de
trop peu. On aurait voulu que Levy aille encore plus loin avec ses personnages,
qu’ils soient un peu plus complexes. C’est le reproche que je fais le plus
souvent avec cet auteur. Ses histoires sont, en général, bien écrites, mais
elles manquent souvent de profondeur. Mais en même temps, on ne lit pas Levy
pour la profondeur de ses propos. On lit une histoire solide avec des
personnages crédibles et c’est déjà pas mal! Sur ce , on se resservirait bien
un petit rosé en s’imaginant
libraire à Londres. Contrat rempli.
Extrait: “Elle se disait que le mieux serait peut-être
de ne plus jamais aimer. Pouvoir tout effacer, oublier les promesses, recracher
ce poison au goût de trahison. Combien de jours et de nuits faudrait-il, cette
fois encore, pour cicatriser.”
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