“Qui a tué Daniel Pearl?” de
Bernard-Henri Lévy.
Ed Grasset 2003. Pages 536.
Résumé: On se souvient avec
effroi des images diffusées en février 2002 montrant le supplice de Daniel
Pearl, ce journaliste américain enlevé puis décapité, à Karachi, par une bande
de " fous de Dieu ".
Hanté par le meurtre barbare du reporter du Wall Street Journal, à la fois juif et ami du monde arabo-musulman, Bernard-Henri Lévy a mené sa propre enquête. Celle-ci l'a conduit de Karachi à Londres, de Sarajevo à Dubaï, de Kandahar à Los Angeles et... Karachi. Il a remis ses pas dans les pas de la victime et de son bourreau. Il a retrouvé les témoins, les acteurs et les lieux. Il s'est plongé dans un monde de fanatismes et de passions sanglantes, de traques interminables, de manipulations périlleuses et de mensonges d'Etat.
Il a côtoyé la nébuleuse terroriste dans ses ramifications les plus stupéfiantes, dans ses complicités les moins avouables. A chaque étape de cette immersion dans l'univers des nouveaux " possédés ", deux questions : qui a vraiment tué Daniel Pearl ? Quel secret s'apprêtait-il à révéler quand ses assassins l'ont égorgé ? Bernard-Henri Lévy explore ces ténèbres en journaliste, en romancier, en philosophe.
Son livre propose un tableau moderne du mal. C'est une descente vers les enfers où couvent, peut-être, nos prochaines apocalypses.
Hanté par le meurtre barbare du reporter du Wall Street Journal, à la fois juif et ami du monde arabo-musulman, Bernard-Henri Lévy a mené sa propre enquête. Celle-ci l'a conduit de Karachi à Londres, de Sarajevo à Dubaï, de Kandahar à Los Angeles et... Karachi. Il a remis ses pas dans les pas de la victime et de son bourreau. Il a retrouvé les témoins, les acteurs et les lieux. Il s'est plongé dans un monde de fanatismes et de passions sanglantes, de traques interminables, de manipulations périlleuses et de mensonges d'Etat.
Il a côtoyé la nébuleuse terroriste dans ses ramifications les plus stupéfiantes, dans ses complicités les moins avouables. A chaque étape de cette immersion dans l'univers des nouveaux " possédés ", deux questions : qui a vraiment tué Daniel Pearl ? Quel secret s'apprêtait-il à révéler quand ses assassins l'ont égorgé ? Bernard-Henri Lévy explore ces ténèbres en journaliste, en romancier, en philosophe.
Son livre propose un tableau moderne du mal. C'est une descente vers les enfers où couvent, peut-être, nos prochaines apocalypses.
La 7 de la page 7: “Et je suis bien
décidé, maintenant que je suis ici, à ne pas en dire davantage.”
Si vous ne connaissez pas l’histoire
de Daniel Pearl, elle est très simple et terriblement douloureuse. Journaliste
américain enlevé et ensuite décapité à Karachi. Les images ont fait le tour du
monde en 2002. Ces images étaient tellement insoutenables que même quatorze ans
plus tard, je m’en rappelle.
BHL décide de mener l’enquête en
marchant dans les pas de ce journaliste. Cela peut sembler louable aux premiers
abords. Essayer de comprendre comment un tel drame a pu se produire.
L’intention était effectivement louable. L’exécution est pathétique. Beaucoup
trop auto-centré sur l’auteur. Une récupération personnelle d’un drame, d’abord
politique, et ensuite (et surtout) famillial. Il est rare d’avoir envie de
gifler un auteur. Si vous avez envie de tester de sentiment, n’hésitez-pas,
lisez ce livre. L’écriture est moyenne et le propos complètement ruiné par une
conclusion qui précède l’enquête. C’est minimaliste et dénote une
méconnaissance des conflits de la région. Daniel Pearl et sa famille ne
méritait vraiment pas un tel comportement d’un “écrivain” en mal d’actualité.
Mauvais. Très mauvais.
Extrait: “Arrivée à Karachi. La première chose qui frappe c’est, dès l’aéroport,
l’absence totale d’Occidentaux.”
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