“Vendetta” de R.J.
Ellory
Ed. Le Livre de Poche
2010. Pages 763.
Titre Original: “A
Quiet Vendetta”
Résumé: 2006,
La Nouvelle-Orléans. Catherine, la fille du gouverneur de Louisiane est
enlevée, son garde du corps assassiné. Confiée au FBI, l'enquête prend un tour
imprévu: le kidnappeur, Ernesto Perrez, se livre aux autorités et demande à
s'entretenir avec Ray Hartamann, un obscur fonctionnaire qui travaille à
Washington dans une unité de lutte contre le crime organisé. A cette condition
seulement il permettra aux enquêteurs de retrouver la jeune fille saine et
sauve.
A sa grande surprise, Hartmann est donc appelé sur les lieux. C'est le début d'une longue confrontation entre les deux hommes, au cours de laquelle Perez va peu à peu retracer son itinéraire, l'incroyable récit d'une vie de tueur à gages au service de la mafia, un demi-siècle de la face cachée de l'Amérique, de Las Vegas à Chicago, depuis Castro et Kennedy jusqu'à nos jours.
Quel est le véritable enjeu de cette confrontation? Pourquoi Perez souhaite-t-il Hartmann comme seul interlocuteur? Alors qu'une course contre la montre s'engage pour retrouver Catherine et que, dans l'ombre, la mafia et les autorités s'inquiètent du dialogue qui s'établit entre les deux hommes, Hartmann ira de surprise en surprise jusqu'à l'incroyable coup de théâtre final.
A sa grande surprise, Hartmann est donc appelé sur les lieux. C'est le début d'une longue confrontation entre les deux hommes, au cours de laquelle Perez va peu à peu retracer son itinéraire, l'incroyable récit d'une vie de tueur à gages au service de la mafia, un demi-siècle de la face cachée de l'Amérique, de Las Vegas à Chicago, depuis Castro et Kennedy jusqu'à nos jours.
Quel est le véritable enjeu de cette confrontation? Pourquoi Perez souhaite-t-il Hartmann comme seul interlocuteur? Alors qu'une course contre la montre s'engage pour retrouver Catherine et que, dans l'ombre, la mafia et les autorités s'inquiètent du dialogue qui s'établit entre les deux hommes, Hartmann ira de surprise en surprise jusqu'à l'incroyable coup de théâtre final.
La 7 de la page 7: “Il y aurait toujours eu
quelqu’un pour prendre leur place, mais eux – dans leur sagesse infinie et très
mortelle – ne les voyaient jamais.”
Je ne suis pas une
très grande fan d’Ellory. Je m’explique. Ses histoires me happent pendant
quelques centaines de pages et à la fin, je me lasse. Trop de lenteur.
“Vendetta” n’échappe pas vraiment à la règle. En fait si. Ce roman échappe à
“la règle Ellory” et en même temps l’illustre à la perfection. “Vendetta” est
divisé en deux types de récits. Le premier raconte une histoire passée. La
deuxième est écrite au présent. Les deux histoires se rejoignent, bien entendu.
Et durant ma lecture, un phénomène assez curieux s’est produit. Au début
j’accrochais vraiment au récit de Perrez qui relatait son passé. Mais je ne
parvenais pas à réeellement m’investir dans l’enlèvement présent. Et d’un seul
coup, sans comprendre pourquoi ou comment, l’inverse s’est produit. Je me suis totalement
désintéressée de l’histoire de Perrez pour me concentrer sur l’enlèvement de
Catherine. Curieux. Mais au final, assez décevant car je ne me suis pas
impliquée dans ce roman de manière égale. Le côté conspiration, je le préfère
vraiment chez Ellroy. Par contre, en ce qui concerne les émotions humaines,
j’aime assez le style d’Ellory.
Donc, je ne sais pas
trop quoi en penser. Est-ce que je recommanderais ce livre? Probablement. Pourquoi?
Je n’en ai pas la moindre idée...
Extrait: “C’est à La Havane que je suis devenu un
homme. Que je suis devenu moi-même un ouragan. Il me semblait que chaque vie
que je prenais était une sorte de revanche contre les mauvais traitements que
Dieu m’avait infligés. Je n’étais pas naïf au point de me considérer comme
pitoyable ou de me chercher quelque justification, mais je n’étais pas non plus
ignorant au point de ne pas comprendre que je possédais une chose précieuse. Il
y avait des hommes qui paieraient pour ce que je pouvais faire. Il faut être un
être rare pour donner la mort, puis rentrer chez soi sans trembler, le coeur
paisible, pour prendre juste le temps d’évaluer la qualité de l’acte commis,
son professionnalisme.”
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