jeudi 15 février 2018

"L'allée du sycomore" de John Grisham

"L'allée du sycomore" de John Grisham.
Ed. Le Livre de Poche 2015. Pages 768.
Titre Original: Sycamore Row.

Résumé: Atteint d'un cancer incurable, un riche propriétaire terrien du Mississippi, Seth Hubbard se pend à la branche d’un sycomore après avoir rédigé un testament dans lequel il déshérite ses enfants et lègue toute sa fortune à Lettie Lang, sa femme de ménage noire. L’avocat Jake Brigance est chargé de cette succession. Mais nous sommes à la fin des années 1980, et le conflit juridique qui va opposer la famille et la domestique est aussi brutal et dramatique que le procès pour meurtre qui avait exacerbé les tensions raciales dans le comté de Ford, trois ans auparavant. Un superbe roman où le déchaînement des passions humaines ouvre le chemin d'une possible rédemption.

La 7 de la page 7: "Ozzie quittait l'église avec son épouse et ses quatre enfants quand on l'appela au téléphone."

Pour être honnête, je ne suis pas la plus grande fan de John Grisham. Je le trouve, en règle générale, trop lent et beaucoup trop procédural pour pouvoir attirer mon attention plus que nécessaire. Mais comme "L'allée du sycomore" m'a été offert, je me suis quand même lancée dans cette histoire, mais sans trop y croire. 
Et pourtant, pour une fois, Grisham m'a prise par surprise. Certes c'est un roman lent et long avec beaucoup trop de longueurs inutiles, mais l'histoire est totalement maîtrisée. On en redemanderait presque. Grisham parvient à semer de ci de là des indices qui pourraient permettre au lecteur de comprendre, de lui-même pourquoi ce chef d'entreprise blanc a tout laissé à sa domestique noire. Et quand le lecteur pense avoir enfin touché la vérité du doigt, il se trompe à nouveau, berné par un auteur qui maîtrise son sujet. 
Ca reste du Grisham. Ca reste lent. Et long. Un pavé qui ne nécessitait peut-être pas autant de pages. Mais cela reste une bonne lecture. De plus, elle m'a permis de comprendre ce que j'aimais bien chez Grisham. Cet auteur n'est jamais aussi bon que quand il s'attaque aux tensions raciales. Et maintenant que je sais ça, je vais pouvoir en lire plus de ses romans. Grand bien me fasse. 

Extrait:"Seth Hubbard se trouvait bien à l'endroit qu'il avait indiqué - du moins tout près - mais pas du tout dans l'état attendu; car il oscillait au bout d'une corde, à deux mètres du sol, et tournait lentement sur lui-même sous l'action du vent."

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