“Au nom de tous les
miens” de Martin Gray.
Ed. Pocket 1994.
Pages 379.
Résumé: De la guerre, le petit Martin connaîtra tout : les privations, les
humiliations, la peur durant le temps passé au ghetto de Varsovie, l'horreur
absolue des camps nazis à Treblinka, la fureur de vivre quand il s'en échappera
caché sous un camion, l'abattement et aussi le suprême courage quand il
apprendra qu'il a perdu tous les siens...
Et puisqu'il faut bien vivre, il s'engagera ensuite dans l'Armée rouge, puis partira aux Etats-Unis... Enfin la paix reviendra. Martin reconstruit alors sa vie et rencontre le grand amour en la personne de Dina.
C'est dans le sud de la France, par une journée d'été éclatante, que le destin le blessera à nouveau - à mort - en décimant ceux qui lui sont le plus chers.
Et puisqu'il faut bien vivre, il s'engagera ensuite dans l'Armée rouge, puis partira aux Etats-Unis... Enfin la paix reviendra. Martin reconstruit alors sa vie et rencontre le grand amour en la personne de Dina.
C'est dans le sud de la France, par une journée d'été éclatante, que le destin le blessera à nouveau - à mort - en décimant ceux qui lui sont le plus chers.
La 7 de la page 7: “Je tournais le bouton:
radio-Varsovie jouait de longs morceaux de piano lugubres.”
“Au nom de tous les
miens” est probablement une des œuvres majeures de la littérature de guerre.
“Au nom de tous les miens” est une histoire de survie. Un jeune homme qui lutte
pour survivre à une guerre atroce. De camps en camps, d’évasions en fuites,
Martin Gray nous livre son histoire. Il nous livre sa vie, sa lutte. En son
nom, il veut vivre. Au nom de tous les siens, il veut survivre afin de
raconter, de donner un témoignage fort et important sur cette période très
sombre de notre Histoire. Ce roman est à mettre entre toutes les mains. Ne
jamais oublier, au nom de tous les siens.
Extrait: “Elle bat si fort ma tête,
elle me fait si mal. Je me mords les joues, les lèvres, pour ne pas crier, je
voudrais me déchirer, ouvrir ma poitrine avec mes mains, je voudrais hurler :
"Je suis vivant !", hurler, et j'entends mon cri dans les caves de la
Gestapo, Allée Szucha, à Varsovie, ces cris d'horreur que j'ai poussés aussi. “
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