“Carrie” de Stephen
King.
Ed. J’ai Lu 1999.
Pages 252.
Résumé: A dix-sept ans, solitaire, timide et pas vraiment jolie, Carrie
White vit un calvaire, victime du fanatisme religieux de sa mère et des
moqueries incessantes de ses camarades de classe. Sans compter ce don, cet
étrange pouvoir de déplacer les objets à distance, bien qu'elle le maîtrise
encore avec difficulté...
Un jour, cependant, la chance paraît lui sourire. Tommy Ross, le seul garçon qui semble la comprendre et l'aimer, l'invite au bal de printemps de l'école. Une marque d'attention qu'elle n'aurait jamais espérée, et peut-être même le signe d'un renouveau ! Loin d'être la souillonne que tous fustigent, elle resplendit et se sent renaître à la vie. Mais c'est compter sans l'aigreur et la mesquinerie des autres élèves.
Cette invitation, trop belle pour être vraie, ne cache-t-elle pas un piège plus cruel encore que les autres ?
Un jour, cependant, la chance paraît lui sourire. Tommy Ross, le seul garçon qui semble la comprendre et l'aimer, l'invite au bal de printemps de l'école. Une marque d'attention qu'elle n'aurait jamais espérée, et peut-être même le signe d'un renouveau ! Loin d'être la souillonne que tous fustigent, elle resplendit et se sent renaître à la vie. Mais c'est compter sans l'aigreur et la mesquinerie des autres élèves.
Cette invitation, trop belle pour être vraie, ne cache-t-elle pas un piège plus cruel encore que les autres ?
La 7 de la page 7: “Elle trébucha en arrière,
hurlant dans le silence qui venait de s’établir, ses avants-bras massifs
croisés devant la figure, un tampon planté au milieu de sa toison pubienne.”
Le sujet de “Carrie”
est dur. On y rencontre des adolescents cruels, une mère abusive, un système
permissif et au centre de tout cela, une jeune fille aux pouvoirs
impressionnants mais malheureusement dévastateurs. King nous offre une critique
d’un système scolaire faible et trop souvent laxiste. Il nous y démontre également que
la religion, poussée à son extrême est parfois (souvent) négative. Derrière la
tragédie de la vengeance de Carrie, il y a une réflexion qui va au-delà du
roman d’épouvante. Et cela fonctionne très bien. Mais malgré tout, “Carrie”
reste le premier roman de King. Et cela se sent. On y retrouve les ingrédients
qui feront de lui le plus grand des auteurs contemporains du genre mais
malheureusement, la plume est encore assez fragile. Pour un premier roman,
“Carrie” est une réussite mais n’atteint pas les sommets que l’auteur atteindra
plus tard dans sa carrière magistrale.
Extrait: “A la suite d'un drame qui a
entrainé la mort de deux cent personnes et la destruction d'une ville entière,
il est si facile d'oublier un simple détail : nous étions des enfants. Des
enfants qui s'efforçaient de faire de leur mieux...
“
J'ai aussi bien aimé ce livre!
RépondreSupprimer