“Une fille, qui
danse” de Julian Barnes.
Ed. Folio 2014. Pages
212.
Titre Original: “The
sense of an ending”
Résumé: Tony, la soixantaine, a pris sa retraite. Il a connu une existence
assez terne, un mariage qui l’a été aussi. Autrefois il a beaucoup fréquenté
Veronica, mais ils se sont éloignés l’un de l’autre. Apprenant un peu plus tard
qu’elle sortait avec Adrian, le plus brillant de ses anciens condisciples de
lycée et de fac, la colère et la déception lui ont fait écrire une lettre
épouvantable aux deux amoureux. Peu après, il apprendra le suicide d’Adrian.
Pourquoi Adrian s’est-il tué ? Quarante ans plus tard, le passé va ressurgir, des souvenirs soigneusement occultés remonter à la surface – Veronica dansant un soir pour Tony, un weekend dérangeant chez ses parents à elle… Et puis, soudain, la lettre d’un notaire, un testament difficile à comprendre et finalement, la terrible vérité, qui bouleversera Tony comme chacun des lecteurs d’Une fille, qui danse.
Pourquoi Adrian s’est-il tué ? Quarante ans plus tard, le passé va ressurgir, des souvenirs soigneusement occultés remonter à la surface – Veronica dansant un soir pour Tony, un weekend dérangeant chez ses parents à elle… Et puis, soudain, la lettre d’un notaire, un testament difficile à comprendre et finalement, la terrible vérité, qui bouleversera Tony comme chacun des lecteurs d’Une fille, qui danse.
La 7 de la page 7: “Quand Colin dénonçait la
famille, quand je raillais le système politique, ou qu’Alex énonçait des
objections philosophiques à la nature de la réalité telle qu’elle est perçue,
Adrian gardait ses opinions pour lui-même dans un premier temps, du moins.”
“Une fille, qui
danse” est un roman particulier. Je n’ai pas la moindre idée de ce que j’en
pense. J’ai aimé certaines parties et je me suis ennuyée dans d’autres. Le
point positif a relevé est l’écriture de Barnes, assez efficace. J’ai eu du mal
à m’investir dans cette histoire. Adrian est complexe et on ne parvient pas
vraiment à englober le propos du personnage. Une sorte de fantôme qui hante ce
roman sans jamais vraiment y entrer. Ce qui est, sans doute, le projet de
Barnes mais qui a été beaucoup trop déroutant et pas assez abouti pour moi.
Extrait: “Que savais-je de la vie,
moi qui avais vécu si prudemment ? Qui n'avais ni gagné ni perdu, mais
seulement laissé la vie s'imposer à moi ? Qui avais eu les ambitions
habituelles et ne m'étais que trop vite résigné à ne pas les voir se réaliser ?
Qui évitais d'être blessé et appelais ça une aptitude à la survie ? Qui payais
mes factures, restais autant que possible en bons termes avec chacun, et pour
qui l'extase et le désespoir n'étaient plus guère que des mots lus dans des
romans ? “
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