mercredi 6 juillet 2016

"Cinquante Nuances de Grey" de E.L. James


“Cinquante Nuances de Grey” de E.L. James
Ed. Lattès 2012. Pages 560.
Titre Original: “Fifty shades of Grey”

Résumé: Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.
Naïve et innocente, Ana ne se reconnaît pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.
Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…

La 7 de la page 7: “Je travaille énormément pour y arriver.”

J’ai lu ce roman deux fois. Une fois en français et une fois en anglais. Au départ, j’ai cru à une erreur monumentale de traduction. Et, après avoir lu “Cinquante nuances de Grey” en anglais, force est de constater que la traduction est plutôt bonne. De ce fait, je peux clairement établir que “Cinquante nuance de Grey” est probablement le livre le plus mauvais que j’ai jamais lu.
L’écriture est exécrable. Les personnages sans profondeur. L’intrigue inexistante. Rien à dire de positif sur cette médiocrité littéraire. Une sorte d’ersatz de roman érotique où la naïveté de la protagoniste est tellement affligeant qu’il en discrédite tout le roman qui pourtant n’en demandait pas autant pour être mauvais. Une perte de temps monumentale.

Extrait: “Il sourit sans que ce sourire atteigne ses yeux. Encore une fois, cette réponse contredit son désir de nourrir les affamés de la planète. Je ne peux pas m’empêcher de penser que nous sommes en train de parler de tout autre chose, sans avoir la moindre idée de ce dont il s’agit. Je déglutis. Il fait plus chaud dans la pièce tout d’un coup.”

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