“Le vieux qui ne
voulait pas fêter son anniversaire” de Jonas Jonasson.
Ed Pocket 2012. Pages
507.
Titre original:
“Hundraaringen Som Klev Ut Genom Förstret Och Försvann”
Résumé: Le jour de ses cent ans, alors que tous les notables de la ville
l'attendent pour célébrer l'événement, Allan Karlsson s'échappe par la fenêtre
de sa maison de retraite quelques minutes avant le début de la fête organisée
en son honneur. Ses plus belles charentaises aux pieds, le vieillard se rend à
la gare routière, où il dérobe une valise dans l'espoir qu'elle contienne une
paire de chaussures. Mais le bagage recèle un bien plus précieux chargement, et
voilà comment Allan se retrouve poursuivi par la police et par une bande de
malfrats… Commence alors son incroyable cavale à travers la Suède, mais aussi,
pour le lecteur, un étonnant voyage au coeur du XXe siècle, au fil des
événements majeurs auxquels le centenaire Allan Karlsson, génie des explosifs,
a été mêlé par une succession de hasards souvent indépendants de sa volonté.
La 7 de la
page 7: “Autrement dit: il faut que j’aille chier.”
Quand on ouvre “Le vieux qui ne voulait pas fêter son
anniversaire” on ne s’attend certainement pas à ouvrir un ovni littéraire
pareil. L’écriture est juste et les propos acérés. Et en plus de tout cela, ce
livre parvient à être très drôle. L’auteur fait passer l’invraisemblable pour
plausible. Mais au-delà de cela, on assiste également à une critique historique
en bonne et due forme. Le vieux traverse le XXème siècle sans sourciller, comme
si il n’était pas intégré dans celui-ci alors qu’il en fait partie intégrante.
Il se distancie de ses actes et, au final, ne se rend pas compte de l’impact
qu’il a eu. Les situations cocasses sont suivies de scènes émouvantes
tendrement écrites. On s’attache à ce personnage atypique. Et on en
redemande.
Extrait: “Allan
interrompit les deux frères en leur disant que s’il y avait une chose qu’il
avait apprise en parcourant le monde, c’était que les plus insolubles conflits
de la planète avait démarré de cette façon : « T’es bête ! – Non, c’est toi qui
es bête ! – Non, c’est toi ! » La solution était bien souvent de partager une
bouteille d’une contenance minimale de soixante-quinze centilitres, puis de
regarder vers l’avenir.
- Alors tu penses que soixante-quinze centilitres d’alcool pourrait résoudre le conflit entre Israël et la Palestine ? lui demande Bosse. L’histoire remonte quand même jusqu’à l’époque de la Bible !
- Pour ce conflit-là, il faudrait peut-être augmenter la dose, mais le principe reste le même. “
- Alors tu penses que soixante-quinze centilitres d’alcool pourrait résoudre le conflit entre Israël et la Palestine ? lui demande Bosse. L’histoire remonte quand même jusqu’à l’époque de la Bible !
- Pour ce conflit-là, il faudrait peut-être augmenter la dose, mais le principe reste le même. “
Voici trop longtemps que ce livre traine dans ma PAL, il va falloir que je le sorte ...
RépondreSupprimerSurtout que les autres romans de cet auteur sont tout aussi bien faits. Autant savoir très vite si l'écriture te plait :-) Bonne lecture!
SupprimerJ'ai ce livre dans ma bibliothèque et j'ai vraiment hâte de le lire :)
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