“La Maison de Soie”
de Anthony Horowitz.
Ed. Le Livre de Poche
2013. Pages 359.
Titre original: “The
House of Silk”
Résumé: Un an après la mort de Sherlock Holmes, Watson entreprend de
consigner l’une des enquêtes les plus noires qu’il a menées avec le célèbre
détective... Londres, novembre 1890. Edmund Carstairs, marchand d’art, craint
pour sa vie. Faute de preuves, Holmes ne peut qu’attendre. Le lendemain, ce
n’est pourtant pas d’un meurtre, mais d’un vol dont Carstairs est la victime.
Holmes l’avait prévu. Ce qu’il ne pouvait imaginer, en revanche, c’est qu’en
confiant à Ross, l’un des Irréguliers de Baker Street, la charge de monter la
garde, il l’envoyait en fait à la mort. Et qu’avec ce meurtre horrible, c’était
ce que Londres a de plus sordide qui se révélait aux deux enquêteurs... « La
partie reprend. » Et cette fois, Holmes et Watson n’en sortiront peut-être pas
indemnes.
La 7 de la page 7:
“Comment pouvez-vous être certaine que mon épouse a raté son train?”
En commencant “La
Maison de Soie”, je dois avouer que je connaissais déjà l’auteur. Je l’avais
rencontré dans mes années de jeunesse grâce à ses romans pour enfants. Je me
souviens avoir été séduite par son style et ses histoires
bien écrites et bien adaptées pour un public plus jeune.
Ici, avec “La Maison
de Soie”, je m’attaquais à un Horowtiz pour adulte. Et la déception a été
grande. Je suis une grande admiratrice de Sherlock Holmes et j’ai parfois
(souvent) tendance à être réfractaire à toutes les adaptations, suites etc.
Donc, Horowitz avait déjà un a priori contre lui. Il lui fallait être
diablement efficace pour pouvoir me satisfaire. Et, force est de constater que
cela n’a pas été le cas. L’histoire est assez faiblarde et on ne retrouve pas
un Sherlock digne de ce nom. Si l’écriture est agréable, le récit est bancal.
Une très grosse déception.
Extrait: “Personne ne connaissait le
mal comme Holmes, mais il y a des aspects du mal qu'il vaut mieux ne jamais
connaître. Il ne pouvait pas se réjouir de son succès sans se rappeler les lieux
obscurs où il l'avait acquis. Cela je pouvais le comprendre. Je faisais des
cauchemars moi aussi. “
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