vendredi 18 mars 2016

"Psycho" de Richard Montanari


“Psycho” de Richard Montanari.
Ed. Le Cherche Midi 2007. Pages 474.
Titre Original: “The Skin Gods”

Résumé: Philadelphie vit des heures noires. Un tueur sanguinaire s'inspire des scènes de meurtre les plus célèbres de l'histoire du cinéma, de Psychose à Scarface, pour commettre des crimes atroces. Lorsque l'inspecteur Byrne, le héros de Déviances plus sombre et tourmenté que jamais, et sa coéquipière Balzano prennent l'affaire en main, c'est une véritable descente aux enfers qui les attend. Salles obscures, clubs sado-maso, milieu du porno, univers glauque des snuff-movies : ils doivent s'immerger dans les ténèbres de l'âme humaine pour atteindre le tueur cinéphile. Quand Byrne réalisera que cette enquête le touche de près, c'est au-devant de ses pires cauchemars qu'il devra aller s'il veut épargner de nouvelles vies.

La 7 de la page 7: “Mais elle l’avait clairement vu arriver.”

Qu’est-ce que ce quatrième de couverture me plaisait. Tout ce que j’aime s’y trouve. Un bon thriller mêlé de références cinématographiques. Que peut-on demander de plus?
Et malheureusement, on trouve assez rapidement une réponse à cette question: On s’attend à tout sauf à “Psycho”.
Les personnages sont stéréotypés au possible. L’intrigue, pourtant bonne au départ, se transforme en désastre en quelques pages seulement. Montanari tombe dans une facilité déconcertante à une rapidité fulgurante. Il faut moins de cent pages pour se désintéresser totalement de l’intrigue. Je ne vais donc pas en faire des tonnes. Je n’ai pas aimé. Vraiment pas. Une très grosse déception.

Extrait: “Byrne demeura silencieux. Il avait vu tant de personnes aux prises avec le chagrin, chacun à sa façon. Combien de femmes avait-il vues nettoyer leur maison encore et encore après la mort violente d’un proche? Remettant sans cesse les oreillers bien en  place, faisant et refaisant les lits. Et combine d’hommes avait-il vus astiquer leur voiture sans raison ou tondre leur pelouse chaque jour? Le chagrin harcèle lentement le cœur humain. Les gens ont souvent le sentiment que s’ils demeurent en mouvement, ils le sèmeront.”

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