mardi 9 juin 2015

Rose Madder de Stephen King

"Rose Madder" de Stephen King.
Ed. Albin Michel 1997. Pages 543.
Titre Original: Rose Madder.

Résumé: Mieux vaut ne pas pénétrer dans le monde Rose Madder sans y être invité... Quatorze ans de mariage, quatorze ans de mauvais traitements : toute la vie de Rosie. Un enfer ! Doublé d'une obsession : fuir son tortionnaire de mari, flic jaloux, bourreau sadique, prêt à la massacrer à la première occasion. 900 kilomètres suffiront-ils à la préserver de Norman ? Qui donc pourrait lui venir en aide ? Personne en ce monde. Mais il existe un autre monde. Celui de Rose Madder. Cette femme n'est peut-être qu'un personnage de tableau, une hallucination. Elle possède pourtant un pouvoir étrange. Un pouvoir dont Rosie pourrait profiter. À moins qu'en traversant la toile, elle ne déchaîne l'apocalypse...

 La 7 de la page 7: "Il traverse la pièce, s'agenouille à côté d'elle et lui prend les mains." 

Stephen King met en scène un schéma malheureusement fréquent. Un couple où tout va mal (surtout pour elle) et où la violence est la clef de voute du couple. Quand Rosie décide de se libérer de Norman en s'enfuyant, elle ne réalise pas ce qu'elle vient de provoquer et les conséquences de sa fuite. 
Mais Rosie n'est pas Rose Madder. Ou alors l'est-elle sans le savoir? Stephen King laisse planer le doute du début (le titre) jusqu'à la dernière page. Rose Madder est-elle bénéfique ou maléfique? On laisse le lecteur en juger par lui-même. A qui Rosie peut-elle faire confiance? A personne, comme toujours avec Stephen King. 
Fort proche de la thématique de "Dolores Claiborne", King nous emmène, ici, un peu plus loin dans son imaginaire. 

Extrait: "Assise dans le coin, elle essaie de respirer laborieusement, un air qui semble s'être brusquement raréfié dans la pièce. Paraissant venir de très loin, lui parvient un faible woup-woup: elle sait que c'est de l'air qui descend et remonte dans sa gorge en une série de petits hoquets fiévreux, mais cela ne change rien, fondamentalement, à ce qu'elle ressent, à cette impression de se noyer dans un angle de la pièce avec sous les yeux les restes déchiquetés du livre de poche qu'elle lisait à l'arrivée de son mari." 

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