Ed. Points 2007. Pages 348.
Titre Original: “Graforthögn”.
Résumé: Dans
une banlieue de Reykjavik, au cours d'une fête d'anniversaire, un bébé
mâchouille un objet qui se révèle être un os humain.
Le commissaire Erlendur et son équipe arrivent et découvrent sur un chantier un squelette enterré là, soixante ans auparavant. Cette même nuit, Eva, la fille d'Erlendur, appelle son père au secours sans avoir le temps de lui dire où elle est. Il la retrouve à grand-peine dans le coma et enceinte. Erlendur va tous les jours à l'hôpital rendre visite à sa fille inconsciente et, sur les conseils du médecin, lui parle, il lui raconte son enfance de petit paysan et la raison de son horreur des disparitions.
L'enquête nous est livrée en pointillé dans un magnifique récit, violent et émouvant, qui met en scène, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, une femme et ses deux enfants. Une femme victime d'un mari cruel qui la bat, menace ses enfants et la pousse à bout.
Voici à nouveau le commissaire Erlendur et ses adjoints Elinborg et Sigurdur Oli dans un récit au rythme et à l'écriture intenses et poignants, aux images fortes et aux personnages attachants et bien construits. La mémoire est comme toujours chez Indridason le pivot de ce roman haletant, qui hante longtemps ses lecteurs.
Un Indridason grand cru!
Le commissaire Erlendur et son équipe arrivent et découvrent sur un chantier un squelette enterré là, soixante ans auparavant. Cette même nuit, Eva, la fille d'Erlendur, appelle son père au secours sans avoir le temps de lui dire où elle est. Il la retrouve à grand-peine dans le coma et enceinte. Erlendur va tous les jours à l'hôpital rendre visite à sa fille inconsciente et, sur les conseils du médecin, lui parle, il lui raconte son enfance de petit paysan et la raison de son horreur des disparitions.
L'enquête nous est livrée en pointillé dans un magnifique récit, violent et émouvant, qui met en scène, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, une femme et ses deux enfants. Une femme victime d'un mari cruel qui la bat, menace ses enfants et la pousse à bout.
Voici à nouveau le commissaire Erlendur et ses adjoints Elinborg et Sigurdur Oli dans un récit au rythme et à l'écriture intenses et poignants, aux images fortes et aux personnages attachants et bien construits. La mémoire est comme toujours chez Indridason le pivot de ce roman haletant, qui hante longtemps ses lecteurs.
Un Indridason grand cru!
La 7 de la page 7: “Il se souvenait très précisément de l’endroit où
il l’avait découverte et il précéda le groupe en sautant d’un bond dans le
trou; il se dirigea sans hésitation vers l’emplacement, dans la terre sèche.”
Cela faisait un petit moment que “La femme en vert” trônait dans ma
PAL. Pour je ne sais quelle raison, j’ai longtemps repoussé la lecture de ce
roman noir islandais. Pourtant les critiques étaient assez bonnes, très bonnes
même. Le quatrième de couverture est aussi assez alléchant. Mais toujours un
autre livre prenait sa place sur ma table de nuit. Mais maintenant, c’est fait.
J’ai enfin lu “La femme en vert”. Et maintenant que je l’ai lu, j’en suis
plutôt contente. Il est maintenant dans ma pile de “livres lus” et ce n’est pas
plus mal mais pas forcément pour les meilleures des raisons. En effet, je me
suis ennuyée pendant tout le roman. Mais vraiment ennuyée. Je me suis trouvée
enfermée dans un roman lent et long pour lequel j’ai eu du mal à garder de
l’intérêt. Seul l’histoire concernant la famille et les violences conjugales m’ont
interpellés. Cette partie de l’histoire était intéressante et donnait un
certain rythme. Les personnages de cette partie sont attachants et assez bien
écrits. Tout ce qu’il manque à l’intrigue principale. Pas moyen de m’investir
dans l’enquête en elle-même. Alors que les deux histoires sont connectées, et
on le sait, seule une d’entre elles n’a trouvé grâce à mes yeux. Je ne vais pas
en faire des lignes et des lignes parce que, franchement, “La femme en vert” ne
sera pas mon roman de l’année. Ce n’était tout simplement pas pour moi. J’aime
les enquêtes policières fortes et rythmées. Ici, je n’ai pas trouvé beaucoup
plus qu’un bout d’ennui et de lenteur rythmée au froid de l’Islande.
Extrait: “Il remarqua qu’il
s’agissait d’un os humain dès qu’il l’enleva des mains de l’enfant qui le mâchouillait, assis par terre. La fête d’anniversaire venait juste d’atteindre
son point culminant dans un bruit assourdissant. Le livreur était venu puis
reparti, et les garçons s’étaient goinfrés de pizzas en avalant des boissons
gazeuses et en se criant constamment les uns les autres. Ensuite, ils avaient
quitté la table à toute vitesse comme si quelqu’un leur en avait donné le
signal et s’étaient remis à courir de tous les côtés, certains armés de
mitraillettes, d’autres, plus jeunes, brandissaient des voitures ou des
dinosaures en plastique. Il ne comprenait pas vraiment en quoi consistait le
jeu. A ses yeux toute cette agitation se résumait à un bruit à vous rendre
fou.”
Contrairement à toi, j'ai adoré ce roman. Je l'ai trouvé touchant et très bien écrit, même si c'est vrai que ça manque de rythme :)
RépondreSupprimerC'est pour cela que je vais retenter ma chance avec cet auteur :-) J'ai bien aimé l'écriture et l'intrigue "secondaire" qui n'en est pas du tout une, bref... Oui, je crois que je vais quand même retenter un petit voyage en Islande.
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