“La peau sur les os” de Richard
Bachman (Stephen King)
Ed. J’ai Lu 1998. Pages 377.
Titre Original: “Thinner”
Résumé: Billy Halleck, bon
époux, bon père, vit dans le Connecticut et exerce son métier d'avocat à New
York. Boulimique, il pèse plus de cent kilos.
Un jour, il tue accidentellement en voiture une vieille gitane. Sa position de notable lui vaut de n'être condamné qu'à une peine de principe et les Gitans sont expulsés de la ville. C'est alors que Billy commence à maigrir, et de plus en plus. Il a beau se gaver, rien ne peut enrayer cette perte de poids qui risque l'amener à une issue fatale. Terrifié, il comprend alors que le chef de la tribu gitane lui a jeté un sort...
Un jour, il tue accidentellement en voiture une vieille gitane. Sa position de notable lui vaut de n'être condamné qu'à une peine de principe et les Gitans sont expulsés de la ville. C'est alors que Billy commence à maigrir, et de plus en plus. Il a beau se gaver, rien ne peut enrayer cette perte de poids qui risque l'amener à une issue fatale. Terrifié, il comprend alors que le chef de la tribu gitane lui a jeté un sort...
La 7 de la page 7: “Halleck nota
aussi que ses jambes étaient devenues si longues et fuselées que l’on
apercevait les bords de sa petite culotte de coton jaune par l’échancrure de
son short.”
“La peau sur les os” est un roman
assez angoissant. Halleck est victime d’un sort et quoi qu’il arrive il
commence à maigrir, inlassablement. Si au départ, la situation est plutôt
avantageuse pour Halleck (il s’empiffre mais maigris jusqu’à trouver son poids
idéal) elle tourne vite au vinaigre. En effet, vient un moment où la santé de
Halleck commence à défaillir. Le roman est assez court (mais parfois un peu
long...) mais la critique des diktats de la mode et du poids est bien présente
sans pour autant “manger” l’histoire. La minceur est légion mais à trop vouloir
atteindre cette perfection, on se prive de l’essentiel. Tel est le message
sous-jacent de ce roman. King le dissimule pourtant bien dans une histoire de
sortilège et de vengeance. Parfois on ressent quelques longueurs dans le récit
mais ce n’est pas dérangeant au point où cela nuit trop à la lecture. Pour le
dire plus simplement, une nouvelle aurait tout autant fait l’affaire que ces
377 pages. King emploie parfois quelques stratagèmes trop utilisés pour qu’on
soit convaincu par la pirouette. Cela se laisse lire, c’est assez bon mais on
est encore assez loin des tout grands romans de l’auteur.
Extrait: “En un sens, c’était un mensonge. Il avait atrocement mal. Pourtant
d’une certaine manière, c’était vrai aussi. La présence de Ginelli le calmait
plus que l’Empirisme, plus même que le Chivas. On souffre toujours plus quand
on est seul.”
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