Ed. Folio 2014. Pages 416.
Résumé: " Ceci est l’épopée drolatique d’une cuisinière qui n’a jamais eu peur de
rien. Personnage loufoque et truculent, Rose a survécu aux abjections de
cet affreux XXe siècle qu’elle a traversé sans rien perdre de sa
sensualité ni de sa joie de vivre. Entre deux amours, elle a tout subi :
le génocide arménien, les horreurs du nazisme, les délires du maoïsme.
Mais, chaque fois, elle a ressuscité pour repartir de l’avant. Grinçant
et picaresque, ce livre raconte les aventures extraordinaires d’une
centenaire scandaleuse qui a un credo : «Si l’Enfer, c’est l’Histoire,
le Paradis, c’est la vie.»"
La 7 de la page 7: "Les cris et les rires imbéciles des touristes ne me dérangent pas."
"La cuisinière d'Himmler" était très bien parti. Mais malheureusement, cette traversée "drôlatique" n'a pas été totale. Pourtant le début était prometteur; on y trouvait du rythme, de l'ambiance, on commençait même à s'attacher à Rose, le personnage principal. Et pourtant, au fil des pages, Giesbert m'a complètement perdue. Je tournais les pages sans plus vraiment y croire.
Le problème de ce livre est qu'il en fait trop. L'auteur tente trop de nous emmener dans un voyage inédit et drôle à travers l'Histoire du XXème siècle. Et on y croit pas du tout.
Si la volonté de l'auteur était de tourner en ridicule des sombres personnages de notre Histoire, la mission n'est vraiment pas accomplie. On peut sourire des problèmes gastriques nazis mais malheureusement, on ne croit pas à cette dame qui traverse le temps munie de sa liste de vengeance. De plus, le livre passe du génocide arménien à l'Allemagne nazie pour terminer avec la Chine maoïste sans qu'il y ait vraiment de fil conducteur, mis à part Rose. On a parfois l'impression que Giesbert s'est dit "Tiens, après l'Allemagne nazie, on va aller faire un tour en Chine communiste" sans se soucier de la crédibilité de son histoire.
Une vraie déception.
Extrait: "Le jour de ma naissance, les trois personnages qui allaient ravager l'humanité étaient déjà de ce monde: Hitler avait dix-huit ans, Staline, vingt-huit et Mao, treize. J'étais tombée dans le mauvais siècle, le leur."
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