lundi 14 septembre 2015

"Millénium Tome 4: Ce qui ne me tue pas" de David Lagercrantz

"Millénium Tome 4: Ce qui ne me tue pas" de David Lagercrantz.
Ed. Actes Sud 2015. Pages 512.
Titre Original: Millenium, book 4: Det som inte dödar oss.

Résumé: Quand Mikael Blomkvist reçoit un appel d’un chercheur de pointe dans le domaine de l’intelligence artificielle qui affirme détenir des informations sensibles sur les services de renseignement américains, il se dit qu’il tient le scoop qu’il attendait pour relancer la revue Millénium et sa carrière. Au même moment, une hackeuse de génie tente de pénétrer les serveurs de la NSA...
Dix ans après la publication en Suède du premier volume, la saga Millénium continue.

La 7 de la page 7: "Et ressentit une indéfinissable vague d'émotion dont il s'étonna." 

Si un livre était bien attendu, c'était bien "Millénium Tome 4: Ce qui ne me tue pas" de Lagercrantz.   Reprendre cette saga comportait certains risques. Les lecteurs s'attendaient à retrouver Lisbeth et Mikael. Ceux de Larsson... Et, en ce qui concerne cette prise de risque, Lagercrantz relève le défi haut la main. Il reste fidèle aux personnages d'origine et on retrouve bien notre hackeuse et notre journaliste. Lagercrantz a bien fait ses devoirs en ce qui concerne cet aspect du livre. Mais malheureusement, la comparaison s'arrête là. 
Et pourtant, j'y ai cru! L'histoire était plutôt bien menée, dans ce style un peu lent mais à l'efficacité redoutable. Mais la fin est totalement baclée. Lagercrantz s'enferme et s'enlise dans une histoire qui lui échappe. Il essaie de s'en sortir par une pirouette (qui ouvre la porte à Millénium 5) mais ce n'est pas crédible. Et c'est bien dommage. Peut-être s'est-il trop concentré sur la prise en main des personnages... Et pas assez sur l'aboutissement de son histoire. 
Toutefois, tout n'est pas négatif dans le roman. Si Lagercrantz devait faire un "Millénium 5", il est probable que je le lise même si "Ce qui ne me tue pas" m'a fortement déçue. On est en droit d'espérer que, maintenant qu'il tient bien les personnages, il puisse, enfin (et avec moins de pression) mettre en place une histoire qui, elle, sera digne du "Millénium" de Larsson. 

Extrait: "Mikael ne savait pas vraiment à quoi il s'attendait, sans doute à un jeune des beaux-quartiers de Stureplan, un fils à papa. Mais ce fut un type miteux qui se présenta à lui. Un petit gars avec un jean troué, des longs cheveux foncés crasseux et un regard las, fuyant. Il avait dans les vingt-cinq ans, peut-être un peu moins. Une mèche lui barrait les yeux, il avait une vilaine peau et une sale plaie à la lèvre. Linus Brandell n'avait rien d'un homme assis sur le scoop du siècle."

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